Plan 1 jeune 1 solution

Dans cette période de pandémie où les jeunes subissent de plein fouet la crise, il était important de mettre en place un dispositif afin de les accompagner au mieux dans l’insertion professionnelle. Nous avons créer le plan 1 jeune 1 solution.

Les 3 axes de ce plan

Ce plan a pour but de faciliter l’entrée dans la vie professionnelle grâce à des aides aux entreprises à hauteur de 4.000 euros. Une aide de 5.000 euros pour le recrutement d’un alternant de moins de 18 ans, et de 8.000 euros pour le recrutement d’un alternant de plus de 18 ans. Le dispositif « emploi franc + » donne une aide revalorisée à l’employeur lorsqu’il recrute un jeune de moins de 26 ans. Cette facilitation en passe aussi par la création de missions de service civique ainsi que par la création d’emplois dans le sport pour les moins de 25 ans.

Il s’agit aussi d’orienter et de former 200.000 jeunes vers les secteurs et les métiers d’avenir avec des nouvelles formations qualifiantes et pré-qualifiantes comme les PIC. Mais aussi avec des formations dans le secteur du soin, des parcours personnalisés pour les décrocheurs entre 16 et 18 ans, des places supplémentaires dans les études supérieures, un doublement du nombre d’élèves bénéficiaires des cordées de la réussite et des parcours d’excellence.

Ce plan va aussi accompagner plus particulièrement les personnes éloignées de l’emploi en construisant 300.000 parcours d’insertion sur mesure. Cela en passe par un renforcement des dispositifs d’inclusion durable dans l’emploi avec les PEC et les CIE. Aussi, une augmentation importante des dispositifs d’accompagnement vers l’emploi avec les Garanties jeunes, les PACEA et les AIJ. Enfin le renforcement de l’accompagnement de jeunes vers une qualification en vue d’un emploi dans les métiers d’encadrement du sport ou de l’animation en finançant le parcours SESAME.

En Bretagne, entre août et novembre 2020, ce plan représentait environ 6.000 emplois. Des actions gouvernementales fortes afin de favoriser l’insertion professionnelle.

1 jeune 1 solution

Deux prolongations d’aides à l’inclusion de personnes en situation de handicap

Deux bonnes nouvelles pour les aides à l’inclusion de personnes en situation de handicap. Le décret du 24 février 2021 prolonge l’aide pour l’embauche d’une personne en situation de handicap et offre jusqu’à 4000 euros d’aides selon certaines conditions. Le conseil d’administration de l’AGEFIPH soutien et prolonge les aides à l’alternance des personnes en situation de handicap. Les contrats d’apprentissage de 24 mois pourront bénéficier des aides de l’Etat, d’une aide de l’AGEFIPH de 2 000 euros ainsi qu’une aide exceptionnelle de l’AGEFIPH de 2 500 euros. Aussi, pour les contrats de professionnalisation de 6 mois, les entreprises pourront toucher les aides de l’Etat, l’aide de l’AGEFIPH 1 000 euros et une aide exceptionnelle 1 500 euros.

L’inclusion professionnelle des personnes en situation de handicap est une priorité du gouvernement. Nous pouvons nous féliciter de constater que, au-delà des mots, les actions s’opèrent.

Plus d’information sur la prolongation de l’aide à l’embauche

Plus d’informations sur l’aide à l’alternance

Les personnels de la blanchisserie des hôpitaux seront aussi revalorisés

Lors des accords du Ségur de la Santé, le Gouvernement a souhaité marquer l’implication des soignants dans un contexte de crise sanitaire aigu en instituant un complément de traitement indiciaire de 183€ net par mois, avec une mise en œuvre prioritaire souhaitée par les partenaires pour les personnels des établissements publics de santé et des EHPAD. 

Concernant les autres types d’établissements ou de services dont le personnel se qualifiait d’« oubliés du Ségur », le Gouvernement n’ignorant pas les situations que ces professionnels vivent également au quotidien, s’était engagé à réaliser l’expertise nécessaire pour une prise de décision éclairée.

C’est ainsi que le Gouvernement étend aujourd’hui le bénéfice du complément de traitement indiciaire aux personnels titulaires et contractuels de ces établissements : dès le 1er juin 2021, ils bénéficieront de 183 euros nets par mois de rémunération supplémentaire. Cela marque la fin de l’attente pour les établissements sociaux et médicaux-sociaux rattachés à un EPS ou à un EHPAD, ainsi que pour les GCMS et les GIP. 

Ces établissements, indispensables au bon fonctionnement de l’écosystème médical et social de la France, ont joué et continuent de jouer un rôle primordial lors de la crise de la Covid-19. Ensemble, nous avons agi afin d’interpeller le Ministre de la Santé Olivier Véran pour défendre les GIP et les médicaux-sociaux.

Je pense notamment au personnel de la Blanchisserie de Tréguier qui m’avait sollicité à ce sujet et je me réjouis de voir que nos actions aboutissent à cette réparation et à la valorisation des acteurs médicaux de ma circonscription, ainsi que du pays. En ces temps de pandémie, tous les personnels du secteur de la santé œuvrent en première ligne afin de garantir un accès aux soins. Il est de notre devoir de garantir l’équité dans la reconnaissance et la valorisation qu’ils méritent.

Le soutien financier de l’Etat au projet 5G « EURO-CDIC » de Nokia contribuera à la création de 97 emplois supplémentaires à Lannion

Ce mardi 9 février, le gouvernement a présenté la deuxième vague des projets éligibles au soutien financier de l’Etat dans le cadre du plan France Relance. Le projet « EURO-CDIC » de Nokia à Lannion fait partie des 34 lauréats de ce plan. 

Par cette décision, le gouvernement reconnait une nouvelle fois le dynamisme de notre écosystème numérique, en particulier sur les technologies clés de la 5G et de la cybersécurité, tout en confortant la localisation d’activités industrielles stratégiques et dynamisant la création d’emplois dans le Trégor. 

Ce projet cible la sécurisation des réseaux de télécommunication, un enjeu fort pour les réseaux 5G, de plus en plus virtualisés et particulièrement sensibles aux attaques cyber. C’est aussi la perspective d’une création de 97 emplois à Lannion d’ici 2020. L’Etat soutiendra, pour ce faire, la création d’un centre européen d’expertise technologique R&D « cybersécurité des réseaux », qui aura notamment vocation à proposer des services de consulting aux clients français et européens. Il permettra également aux technologies liées à la 5G de croître en leur offrant une solution de sécurisation rapidement commercialisable. 

Après IRT-BCOM, Qualcomm et AKKA, les bonnes nouvelles se multiplient pour notre territoire. Il faut se féliciter qu’une entreprise basée à Lannion, Nokia, bénéficie directement de notre stratégie de reconquête industrielle. C’est la preuve de l’attractivité du Trégor et la promesse de nouveaux emplois. C’est aussi la reconnaissance de notre savoir-faire et l’affirmation de Lannion comme un lieu central pour la R&D des télécommunications du futur. Comme il s’y était engagé, l’État finance le projet, c’est maintenant le rôle de Nokia de procéder au recrutement au plus vite. 

Le baromètre de l’action publique

Depuis le 13 janvier, le baromètre de l’action publique est accessible sur le site internet du gouvernement. Une initiative permettant d’accéder à des chiffres concrets illustrant trois années d’actions au service des français. Trois années de transformation de la France. Ainsi, toute l’action publique est à disposition des français. La quantification de nos actes et de notre volonté de transformation et d’amélioration territoriale locale.

Ce baromètre illustre ce que mon rapport exprime : une politique publique de la donnée au service de notre peuple, l’importance de la transparence et de l’accessibilité de nos actions. Mon rapport est accessible ici, ainsi que ses annexes.

Ce baromètre permet d’accéder à l’impact local d’actions nationales, faisant lien entre les directives gouvernementales et le suivi des élus locaux. Ainsi, en Côtes-d’Armor, nous pouvons chiffrer quelques données intéressantes.

Quelques chiffres en Côtes-d’Armor

Dans le cadre d’une meilleure couverture numérique du territoire participant à l’inclusion numérique, donc l’accessibilité pour tous au numérique, nous avons progressé de 19% dans cette couverture, passant de 26% à 45%. Progrès dont je me félicite, qui participe à la cohésion territoriale et sociale.

Nous voyons aussi que le pass culture s’est étendu à 7 312 utilisateurs dans le département, permettant un meilleur accès de la culture aux jeunes à partir de 18 ans. C’est un fort processus de la démocratisation de la culture.

Nous pouvons aussi constater que les écoles progressent dans l’inclusion scolaire pour les élèves atteints d’handicap. Nous avons actuellement 73 unités locales d’inclusion scolaire (ULIS) en novembre 2020 par rapport à 66 unités en septembre 2017. Un progrès dont nous pouvons être fier. Il illustre une volonté locale et nationale de lutter contre l’exclusion scolaire. En classes élémentaires et primaires, nous avons aussi permis l’ouverture d’une classe supplémentaire spécialisée dans la prise en charge d’enfants atteints d’autisme. Ainsi, nous avons deux classes de ce type dans le département.

Nous avons aussi participé à développer l’apprentissage dans le département avec une hausse de 24% des contrats d’apprentissage. Nous passons de 2 619 contrats en 2018 à 3 248 en 2020. La Loi « avenir professionnel » 2018 a permis de faciliter l’accès à l’apprentissage pour les jeunes et ainsi de répondre à une demande des professionnels et des jeunes. La concrétisation locale d’actions gouvernementales.

Enfin, dans le cadre du déploiement des offres France Service, nous avons déjà labellisé 5 points France Service en Côtes-d’Armor. Nus nous fixons un objectif de 32 à l’horizon 2022. Le but étant de faciliter l’accès aux services publics pour les français.

Ce baromètre, en plus de correspondre à la volonté de ma mission sur l’Open data, est la marque de l’action publique gouvernementale et territoriale. La transparence de la donnée au service de la population et de l’action publique, la création de lien social et de confiance mutuelle.