
Le bilan du député – 3 ans à votre service

Pour tirer tous les enseignements de la crise sanitaire, valoriser les réussites et renforcer la stratégie numérique éducative, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer, a annoncé, le 26 juin, l’ouverture des États généraux du numérique pour l’éducation, qui se dérouleront jusqu’en novembre 2020.
Autour de cette large mobilisation sur les enjeux du numérique pour l’éducation, le ministère encourage l’ensemble des acteurs concernés, au national comme à l’international, à apporter leurs contributions, faire part de leurs retours d’expériences et exprimer leurs attentes et visions.
Entre le 26 juin et le 5 novembre 2020, les États généraux du numérique pour l’éducation s’organisent selon plusieurs modalités :
Au fil des remontées de terrain, les résultats viendront nourrir un travail de veille et d’analyse dont les conclusions, même provisoires, seront publiées régulièrement sur la plateforme dédiée, afin d’enrichir la concertation. Les moyens utilisés seront multiples : analyse des nombreuses enquêtes menées par les académies, les collectivités, les laboratoires de recherche, etc ; veille sur les réseaux sociaux ; entretiens qualitatifs ; recueil et analyse des données d’utilisation des solutions publiques et privées les plus utilisées pendant la période.
L’ensemble de ces travaux nourrira l’organisation des États généraux qui auront lieu à Poitiers, capitale de l’Éducation, les 4 et 5 novembre 2020, point d’orgue de cette mobilisation.
Le ministère du Travail a publié, le mercredi 24 juin, une nouvelle version du protocole national de déconfinement en entreprise, qui assouplit les règles applicables sur les lieux de travail tout en respectant les consignes sanitaires actuelles.
Ce protocole se substitue au précédent, mis en ligne le 3 mai dernier, ainsi qu’aux 90 guides métiers élaborés par le ministère, les autorités sanitaires, branches professionnelles et partenaires sociaux.
La situation sanitaire est en voie d’amélioration significative. Si cette situation permet d’envisager un assouplissement des conditions sanitaires de l’activité, elle ne doit pas conduire à relâcher la vigilance face à un risque épidémique qui subsiste.
Le nouveau protocole national de déconfinement assouplit les règles applicables sur les lieux de travail et facilite le retour à la normalité de l’activité économique, tout en respectant les consignes sanitaires actuelles fixées par le Haut Conseil de la Santé publique
1) Le respect des gestes barrières et de la distanciation physique est le cœur des mesures de protection des salariés.
2) Le télétravail n’est plus la norme, mais il reste une solution à privilégier dans le cadre d’un retour progressif à une activité plus présentielle, y compris alternée.
3) Les personnes à risque de forme grave de Covid-19, qui ne bénéficient pas d’un certificat d’isolement, doivent pouvoir télétravailler ou bénéficier de mesures adaptées de protection renforcée.
4) Une attention particulière doit être portée par l’employeur dans l’application des mesures auprès des travailleurs détachés, saisonniers ou à contrat de courte durée.
5) Le protocole précise les consignes de prévention des risques de contamination manu-portée ainsi que d’aération ou encore d’élimination des déchets.
6) Le protocole rappelle la conduite à tenir en cas de salariés présentant des symptômes de Covid-19.
Ce nouveau protocole a vocation à être déployé dans l’ensemble des entreprises dans le cadre d’un dialogue social de proximité.
Ce lundi 22 juin, le groupe Nokia a annoncé aux instances représentatives du personnel son intention de supprimer 1.233 postes sur ses sites de Nozay et Lannion.
À Lannion, 402 postes seraient concernés, ce qui correspond à une division par deux du centre de compétences mondiales dans le domaine de la cybersécurité. Ce plan, d’une ampleur sans précédent, est un contre-sens historique et technologique qui ne saurait être accepté.
Pour la première fois, la recherche et développement (R & D) n’est pas épargnée, en contradiction totale avec les engagements pris par Nokia en 2016 lors du rachat d’Alcatel-Lucent. Le groupe promettait alors de maintenir les effectifs français pendant deux ans et de recruter 500 personnes en R & D pour constituer un pôle de recherche central, notamment sur la 5G.
Les difficultés de l’équipementier sur la 5G ne sauraient le conduire à se priver de ses talents de Nozay et Lannion, sauf à acter définitivement un échec et se désengager du marché français sous couvert d’un projet de rationalisation de ses activités.
Cette décision inacceptable doit être revue de toute urgence, et je prendrai toute la part qui me revient dans les discussions à venir pour trouver une issue positive.
A défaut, et sans défaitisme ni résignation prématurée, j’ai la solide conviction que l’écosystème trégorois saura s’appuyer sur ses jeunes pousses, TPE-PME et grandes entreprises pour consolider l’excellence de ses filières numérique et photonique. Son attractivité, reconnue de tous, reste soutenue par de très nombreux atouts qui ne se résument pas à la présence d’une seule entreprise.
Le Lundi 22 Juin, j’était interviewé par France Info suite à l’annonce de la suppression de près de 400 postes sur le site de NOKIA Lannion, « Incompréhensible ». J’affirme mon soutien auprès des syndicats contre cette décision injustifiée.