Les personnels de la blanchisserie des hôpitaux seront aussi revalorisés

Lors des accords du Ségur de la Santé, le Gouvernement a souhaité marquer l’implication des soignants dans un contexte de crise sanitaire aigu en instituant un complément de traitement indiciaire de 183€ net par mois, avec une mise en œuvre prioritaire souhaitée par les partenaires pour les personnels des établissements publics de santé et des EHPAD. 

Concernant les autres types d’établissements ou de services dont le personnel se qualifiait d’« oubliés du Ségur », le Gouvernement n’ignorant pas les situations que ces professionnels vivent également au quotidien, s’était engagé à réaliser l’expertise nécessaire pour une prise de décision éclairée.

C’est ainsi que le Gouvernement étend aujourd’hui le bénéfice du complément de traitement indiciaire aux personnels titulaires et contractuels de ces établissements : dès le 1er juin 2021, ils bénéficieront de 183 euros nets par mois de rémunération supplémentaire. Cela marque la fin de l’attente pour les établissements sociaux et médicaux-sociaux rattachés à un EPS ou à un EHPAD, ainsi que pour les GCMS et les GIP. 

Ces établissements, indispensables au bon fonctionnement de l’écosystème médical et social de la France, ont joué et continuent de jouer un rôle primordial lors de la crise de la Covid-19. Ensemble, nous avons agi afin d’interpeller le Ministre de la Santé Olivier Véran pour défendre les GIP et les médicaux-sociaux.

Je pense notamment au personnel de la Blanchisserie de Tréguier qui m’avait sollicité à ce sujet et je me réjouis de voir que nos actions aboutissent à cette réparation et à la valorisation des acteurs médicaux de ma circonscription, ainsi que du pays. En ces temps de pandémie, tous les personnels du secteur de la santé œuvrent en première ligne afin de garantir un accès aux soins. Il est de notre devoir de garantir l’équité dans la reconnaissance et la valorisation qu’ils méritent.

Revalorisation des pensions de retraite des agriculteurs

Nous nous y étions engagés : nous portons le seuil minimal de retraite à 85% du SMIC, soit 1025€ nets mensuels, pour l’ensemble des agriculteurs retraités, présents et futurs. Nous saluons cette avancée sociale qui améliorera le quotidien des agriculteurs, et qui était attendue de longue date.

Nous mettons fin à une inégalité qui frappe le monde rural.

Les retraités agricoles font partie de ceux qui ont les pensions les plus faibles. Aujourd’hui, les deux tiers des agriculteurs qui partent en retraite ont une pension inférieure à 1 000 €. Nous réparons ainsi une injustice et renouvelons notre reconnaissance envers les acteurs du monde agricole, dont le rôle est essentiel.

Nous portons les retraites agricoles à un minimum de 85% du SMIC.

Le monde agricole a souvent été oublié par les réformes sociales menées sous les majorités précédentes. Depuis le début du quinquennat, les députés LaREM portent des mesures concrètes pour améliorer leur niveau de pension. En voici une nouvelle illustration. C’est aujourd’hui un engagement tenu grâce au vote de l’amendement de la majorité élargie (LREM, MoDeM, Agir Ensemble), qui porte le seuil minimal à 1025€ nets mensuels, pour tous les agriculteurs retraités.

La PPL portée par GDR proposait un dispositif insuffisant, puisque le texte reproduisait le régime actuel sans en corriger les inégalités et ne proposait pas de solution consensuelle sur le financement. Nous avons donc de manière collective, consensuelle et responsable amélioré le dispositif et garanti son financement.

Outre l’augmentation des pensions, nous avons subordonné le bénéfice du complément de retraite agricole à l’ensemble des droits à retraite et prévu, mus par une exigence de justice sociale, un écrêtement en fonction du montant de retraite de tous les régimes afin d’assurer une équité entre assurés monopensionnés et polypensionnés.

Les députés LaREM sont engagés pour mieux protéger les agriculteurs et lutter contre les inégalités sociales. Nous l’avons toujours affirmé et soutenu : l’harmonisation des régimes et la pérennisation du régime financièrement demeurent des objectifs prioritaires.

En outre, la mission sur les petites retraites confiée par le Premier ministre à Lionel Causse et Nicolas Turquois devrait nous permettre de renforcer les mesures de soutien aux acteurs de la ruralité.

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