Le fonds d’accélération des investissements industriels dans les territoires va bénéficier à l’entreprise Œufs d’Armor dans le cadre du programme France relance.

Ce fonds d’accélération, ce sont environ 300 millions d’euros mobilisés par l’État et les régions au service de la région. En Bretagne, 33 projets sont lauréats de ce fonds dans le cadre de la deuxième vague. Ce sont donc 12,3 millions d’euros mobilisés par France relance. 76,6 millions d’euros d’investissements productifs à l’échelle de la région. 

Ils permettront aux entreprises concernées de diversifier leur activité, de moderniser leurs procédés de fabrication ainsi que de pérenniser leur présence en Bretagne avec la création de 709 emplois. Œuf d’Armor, basée à Rospez, pourra ainsi développer son activité et la pérenniser. Quand l’action nationale s’inscrit dans un développement territorial afin de préserver son industrie.

Le dossier de presse sur le fonds d’accélération des investissements industriels dans les territoires

Le baromètre de l’action publique

Depuis le 13 janvier, le baromètre de l’action publique est accessible sur le site internet du gouvernement. Une initiative permettant d’accéder à des chiffres concrets illustrant trois années d’actions au service des français. Trois années de transformation de la France. Ainsi, toute l’action publique est à disposition des français. La quantification de nos actes et de notre volonté de transformation et d’amélioration territoriale locale.

Ce baromètre illustre ce que mon rapport exprime : une politique publique de la donnée au service de notre peuple, l’importance de la transparence et de l’accessibilité de nos actions. Mon rapport est accessible ici, ainsi que ses annexes.

Ce baromètre permet d’accéder à l’impact local d’actions nationales, faisant lien entre les directives gouvernementales et le suivi des élus locaux. Ainsi, en Côtes-d’Armor, nous pouvons chiffrer quelques données intéressantes.

Quelques chiffres en Côtes-d’Armor

Dans le cadre d’une meilleure couverture numérique du territoire participant à l’inclusion numérique, donc l’accessibilité pour tous au numérique, nous avons progressé de 19% dans cette couverture, passant de 26% à 45%. Progrès dont je me félicite, qui participe à la cohésion territoriale et sociale.

Nous voyons aussi que le pass culture s’est étendu à 7 312 utilisateurs dans le département, permettant un meilleur accès de la culture aux jeunes à partir de 18 ans. C’est un fort processus de la démocratisation de la culture.

Nous pouvons aussi constater que les écoles progressent dans l’inclusion scolaire pour les élèves atteints d’handicap. Nous avons actuellement 73 unités locales d’inclusion scolaire (ULIS) en novembre 2020 par rapport à 66 unités en septembre 2017. Un progrès dont nous pouvons être fier. Il illustre une volonté locale et nationale de lutter contre l’exclusion scolaire. En classes élémentaires et primaires, nous avons aussi permis l’ouverture d’une classe supplémentaire spécialisée dans la prise en charge d’enfants atteints d’autisme. Ainsi, nous avons deux classes de ce type dans le département.

Nous avons aussi participé à développer l’apprentissage dans le département avec une hausse de 24% des contrats d’apprentissage. Nous passons de 2 619 contrats en 2018 à 3 248 en 2020. La Loi « avenir professionnel » 2018 a permis de faciliter l’accès à l’apprentissage pour les jeunes et ainsi de répondre à une demande des professionnels et des jeunes. La concrétisation locale d’actions gouvernementales.

Enfin, dans le cadre du déploiement des offres France Service, nous avons déjà labellisé 5 points France Service en Côtes-d’Armor. Nus nous fixons un objectif de 32 à l’horizon 2022. Le but étant de faciliter l’accès aux services publics pour les français.

Ce baromètre, en plus de correspondre à la volonté de ma mission sur l’Open data, est la marque de l’action publique gouvernementale et territoriale. La transparence de la donnée au service de la population et de l’action publique, la création de lien social et de confiance mutuelle.

Visite d’Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie

J’ai eu le plaisir d’accueillir la ministre déléguée en charge de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher dans le Trégor. L’industrie dans ce qu’elle offre comme opportunités, dans ce qu’elle connait de certaines difficultés, a été au coeur de nos échanges avec les acteurs et les élus locaux.

Twitter/ebothorel

Lundi 27 juillet 2020, « il n’est pas question de laisser Lannion mourir à petit feu », déclaration de la ministre Agnès Pannier-Runacher sur CNEWS au matin même de sa venue à Lannion. Un déplacement réactif suite à l’annonce d’un plan social par le groupe finlandais NOKIA portant sur 1233 suppressions d’emploi en France, dont 402 sur le site de Lannion.

13h25 : arrivée de la ministre Agnès Pannier-Runacher à Lannion
13h30 : Echanges avec les élus du territoire
15h : Echanges avec les organisations syndicales
16h35 : Séquence à la rencontre des salariés de Nokia
17h : Visite de LUMIBIRD

Nous y sommes accueillis par son PDG, Marc Le Flohic. Lumibird, le champion européen du Laser, est un groupe installé à Lannion qui ne cesse d’innover, de concevoir dans plusieurs domaines d’activité : la santé, La défense, le spatial.

Google s’installe à Lannion pour accompagner la transition numérique

Plus que de travailler dans nos territoires, Google travaillera avec nos territoires

À l’occasion de son déploiement sur le territoire français, Google a prévu son installation à Lannion dans les semaines à venir. C’est dans ce contexte que j’ai eu le plaisir de recevoir Benoit Tabaka, directeur des relations institutionnelles France pour Google, ce lundi 11 juin.

La volonté d’implantation de Google à Lannion n’est pas un hasard et lui permettra de rayonner dans tout le territoire costarmoricain. Il reconnait l’important potentiel de croissance de l’agglomération dans le domaine du numérique. Ses objectifs sont simples : orienter, accompagner et stimuler les divers acteurs dans la transition numérique, au bénéfice de nos entreprises et de la création d’emplois.

Tout d’abord, Google jouera les rôles de conseil et d’orientation auprès des entreprises locales et en particulier celles tournées vers le tourisme et le numérique. Par exemple, vous vous demandez « comment rendre votre commerce plus attractif ? » et ces experts en technologie pourront directement vous orienter sur le sujet. La création d’ateliers numériques sur le terrain permettra à Google d’accompagner de façon directe les acteurs locaux dans leurs démarches commerciales. Ils participeront ainsi à la stimulation du commerce breton en lui donnant des moyens techniques novateurs via des services gratuits.

Afin d’aboutir à un véritable ancrage territorial, Benoit Tabaka a rencontré plusieurs entrepreneurs pour étudier la possibilité d’en faire de prochains partenaires. Google ira même plus loin en soutenant la formation et l’emploi dans le secteur du numérique sur le terrain. Son installation va participer à la stimulation des entreprises mais aussi au dynamisme de l’agglomération. Voilà l’objectif de Google en Bretagne, participer au développement de la région en apportant leur expertise tant aux entrepreneurs qu’aux particuliers.

Parallèlement, ces ateliers seront ouverts au public et proposeront des initiations aux nouvelles technologies afin d’accompagner nos concitoyens dans la transition numérique. Cet accompagnement est particulièrement important quand nous savons qu’environ 13 millions de nos concitoyens sont en difficulté dans leur usage du numérique, dont 6,5 ne sentent pas compétents pour utiliser les outils numériques. De concert avec des initiatives potées par la puissance publique, telle que le chèque culture numérique du projet APTIC, l’implantation du géant du net sur nos territoires devrait permettre une véritable démocratisation des outils numériques auprès de nos concitoyens. Plus que de travailler dans nos territoires, Google travaillera avec nos territoires.

Nous avons également eu l’occasion de discuter de la valorisation du patrimoine qui pourrait s’opérer à l’aide d’une cartographie plus lisible, ceci étant rendu possible par des outils numériques directement implantés sur le terrain (notamment la « street view » à Bréhat ou Beauport).

Par son installation à Lannion, il y a, de la part de cette multinationale, une volonté de proximité plus forte avec nos concitoyens afin de répondre de la manière la plus efficace à leurs demandes en matière de technologie. Je suis ravi d’avoir pleinement pris part à la concrétisation de ce projet et fais le vœu qu’il tienne toutes ses promesses pour le développement du Trégor.