Mes Déplacements en Circonscription : Septembre 2019

Samedi 28 Septembre :

Au congrès national des veuves et pensionnés de la Marine Marchande j’ai rappelé:
– notre engagement à défendre le pavillon france pleinement engagé dans la transition énergétique.
– notre volonté de bâtir un système de retraite universel et pérenne qui tiendra compte des spécificité des marins                                               « 1960 : 4 actifs pour 1 retraité.
Aujourd’hui : 1,7 actif … 
je laisse certains philosopher sur l’âge du capitaine.
Nous, nous proposerons de réformer pour garantir demain une retraite à nos enfants. Avec l’audace de nos prédecesseurs du CNR. »

Motard d’un jour avec la Fédération Ffrançaise des Motards en Colère des Côtes d’Armor . 
J’ai laissé mon tdm 850 au garage, ainsi que mes souvenirs en 1000Gs, R100Rs, 250XLR pour partager les préoccupations des motards de 2019. 
Toujours solidaires et engagés dans la sensibilisation à la sécurité. 
Avec Herve Berville après la balade , partage avec la communauté des motards sur les enjeux de sécurité, réglementation… 
Les motards qui au delà du casque d’âne, participent à leur façon à l’inventaire des points noirs routiers. 

Samedi 21 Septembre :

À l’invitation de mon ami le Maire de Plouzélambre, j’ai pris part, en voisin de circonscription, à l’inauguration de l’église Saint Sylvestre rénovée. 20 ans de travaux avec une participation de 750.000 euros de l’État.

Je participais à l’inauguration du local SNSM de Pleubian. Quelle riche idée de l’avoir fait à l’occasion des journées du patrimoine. Des HSB à la SNSM, incontestablement le sauvetage en mer fait partie du patrimoine des Bretons.

Vendredi 20 Septembre :

Régie de Quartier. Une belle opportunité de découvrir ce qui est fait chaque jour dans cette belle association. Des sourires, des vies reconstruites, des doutes. De quoi alimenter les réflexions d’un parlementaire sur ce qui reste à accomplir sur le champ de l’économie sociale et solidaire

Samedi 14 Septembre :

Le comice de la Presqu’île s’est tenu samedi, dans la commune de Lézardrieux, où il a rencontré son succès habituel auprès des visiteurs. Bravo aux organisateurs !

Crédit photo : Le Télégramme

Lundi 9 Septembre :

Je reçois ce jour Yann Rouet représentant des régulateurs médicaux de l’Association AFARM

Nous mettons dès 2019 en place une formation diplômante

Une prime de 100 euros\mois en novembre

Une meilleure reconnaissance de leur mission. Je passerai une nuit à leurs côtés prochainement.

Dimanche 8 Septembre :

Fête de l’huitre : l’occasion de saluer les Sauveteurs en Mer et admirer le travail de Titi qui nous matelote une touline qui servira de balançoire. Et de déguster les meilleures huîtres de France.

Samedi 7 Septembre :

Comice de Plouha-Paimpol : À la rencontre du monde agricole pour évoquer avec les acteurs tous les sujets : CETA, arrêté antipesticides, soutien filière bio. L’occasion de rappeler le travail accompli et ce qui reste à faire, avec le souci d’accompagner et non de stigmatiser.

Vendredi 6 septembre :

Inauguration Quemper-Guezennec : Un aménagement de 480 000 € inauguré à Quemper-Guézennec – L’occasion de rappeler que notre majorité préserve les moyens financiers des communes rurales pour qu’elles réalisent leurs projets nécessaires.

Inauguration de l’espace Corinne Erhel : Hommage à Corinne Erhel ce matin « Voir plus loin, rester proche, et toujours agir à votre service » Ses propres mots illustrent avec justesse son engagement pour le territoire et l’économie. Emotion.

Homéopathie

Le 10 juillet, Agnès Buzyn a annoncé le déremboursement de l’homéopathie à compter du 1er janvier 2021.

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Pourquoi ?

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Après plusieurs mois d’analyse de plus de 300 études et des contributions de l’ensemble des parties prenantes (médecins homéopathes, associations d’utilisateurs), la Haute Autorité de Santé (HAS) a conclu à l’absence d’efficacité avérée des médicaments homéopathiques or : la solidarité nationale ne doit financer que des médicaments dont l’efficacité a été démontrée.



→ La prescription et la commercialisation ne sont absolument pas remises en cause.

Le déremboursement sera progressif. Actuellement, l’homéopathie est remboursée à 30% . Au 1er janvier 2020, ce taux passera à 15%. Le 1er janvier 2021, les médicaments homéopathiques ne seront plus du tout remboursés.

Moins de 10% de la population a bénéficié d’un remboursement pour médicament homéopathique

Taxe « GAFA »

Le 11 juillet, la France a définitivement adopté sa taxe sur le numérique qui vise à imposer plus justement les géants du secteur. Elle devrait rapporter 400 millions d’euros dès 2019.

Seules sont soumises à la taxe les entreprises, qu’elles soient établies ou non en France, pour lesquelles le montant annuel des sommes encaissées en contrepartie des services taxables excède:

–  750 millions d’euros au titre des services fournis au niveau mondial,

–  et 25 millions d’euros au titre des services fournis en France.

Sont Taxables :

→ La mise à disposition d’une interface numérique qui permet aux utilisateurs d’entrer en contact avec d’autres utilisateurs et d’interagir avec eux , notamment en vue de la livraison de biens ou de la fourniture de services directement entre ces utilisateurs.

→ Les services commercialisés auprès des annonceurs visant à placer sur une interface numérique des messages publicitaires ciblés en fonction des données individuelles collectées sur les internautes

Le montant de taxe due est obtenu en appliquant à la base d’imposition le taux de 3 %.

Pour l’année 2019, il est prévu que la taxe Gafa rapporte 400 millions d’euros. L’objectif est de 650 millions en 2021.

Source : EFL et Le Figaro

TRIBUNE. « Nous sommes en train de nous habituer à l’intolérable »

Nous sommes en train de nous habituer à l’intolérable : les institutions politiques et administratives sont vouées aux gémonies sans que jamais aucun de leurs ennemis ait dit ce que nous serions sans elles. Plutôt que de détruire les institutions, il nous faut tous être capable de définir celles dont nous avons besoin. Et la démultiplication de référendums pour dire non ne saurait être le seul remède.

Loin des caricatures, nous essayons députés de la majorité, dans notre diversité, d’œuvrer pour tous, agriculteurs comme environnementalistes, chefs d’entreprise comme salariés, retraités comme actifs, femmes comme hommes. On nous appelle à la solidarité avec les générations futures, les plus pauvres, les migrants et l’on nous demande aussi de préserver les emplois d’aujourd’hui et de créer ceux de demain, de favoriser la compétitivité de la France, de bâtir une Europe plus sociale, plus environnementale, plus solidaire.

Cela peut être perçu comme des injonctions contradictoires, nous le vivons comme une responsabilité politique : celle d’organiser démocratiquement le vivre-ensemble et rendre possible la diversité et les contradictions du réel au lieu de les amplifier.

Et certains, qui croient que les réseaux sociaux permettent toute veulerie, lâcheté, insulte, s’en félicitent même. Cet ensauvagement des mots et du monde ne peut produire que le pire et pourtant certains soufflent sur ces braises. Car ils souhaitent le pire. Pas nous !

Nous ne laisserons pas se développer la haine sur internet et dans la société, nous ne tolérerons pas que certains caricaturent l’agriculture, tout comme nous ne laisserons pas d’autres vouloir condamner les associations environnementales. Il ne sera jamais toléré que la violence et la destruction se substituent au dialogue et à la démocratie.

Nous avons besoin de toutes et tous. Revendiquons tous nos responsabilités de femme, d’homme, de citoyens. Révoltés, interrogeons-nous sur nos propres comportements et idées reçues, faisons la balance entre nos égoïsmes et nos exigences. On peut choisir de bâtir le monde, de faire Bretagne, France et Europe ou de les détruire. Nous avons choisi, en responsabilité et même en cohérence, de faire. « La liberté et la démocratie exigent un effort permanent. Impossible à qui les aime de s’endormir », avait dit François Mitterrand. Nous nous y efforçons !

Les signataires :  Florian Bachelier, député d’Ille-et-Vilaine ; Erwan Balanant, député du Finistère ; Hervé Berville, député des Côtes-d’Armor ; Eric Bothorel, député des Côtes-d’Armor ; Christine Cloarec, députée d’Ille-et-Vilaine ; Jean-Michel Jacques, député du Morbihan ; Yannick Kerlogot, député des Côtes-d’Armor ; Mustapha Laabid, député d’Ille-et-Vilaine ; Jean-Charles Larsonneur, député du Finistère ; Gaël Le Bohec, député d’Ille-et-Vilaine ; Sandrine Le Feur, députée du Finistère ; Didier Le Gac, député du Finistère ; Annaïg Le Meur, députée du Finistère ; Nicole Le Peih, députée du Morbihan ; Laurence Maillart-Méhaignerie, députée d’Ille-et-Vilaine ; Graziella Melchior, députée du Finistère; Jimmy Pahun, député du Morbihan ; Hervé Pellois, député du Morbihan ; Gwendal Rouillard, député du Morbihan ; Liliana Tanguy, députée du Finistère. 

Credit photo : France TV Info

Donnons aux Chambres d’agriculture les moyens d’accompagner la transition écologique

Le 28 juillet paraissait dans Le Parisien ma tribune :

Réduire de 45 millions d’euros le budget des chambres d’agriculture, c’est ce qu’envisage de faire le gouvernement dans le prochain projet de loi de finances en diminuant de 15 % la taxe additionnelle sur le foncier non bâti. Celle-ci est en majorité payée par les propriétaires terriens et rapporte actuellement 292 millions d’euros aux chambres, soit près de 40 % de leur budget.

Baisser le budget des chambres pour augmenter le pouvoir d’achat des agriculteurs, c’est la raison invoquée par le gouvernement pour justifier une telle mesure. La réalité, c’est que ce sont surtout les propriétaires terriens qui vont en bénéficier, pas les agriculteurs quand ils ne sont pas propriétaires des terres qu’ils exploitent !

Alors que les chambres d’agriculture sont en première ligne pour accompagner les agriculteurs dans la transition écologique, le moment est mal choisi de leur imposer de nouvelles contraintes budgétaires. Pour changer leurs pratiques, les agriculteurs doivent pouvoir compter sur un soutien au plus près des territoires et sur une offre de services abordables. Or, il est à craindre que les chambres compensent la réduction de leur budget par la disparition de certains services ou l’augmentation de leurs prix. La réforme aura donc un coût, et ce sont les agriculteurs dont les exploitations sont en difficulté qui en pâtiront les premiers.

Est-il raisonnable de fragiliser les chambres d’agriculture alors qu’elles sont des acteurs indispensables pour réussir nos objectifs affichés durant les états généraux de l’alimentation ? Pour l’instant, nous ne pouvons le dire, faute d’étude d’impact.

Nous demandons un chiffrage précis de cette mesure. Si, après évaluation, il est avéré que les gains sont insuffisants pour les exploitations et que les chambres sont excessivement affaiblies, il conviendra d’envisager d’autres solutions. Les options sont nombreuses : solliciter d’autres postes de dépenses sur lesquels faire porter la réduction du déficit, prévoir des mesures de péréquation ou bien, dans certains cas, compenser la réduction de la fiscalité affectée aux chambres, à l’instar de ce que nous avons décidé sur la taxe d’habitation.

Nous devons nous donner les moyens de nos ambitions pour la transition agro-écologique et la protection de l’environnement, sans jamais perdre de vue la protection des agriculteurs. Sans cela, il y a fort à parier que nous risquons de ne pas être à la hauteur.

Les signataires

* Les députés LREM Eric Bothorel (Côtes-d’Armor), Jean-Baptiste Moreau (Creuse) et rapporteur de la loi EGAlim, Anne-Laurence Petel (Bouches-du-Rhône), Hervé Pellois (Morbihan), Hervé Berville (Côtes-d’Armor), Huguette Tiegna (Lot), Véronique Hammerer (Gironde), Delphine Bagarry (Alpes-de-Haute-Provence), Grégory Besson-Moreau (Aube), Jean-Claude Leclabart (Somme), Danièle Hérin (Aude), Fabienne Colboc(Indre-et-Loire), Danielle Brulebois (Jura), Jennifer De Temmerman (Nord), Alain Perea (Aude), Barbara Bessot Ballot(Haute-Saône), Frédérique Lardet (Haute-Savoie), Sophie Beaudouin-Hubiere (Haute-Vienne), Pascal Lavergne (Gironde), Aude Bono-Vandorme (Aisne), François Jolivet (Indre), Benoît Potterie (Pas-de-Calais), Monique Limon (Isère), Nicole Trisse(Moselle), Stéphanie Kerbarh (Seine-Maritime), Jean-François Eliaou (Hérault), Graziella Melchior (Finistère), Marie Tamarelle-Verhaeghe (Eure), Perrine Goulet (Nièvre), Patrice Perrot(Nièvre), Thomas Gassilloud (Rhône), François Cormier-Bouligeon (Cher), Sandra Marsaud (Charente), Valérie Oppelt(Loire-Atlantique), Jean-Michel Jacques (Morbihan), Jacqueline Dubois (Dordogne), Stella Dupont (Maine-et-Loire), Ludovic Mendes (Moselle), Guillaume Chiche (Deux-Sèvres), Philippe Huppé, (Hérault), Nathalie Sarles (Loire), Pascale Boyer (Hautes-Alpes), Jean-Luc Fugit (Rhône), Caroline Janvier (Loiret), Laurence Gayte (Pyrénées-Orientales), Stéphanie Do (Seine-et-Marne)

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