Vendredi 09 janvier, nous avons reçu la visite d’Annick Girardin, Ministre de la mer, à Saint-Quay-Portrieux. L’objectif ? Parler du Brexit et de ses conséquences sur les pêcheurs bretons du littoral nord, apporter des réponses aux élus et commerces touchés afin de les rassurer. Elle aura ainsi visité la criée du port, échangé avec les marins du Fury Breizh. Elle sera enfin montée à bord de la vedette de la SNSM.
La ministre s’est ensuite rendue à une conférence afin d’échanger avec les pêcheurs, les mareyeurs et les représentants de la profession sur les inquiétudes de ces derniers. Un échange productif : les autorisations ont été données afin que les pêcheurs puissent travailler dans les eaux de Guernesey, et que l’État assumerait les pêcheurs dans les eaux de Jersey. D’autres réponses devraient être apportées dans les jours à venir. Aussi, un plan de 24 millions d’euros est consacré aux projets de sentiers littoraux.
La visite de la ministre de la mer a apporté des réponses pertinentes et constructives, des professionnels rassurés. Même si certaines inquiétudes subsistent encore, les réponses ne sauraient tarder. Nous pouvons espérer qu’elles seront à la hauteur des attentes de la profession. Merci à la ministre de sa visite et de se tenir au contact des professionnels locaux. Une connexion du national au local, la force du gouvernement.
Le Trégor et Lannion auront particulièrement été gâtés par le gouvernement en ces fêtes de fin d’années. Trois bonnes nouvelles à vous faire part ici.
Premier cadeau: environ 80 emplois crées à l’IRT B-COM de Lannion
Dans cette structure de recherche technologique, c’est 30 millions d’euros qui ont été injectés. Ainsi, le gouvernement compte développer une offre française « souveraine » pour les réseaux privés de téléphonie mobile 5G et au-delà. De plus, ultime bonne nouvelle, les 239 emplois supprimés de Nokia seront prioritaires dans le recrutement. Un sauvetage partiel dont nous pouvons nous féliciter. Merci au gouvernement de montrer aux territoires qu’ils sont soutenus, et de démontrer ce soutien par des actions se répercutant à un niveau individuel. Le maintien et le renfort de Lannion en tant que ville du numérique attractive.
Deuxième paquet: L’implantation d’un service DGFIP à Lannion
Nous l’avons déjà évoqué sur le site, mais le gouvernement a désigné Lannion comme une des 66 villes de France à accueillir un service de la direction générale des finances publiques. C’est donc 35 à 45 nouveaux agents publics qui s’établiront dans notre magnifique ville du Trégor. En développant son offre de service public, Lannion démontre son attractivité en tant que ville où il fait bon vivre. Une ville en perpétuelle croissance économique et démographique, centrale dans le territoire. Bienvenue aux nouveaux Trégorois !
Le programme des Petites Villes de Demain
Encore une fois sur ce site, nous avons annoncé la sélection de Paimpol, de Tréguier et de Plouha dans le programme des Petites Villes de Demain. Ce programme contribuera à approfondir la dynamisation des territoires par des aides à la numérisation, l’écologie et le soutien aux entreprises. En s’incluant dans le Plan de Relance, les petites villes de demain sont les territoires d’avenir. Le gouvernement a ainsi saisi l’enjeux d’une cohésion nationale par une dynamisation locale. Je me félicite que le Trégor fasse parti de ce tissu national en étant un acteur innovant et attractif dans cet enjeu global, vecteur de lien social.
Je soutiens pleinement les actions nationales ayant un impact local, contribuant au rayonnement de nos villes et de notre circonscription. L’attractivité locale au service de la grandeur nationale. De biens beaux cadeaux pour le Trégor et Lannion en ces temps de fêtes.
J’ai l’honneur d’avoir remis au Premier Ministre, Jean Castex, mon rapport sur la politique publique de la donnée, l’Open data. Ce rapport, nous l’avons voulu très concret et pratique. Nous avons approfondi 10 cas d’usage qui appuient tous nos arguments et montrent où sont les blocages. Le tout dans un esprit de dialogue constructif et contradictoire avec les acteurs concernés. Parmi ces cas, les modèles épidémiologiques de l’Institut Pasteur pour les prévisions Covid ou les statistiques du Ministère de l’intérieur dont nous demandons l’ouverture. La confiance se construit aussi par la transparence et le dialogue avec les citoyens et la société civile.
Nous voulons aligner et renforcer les incitations des acteurs privés à partager leurs #DIG et sécuriser juridiquement leurs démarches volontaires. Aussi, clarifier le droit de réquisition de données privées en cas de crise pour que l’Etat ne reste pas démuni. Encourager la création de hubs de données sectoriels sur le modèle du Health Data Hub. Créer un dispositif de bac à sable expérimental permettant de déroger au RGPD de manière encadrée pour constituer des jeux d’apprentissage et entrainer des Intelligences Artificielles. De même, il s’agira de renforcer l’effectivité du droit d’accès aux documents administratifs via un pouvoir de sanction de la CADA. Renforcer les moyens de la CNIL et son rôle de conseil. Il faudra établir une politique RH ambitieuse dans la fonction publique (formation, structuration des carrières, rémunérations)
Au total, 37 recommandations pour faire entrer la politique de la donnée dans une nouvelle ère: structurer le pilotage et suivi au niveau interministériel via un renforcement et élargissement des missions du réseau des administrateurs ministériels des données, car certaines données d’acteurs privés sont précieuses pour éclairer l’action publique et dynamiser l’économie. La crise du Covid-19 l’a bien montré et les exemples sont nombreux (santé, télécom), mais le partage a été souvent informel et doit être mieux organisé. L’argument de la sécurité est souvent instrumentalisé pour freiner l’ouverture des données et codes sources. Il y a un besoin d’associer l’expertise de l’ANSSI aux décisions. Les chercheurs et startups accèdent plus facilement aux données utiles à leurs projets dans d’autres pays. Il s’agira donc de décentraliser tout cela dans notre État.
Cette politique a besoin de moyens humains, d’agents mieux formés aux enjeux technologiques à tous les niveaux, et d’attirer des talents. Il faut aussi des infrastructures adéquates de partage et circulation de la donnée. Profitons du Plan de relance.
Il est impossible de citer tous les constats de la mission, mais voici les principaux : Un manque de culture de la data. D’où l’intérêt d’ouvrir les données et les codes n’est pas compris par la majorité des acteurs publics. La politique de la donnée est insuffisamment incarnée. La situation est bloquée aujourd’hui, par un manque de portage politique et administratif et un faux débat « pour ou contre l’ouverture ». Il faut ainsi changer de méthode, pas d’objectif.
Le rapport en une phrase ? Notre pays a besoin de plus d’ouverture. en Open data bien sûr, mais aussi en terme de partage et d’accès sécurisé. Des contrôles des données et des codes sources publics, y compris privés comme les DIG.
Je me félicite des actions nationales de dynamisation locale. Dès aujourd’hui, c’est 1000 villes qui bénéficieront du programme » Les petites villes de demain ». 25 villes en Côtes-d’Armor et 3 dans la 5ème circonscription en bénéficieront, dont Paimpol, Plouha et Tréguier. Dans un contexte de crise sanitaire, Il s’agit de dynamiser nos territoires locaux. Plusieurs axes thématiques s’intégreront au plan de relance. Ces 3 communes ont fait valoir leurs qualités afin d’être sélectionnées dans ce programme et je les assure de mon soutien.
Les apports aux communes
Nos villes auront ainsi une forte aide à la numérisation : La création de tiers-lieux du numérique et l’extension de la fibre facilitera l’accès à celui-ci. Ainsi, cela permettra ainsi d’étendre l’inclusion numérique et de lutter contre l’isolement des personnes encore trop présent dans les zones rurales. Ce programme permettra de soutenir le déploiement de la télé-médecine et d’équipes mobiles sur les lieux de vie des personnes âgées.
Aussi, il est porteur d’une volonté écologique et d’accompagnement des territoires dans une transition verte. Plouha, déjà diplômée « Zéro Phyto Durable », bénéficiera donc d’une aide afin d’assurer la continuité de son action. Il s’agira aussi de la rénovation énergétique des bâtiments publics et anciens.
D’autres projets sont de participer à la rénovation et la restauration du patrimoine. Mais aussi d’apporter une aide et un soutien au petites entreprises, PME et TPE afin de les soutenir. Nos commerces durement touchés par la crise pourront ainsi pérenniser leurs activités.
Nous traversons une crise sanitaire sans précédent avec ses conséquences économiques. Ce programme qui mobilise 3Mds sur 6 ans, facilitera les projets de nos territoires dans une perspective de dynamisation locale. Il sera ainsi vecteur de lien social. Cela contribuera à faire de nos communes des lieux attractifs, d’innovation, où il fait bon vivre. Le Club des Petites villes de Demain permettra la mise en relation inter-territoriale et participera à la coopération de nos villes. Le gouvernement a saisi les enjeux d’une cohésion nationale par les dynamiques territoriales. Il a donc mis en place un projet concret d’actions d’avenir. Des actes plus que des mots, le local participant au national et réciproquement.
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