Qualcomm : Nouveau Centre R&D sur la 5G à Lannion

L’annonce ce jour de l’ouverture de ce centre de R&D sur la 5G par Qualcomm à Lannion, est une très bonne nouvelle. 

Sous l’impulsion de Bruno Le Maire et d’Agnès Pannier-Runacher, avec le soutien des acteurs locaux, nous œuvrons depuis l’été à la concrétisation de ce projet.

C’est la reconnaissance de l’expertise des hommes et des femmes du Trégor, du dynamisme de son ecosystème d’entreprises, de l’excellence de ses filières de formation, dont l’ENSSAT.

Que le leader mondial de l’innovation technologique sans fil s’implante à Lannion lui sera doublement bénéfique : d’abord par la création d’emplois, mais aussi pour conforter l’attractivité du Trégor et encourager les entreprises présentes à poursuivre leur développement. Lannion s’affirme de plus en plus comme un lieu central pour la recherche et développement des télécommunications du futur.

C’est en ces termes que je me suis entretenu récemment avec Monsieur Wassim Chourbaji Vice-président Senior, pour souhaiter la bienvenue à Qualcomm en Bretagne.

Le communiqué de presse de Qualcomm

Le numérique du quotidien au coeur du plan de relance

En période de pandémie, le numérique a facilité la poursuite de notre vie économique et sociale. À présent, il nous faut garantir à tous l’égalité d’accès au numérique et à ses services. C’est pour cela que l’État investit dès maintenant sur la formation des français et le développement du numérique de proximité, d’un numérique du quotidien. L’objectif est de garantir une bonne connexion internet pour chacun, partout en France.

Le Plan France Très Haut Débit

570 millions d’euros serviront à l’accélération et la généralisation de la fibre optique sur le territoire dans le cadre du plan PFTHD. Aussi, 250 millions d’euros iront dans le perfectionnement de l’inclusion numérique. Enfin, 88 millions d’euros seront alloués à la transformation et l’outillage numérique des collectivités territoriales.

La Bretagne, terre historique du numérique, bénéficiera de 150 millions d’euros sur les 420 millions répartis sur les 12 territoires. Le but est de soutenir la Région Bretagne pour la complétude du réseau fibre, et atteindre en 2025 l’objectif porté par le gouvernement de la généralisation de la fibre sur tout le territoire.

Les mesures de ce plan de relance numérique

Dans le cadre de la cohésion numérique des territoires, les ménages ou entreprises sans couverture numérique suffisante pourront bénéficier de 150 euros d’aide. Le New deal mobile a permis d’identifier 593 nouveaux sites en France où les opérateurs téléphoniques devront déployer une meilleure couverture téléphonique 4G sous les 24 mois.

Aussi, une aide importante sera apportée au projet d’inclusion numérique. Ainsi, 4000 conseillers au numérique seront recrutés, formés, et financés afin de développer des ateliers d’initiation et de perfectionnement au numérique. 40 millions d’euros permettront d’équiper les structures et les lieux de proximité numérique. Enfin, l’outil Aidants Connect va permettre aux aidants de mieux accompagner les français en difficulté dans leurs démarches administratives, tout en bénéficiant d’une formation au numérique.

L’État mise aussi sur la création des tiers-lieux du numérique, le déploiement massif des Pass Numérique, mais aussi l’Incubateur de territoire, afin de favoriser l’inclusion numérique.

« Le numérique du quotidien, c’est une connexion pour chacun » disait Cédric O.

Remise du rapport sur la politique publique de la donnée, des algorithmes et des codes sources

J’ai l’honneur d’avoir remis au Premier Ministre, Jean Castex, mon rapport sur la politique publique de la donnée, l’Open data. Ce rapport, nous l’avons voulu très concret et pratique. Nous avons approfondi 10 cas d’usage qui appuient tous nos arguments et montrent où sont les blocages. Le tout dans un esprit de dialogue constructif et contradictoire avec les acteurs concernés. Parmi ces cas, les modèles épidémiologiques de l’Institut Pasteur pour les prévisions Covid ou les statistiques du Ministère de l’intérieur dont nous demandons l’ouverture. La confiance se construit aussi par la transparence et le dialogue avec les citoyens et la société civile.

Nous voulons aligner et renforcer les incitations des acteurs privés à partager leurs #DIG et sécuriser juridiquement leurs démarches volontaires. Aussi, clarifier le droit de réquisition de données privées en cas de crise pour que l’Etat ne reste pas démuni. Encourager la création de hubs de données sectoriels sur le modèle du Health Data Hub. Créer un dispositif de bac à sable expérimental permettant de déroger au RGPD de manière encadrée pour constituer des jeux d’apprentissage et entrainer des Intelligences Artificielles. De même, il s’agira de renforcer l’effectivité du droit d’accès aux documents administratifs via un pouvoir de sanction de la CADA. Renforcer les moyens de la CNIL et son rôle de conseil. Il faudra établir une politique RH ambitieuse dans la fonction publique (formation, structuration des carrières, rémunérations)

Au total, 37 recommandations pour faire entrer la politique de la donnée dans une nouvelle ère: structurer le pilotage et suivi au niveau interministériel via un renforcement et élargissement des missions du réseau des administrateurs ministériels des données, car certaines données d’acteurs privés sont précieuses pour éclairer l’action publique et dynamiser l’économie. La crise du Covid-19 l’a bien montré et les exemples sont nombreux (santé, télécom), mais le partage a été souvent informel et doit être mieux organisé. L’argument de la sécurité est souvent instrumentalisé pour freiner l’ouverture des données et codes sources. Il y a un besoin d’associer l’expertise de l’ANSSI aux décisions. Les chercheurs et startups accèdent plus facilement aux données utiles à leurs projets dans d’autres pays. Il s’agira donc de décentraliser tout cela dans notre État.

Cette politique a besoin de moyens humains, d’agents mieux formés aux enjeux technologiques à tous les niveaux, et d’attirer des talents. Il faut aussi des infrastructures adéquates de partage et circulation de la donnée. Profitons du Plan de relance.

Il est impossible de citer tous les constats de la mission, mais voici les principaux : Un manque de culture de la data. D’où l’intérêt d’ouvrir les données et les codes n’est pas compris par la majorité des acteurs publics. La politique de la donnée est insuffisamment incarnée. La situation est bloquée aujourd’hui, par un manque de portage politique et administratif et un faux débat « pour ou contre l’ouverture ». Il faut ainsi changer de méthode, pas d’objectif.

Le rapport en une phrase ? Notre pays a besoin de plus d’ouverture. en Open data bien sûr, mais aussi en terme de partage et d’accès sécurisé. Des contrôles des données et des codes sources publics, y compris privés comme les DIG.

Le rapport ici.

Quelques articles de presse: Next Impact, La Gazette, Acteurs Publics.

Programme des Petites Villes de Demain

Je me félicite des actions nationales de dynamisation locale. Dès aujourd’hui, c’est 1000 villes qui bénéficieront du programme  » Les petites villes de demain ». 25 villes en Côtes-d’Armor et 3 dans la 5ème circonscription en bénéficieront, dont Paimpol, Plouha et Tréguier. Dans un contexte de crise sanitaire, Il s’agit de dynamiser nos territoires locaux. Plusieurs axes thématiques s’intégreront au plan de relance.  Ces 3 communes ont fait valoir leurs qualités afin d’être sélectionnées dans ce programme et je les assure de mon soutien.

Les apports aux communes

         Nos villes auront ainsi une forte aide à la numérisation : La création de tiers-lieux du numérique et l’extension de la fibre facilitera l’accès à celui-ci. Ainsi, cela permettra ainsi d’étendre l’inclusion numérique et de lutter contre l’isolement des personnes encore trop présent dans les zones rurales. Ce programme permettra de soutenir le déploiement de la télé-médecine et d’équipes mobiles sur les lieux de vie des personnes âgées. 

        Aussi, il est porteur d’une volonté écologique et d’accompagnement des territoires dans une transition verte. Plouha, déjà diplômée « Zéro Phyto Durable », bénéficiera donc d’une aide afin d’assurer la continuité de son action. Il s’agira aussi de la rénovation énergétique des bâtiments publics et anciens.

D’autres projets sont de participer à la rénovation et la restauration du patrimoine. Mais aussi d’apporter une aide et un soutien au petites entreprises, PME et TPE afin de les soutenir. Nos commerces durement touchés par la crise pourront ainsi pérenniser leurs activités.

Nous traversons une crise sanitaire sans précédent avec ses conséquences économiques. Ce programme qui mobilise 3Mds sur 6 ans, facilitera les projets de nos territoires dans une perspective de dynamisation locale. Il sera ainsi vecteur de lien social. Cela contribuera à faire de nos communes des lieux attractifs, d’innovation, où il fait bon vivre. Le Club des Petites villes de Demain permettra la mise en relation inter-territoriale et participera à la coopération de nos villes. Le gouvernement a saisi les enjeux d’une cohésion nationale par les dynamiques territoriales. Il a donc mis en place un projet concret d’actions d’avenir. Des actes plus que des mots, le local participant au national et réciproquement.

Plus d’informations sur le programme des Petites Villes de Demain.

Le Digital Service Act et le Digital Market Act

Grande nouvelle: l’Europe vient de publier les projets de règlements Digital Service Act (DSA) et Digital Market Act (DMA). C’est un nouveau cadre de régulation qui prévoit de mettre fin à l’irresponsabilité des grandes entreprises du numérique. Nous espérons une adoption de ces projets pour 2022.

Le but du DSA est de responsabiliser les plates-formes numériques sur les risques significatifs qu’elles peuvent mettre en avant par des contenus illicites, dangereux, ou contrefaits. Il s’agira donc de lutter contre les dangers de l’internet de leur contenus, amener les entreprises à se réguler.

Le DMA, quant-à-lui, instaure un nouveau modèle de régulation fondé sur un système d’obligations graduées, dit « asymétrique ». Il cible de façon adéquate les plus grands acteurs. Il doit aussi garantir que les marchés numériques restent innovants et ouverts à la concurrence. Donc que les relations commerciales entre les grands acteurs et leurs partenaires commerciaux y demeurent équilibrées et loyales.

Ces initiatives répondent à une volonté du gouvernement français d’une régulation ambitieux, durable, où la concurrence est préservée, et qui fasse référence dans le monde. Le Digital Service Act et Digital Market Act est une construction de notre propre modèle en plus d’une aide aux entreprises et aux citoyens dans la transition numérique.

Des initiatives fortes de l’Europe. Une réponse à une inégalité numérique autant à risque pour les citoyens que pour les entreprises. Plus que des mots ou des idées, une réflexion poussée afin de répondre à des problématiques contemporaines.

Plus d’informations sur le DSA et DMA.

Un autre article sur la question modèle européen du numérique.