Google s’installe à Lannion pour accompagner la transition numérique

Plus que de travailler dans nos territoires, Google travaillera avec nos territoires

À l’occasion de son déploiement sur le territoire français, Google a prévu son installation à Lannion dans les semaines à venir. C’est dans ce contexte que j’ai eu le plaisir de recevoir Benoit Tabaka, directeur des relations institutionnelles France pour Google, ce lundi 11 juin.

La volonté d’implantation de Google à Lannion n’est pas un hasard et lui permettra de rayonner dans tout le territoire costarmoricain. Il reconnait l’important potentiel de croissance de l’agglomération dans le domaine du numérique. Ses objectifs sont simples : orienter, accompagner et stimuler les divers acteurs dans la transition numérique, au bénéfice de nos entreprises et de la création d’emplois.

Tout d’abord, Google jouera les rôles de conseil et d’orientation auprès des entreprises locales et en particulier celles tournées vers le tourisme et le numérique. Par exemple, vous vous demandez « comment rendre votre commerce plus attractif ? » et ces experts en technologie pourront directement vous orienter sur le sujet. La création d’ateliers numériques sur le terrain permettra à Google d’accompagner de façon directe les acteurs locaux dans leurs démarches commerciales. Ils participeront ainsi à la stimulation du commerce breton en lui donnant des moyens techniques novateurs via des services gratuits.

Afin d’aboutir à un véritable ancrage territorial, Benoit Tabaka a rencontré plusieurs entrepreneurs pour étudier la possibilité d’en faire de prochains partenaires. Google ira même plus loin en soutenant la formation et l’emploi dans le secteur du numérique sur le terrain. Son installation va participer à la stimulation des entreprises mais aussi au dynamisme de l’agglomération. Voilà l’objectif de Google en Bretagne, participer au développement de la région en apportant leur expertise tant aux entrepreneurs qu’aux particuliers.

Parallèlement, ces ateliers seront ouverts au public et proposeront des initiations aux nouvelles technologies afin d’accompagner nos concitoyens dans la transition numérique. Cet accompagnement est particulièrement important quand nous savons qu’environ 13 millions de nos concitoyens sont en difficulté dans leur usage du numérique, dont 6,5 ne sentent pas compétents pour utiliser les outils numériques. De concert avec des initiatives potées par la puissance publique, telle que le chèque culture numérique du projet APTIC, l’implantation du géant du net sur nos territoires devrait permettre une véritable démocratisation des outils numériques auprès de nos concitoyens. Plus que de travailler dans nos territoires, Google travaillera avec nos territoires.

Nous avons également eu l’occasion de discuter de la valorisation du patrimoine qui pourrait s’opérer à l’aide d’une cartographie plus lisible, ceci étant rendu possible par des outils numériques directement implantés sur le terrain (notamment la « street view » à Bréhat ou Beauport).

Par son installation à Lannion, il y a, de la part de cette multinationale, une volonté de proximité plus forte avec nos concitoyens afin de répondre de la manière la plus efficace à leurs demandes en matière de technologie. Je suis ravi d’avoir pleinement pris part à la concrétisation de ce projet et fais le vœu qu’il tienne toutes ses promesses pour le développement du Trégor.

 

Mounir Mahjoubi à la rencontre de l’écosystème numérique trégorois

J’ai été très heureux d’accueillir jeudi dernier à Lannion M. Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé du Numérique. Cette visite s’est déroulée dans le cadre du tour de France de la cyber sécurité organisé par le CyberCercle, club de réflexion sur les enjeux de la sécurité numérique. C’est d’abord à l’occasion de l’ouverture des rencontres parlementaires de la cyber sécurité que le Secrétaire d’État a salué les mérites de notre expertise numérique et a affiché un fort soutien envers le dynamisme du territoire breton. Il s’est montré très optimiste quant à la capacité numérique de la ville de Lannion : avec « son niveau d’innovation extrêmement élevé », elle sera au « démarrage des technologies de demain » selon ses termes. En effet, la cyber sécurité est un secteur trop souvent négligé alors même que la prégnance du cyber-risque va croissant, nécessitant des efforts d’innovation toujours plus important.  L’écosystème numérique trégorois est en pointe pour résoudre ces enjeux.

Lors de notre visite du campus de Nokia à Lannion, nous avons pu échanger longuement avec de nombreux experts des technologies numériques d’avenir. Mounir Mahjoubi a même qualifié le campus de « centre préparant ce que sera l’usage des industries connectées de demain ». Alors que la compagnie est considérée comme un centre de référence sur la 5G et un pôle d’excellence mondial sur la cyber sécurité, les besoins en personnel hautement qualifié restent difficiles à satisfaire. La formation aux métiers du numérique fait figure de grande cause nationale pour le Secrétaire d’État, qui s’est engagé à promouvoir son développement sur notre territoire. En parallèle, il a vivement regretté que trop peu de femmes s’orientent vers les nouvelles technologies, alors même qu’elles ont beaucoup à apporter à l’excellence de ce secteur.

Nous avons poursuivi la visite jusqu’au centre de photonique, où le Secrétaire d’Etat a pu découvrir les étapes de fabrication et les multiples usages innovants de cette fibre optique de pointe. Il n’a pas manqué d’affirmer que le Photonics Park joue un rôle tout à fait unique dans le rayonnement international de la région Bretagne.

C’est avec beaucoup d’optimisme que la matinée s’est achevée au sein de l’entreprise Eco-compteur, considérée comme experte et leader mondiale du comptage des piétons et des cyclistes, où nous avons pu également échanger avec les acteurs de la French Tech et autres entrepreneurs lannionais du numérique.

Puis, en début d’après-midi, nous avons été accueillis par les étudiants du lycée de Pommerit (BTS agricole) et de l’ENSSAT qui nous ont présenté leur projet de Gestionnaire intelligent de prairie, qui leur a permis de remporter le challenge « Smart agri ». Le Secrétaire d’Etat n’a pas caché son enthousiasme : « Ce qui est génial dans ce lycée, c’est que les jeunes sont formés très tôt à envisager tous les usages du numérique, de la production à la commercialisation, donc à être les éleveurs de demain. »

Au final, Mounir Mahjoubi place beaucoup d’espoir dans la ville de Lannion, « unique et attractive aux yeux de nombreux experts internationaux », dont la capacité d’innovation est absolument à encourager pour une véritable « conquête numérique » au service de l’humain.

Lannion et Saint-Brieuc sélectionnées dans le programme Action Cœur de Ville

Communiqué de presse

Le 27 mars 2018

 

Parce qu’il n’y a pas de territoire fort sans ville centre forte, parce qu’il n’y a pas de ville dynamique sans cœur de ville fort, je suis très heureux d’avoir porté avec Jacques Mézard et Julien Denormandie l’éligibilité de Lannion et Saint-Brieuc au programme Action Cœur de Ville.

Dans un travail continu avec le Gouvernement, je me félicite de la sélection des villes de Lannion et de Saint-Brieuc au programme Action Cœur de Ville. C’est le fruit d’échanges multiples que j’ai pu mener auprès du Ministre de la Cohésion des territoires Jacques Mézard et du Secrétaire d’État Julien Denormandie. C’est un plan massif de plus de 5 milliards d’euros sur 5 ans répartis entre : 1,5 Mds€ en faveur d’Action logement, 1,7Mds€ en faveur de la Caisse des Dépôts et Consignations, 1,2mds€ pour l’ANAH, et au moins 1Md€ pour les dotations d’équipement des territoires ruraux et de soutien à l’investissement local.

Le développement de la France passe par les villes moyennes : elles représentent un potentiel majeur pour notre pays. Notre pays a la chance d’avoir un fort maillage de villes dites moyennes : cela représente environ 25% des Français, et beaucoup plus si on élargit ce chiffre à leur aire d’influence. Ces villes ont été secouées depuis des décennies par beaucoup de phénomènes : la désindustrialisation, le renforcement irréversible des métropoles, le regain d’attractivité  des zones rurales ou encore la périurbanisation. Elles sont pourtant créatrices de valeur dans notre pays. Elles portent une partie du développement du pays, aujourd’hui et demain. C’est dans ces villes par exemple, bien plus que dans les métropoles, que le rebond industriel commence à apparaître. Pour les accompagner, elles doivent retrouver des investisseurs, trouver de la ressource, valoriser leur patrimoine qui est un actif que l’on nous envie partout dans le monde. Au-delà des villes, c’est tout le territoire qui les entourent qui se trouve valorisé : si un cœur de ville moyenne se porte bien, c’est l’ensemble du  bassin de vie y compris dans sa composante rurale qui en bénéficie. Action Cœur de Ville est donc un volet essentiel de la politique de cohésion des territoires menée par le gouvernement et la majorité présidentielle.

Le Gouvernement a sélectionné plus de 200 villes, dont Lannion et Saint- car le plan aide les villes qui ont une fonction de centralité importante pour tout un territoire départemental et/ou régional. Nous voulons conforter leur rôle au cœur de leur territoire d’influence et leur donner les moyens de leur développement actuel et futur. La mise en place du programme est immédiate. Concrètement, les préfets vont prendre l’attache des maires pour constituer l’équipe projet et se mettre au travail. Sous 3 mois, ils devront avoir conclu avec chaque ville sélectionnée une convention qui permettra de déclencher les premières actions, sans attendre la conclusion du contrat proprement dit. Dès la convention, les financements pour les actions qui sont déjà mûres pourront être débloqués et entrainer des actions concrètes rapidement dans les villes sélectionnées.

 

 

Rectificatif après le rassemblement de militants pour l’accueil des réfugiés devant ma permanence à Lannion

Rectificatif après le rassemblement de militants pour l’accueil des réfugiés devant ma permanence à Lannion

Le débat avec le collectif « les Gens Heureux » a bien eu lieu ce mercredi 21 février à Lannion, après la projection du film « Atelier de Conversation » de Bernhard Braunstein. J’ai évoqué avec eux le projet de loi Asile et Immigration présenté ce mercredi en Conseil des Ministres par le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.

A la suite du rassemblement de 80 militants du collectif « les Gens heureux d’accueillir des réfugiés à Trégastel et Trébeurden » devant ma permanence de Lannion, j’ai rejoint la projection à 21 heures au Cinéma les Baladins du film « Atelier de Conversation » de Bernhard Braunstein et ai pris part à un débat avec le réalisateur et les spectateurs du film. L’échange s’est ensuite poursuivi de façon informelle, autour d’un verre, avec des spectateurs et le réalisateur Bernhard Braunstein.

Je proposerai à Aurélien Taché, collègue député LREM et rapporteur d’une mission sur l’intégration, la projection de ce film à l’Assemblée nationale.

Membre du Comité de Bassin de Loire-Bretagne en ma qualité de député, j’ai pris part la réunion de la Commission Locale de l’Eau (CLE) du Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Argoat-Trégor-Goëlo à l’UCPT de Paimpol de 18 heures à 20h30.

L’ordre du jour portait sur le rapport d’activité de la CLE en 2017 et la programmation 2018, ainsi que la ressource en eau sur la frange littorale. Il y a urgence à continuer d’agir, et à prévenir sur la qualité et la disponibilité de l’eau, dans un contexte inquiétant de salinisation des nappes phréatiques du littoral.

 

 

 

 

 

Cessation d’activité de l’aéroport de Lannion : notre capacité d’innovation nous permettra d’y faire face

Cessation d’activité de l’aéroport de Lannion : notre capacité d’innovation nous permettra d’y faire face

 

 

Je prends acte de la décision du syndicat mixte de l’aéroport de Lannion de déclarer sans suite la procédure de Délégation de Service Public (DSP) engagée pour l’exploitation de services aériens réguliers entre l’aéroport de Lannion – Côte de Granit Rose et celui de Paris-Orly conduisant à la cessation d’activité de l’aéroport de notre département à compter du 23 mars 2018.

La compagnie délégataire HOP ! Air France a mis le syndicat mixte dans une impasse : les délestages se sont multipliés depuis juillet 2017, entraînant une chute du taux de remplissage moyen de 61% à 28% entre septembre 2016 et 2017. Dans un contexte de dégradation du service assuré par HOP ! Air France, les prévisions d’activité ont été frappées par l’incertitude. La rentabilité économique exigée par les deux entreprises candidates à la DSP 2018 aurait induit une compensation financière bien trop élevée pour les collectivités locales. Cette décision était la seule issue pour les élus.

Le renforcement de l’environnement concurrentiel ferroviaire avec la ligne grande vitesse (LGV) Bretagne Pays de la Loire en juillet 2017 a fini de sceller le destin de l’aéroport de Lannion.

Aujourd’hui, je repense au combat mené par Corinne Erhel et Denis Mer pour la ligne Lannion-Paris. Cette liaison aérienne a servi notre territoire en permettant le développement de notre tissu économique. Je crois à notre capacité d’innovation pour faire face. Désormais, l’enjeu majeur pour la région Grand Ouest est d’améliorer l’accessibilité et les mobilités. Le projet de loi en cours de construction sera l’occasion de revoir les conditions d’émergence et de stabilité des grands projets de mobilité.