Ségur de la santé : revalorisation des carrières

Le 12 avril 2021, à l’occasion de la réunion du comité de suivi du Ségur de la santé et de l’ensemble de ses parties prenantes, le Gouvernement a présenté la deuxième étape des accords du Ségur de la santé, prévoyant la revalorisation des carrières pour les soignants paramédicaux.

Au-delà des augmentations de rémunération pour les soignants aujourd’hui, les accords du Ségur de la santé prévoient également la revalorisation des carrières des soignants paramédicaux, en se fixant deux objectifs :

Le premier, donner des perspectives d’évolutions de rémunération pour les soignants qui soient à la hauteur de leur engagement. Le second, susciter des vocations et attirer les nouvelles générations vers des métiers du soin rendus plus attractifs.

Ces revalorisations des grilles de rémunération ont fait l’objet d’échanges réguliers et soutenus entre les services du ministère et l’ensemble des organisations syndicales représentant les professions paramédicales dans les établissements de santé signataires des accords. Au total, ce sont plus de 500 000 professionnels qui interviennent tous les jours dans les établis- sements sanitaires, médico-sociaux ou encore dans les services sociaux de la fonction publique hospitalière qui sont concernés. Dès 2022 ce sont l’ensemble de ces professionnels, salariés d’une structure publique de l’État ou rattachée à une collectivité locale ainsi que ceux du secteur privé, qui verront leur carrière revalorisée.

Cette revalorisation est la juste récompense pour le travail quotidien fourni par l’ensemble du personnel médical, durement mobilisé depuis le début de la crise sanitaire.

Les informations et les montants des revalorisations

Les personnels de la blanchisserie des hôpitaux seront aussi revalorisés

Lors des accords du Ségur de la Santé, le Gouvernement a souhaité marquer l’implication des soignants dans un contexte de crise sanitaire aigu en instituant un complément de traitement indiciaire de 183€ net par mois, avec une mise en œuvre prioritaire souhaitée par les partenaires pour les personnels des établissements publics de santé et des EHPAD. 

Concernant les autres types d’établissements ou de services dont le personnel se qualifiait d’« oubliés du Ségur », le Gouvernement n’ignorant pas les situations que ces professionnels vivent également au quotidien, s’était engagé à réaliser l’expertise nécessaire pour une prise de décision éclairée.

C’est ainsi que le Gouvernement étend aujourd’hui le bénéfice du complément de traitement indiciaire aux personnels titulaires et contractuels de ces établissements : dès le 1er juin 2021, ils bénéficieront de 183 euros nets par mois de rémunération supplémentaire. Cela marque la fin de l’attente pour les établissements sociaux et médicaux-sociaux rattachés à un EPS ou à un EHPAD, ainsi que pour les GCMS et les GIP. 

Ces établissements, indispensables au bon fonctionnement de l’écosystème médical et social de la France, ont joué et continuent de jouer un rôle primordial lors de la crise de la Covid-19. Ensemble, nous avons agi afin d’interpeller le Ministre de la Santé Olivier Véran pour défendre les GIP et les médicaux-sociaux.

Je pense notamment au personnel de la Blanchisserie de Tréguier qui m’avait sollicité à ce sujet et je me réjouis de voir que nos actions aboutissent à cette réparation et à la valorisation des acteurs médicaux de ma circonscription, ainsi que du pays. En ces temps de pandémie, tous les personnels du secteur de la santé œuvrent en première ligne afin de garantir un accès aux soins. Il est de notre devoir de garantir l’équité dans la reconnaissance et la valorisation qu’ils méritent.