France services : labélisation d’un centre à Plouha

France services, c’est la facilitation de l’accès aux services publics. Ces centres dispersés partout en France permettent aux usagers éloignés des services publics d’avoir une aide et un accompagnement dans les démarches administratives. C’est le retour des services publics au sein des territoires. Dans la dernière liste des centres labellisés France services, Nous voyons que la commune de Plouha de notre circonscription a obtenu la labélisation d’un centre.

Où que vous vous trouviez, vous pouvez accéder en moins de 30 minutes à un service public de qualité, offert par des agents formés et disponibles, quel que soit la France services qui vous accueille. Ainsi, un agence France services pourra : vous accompagner dans les démarches administratives quotidiennes et répondre à vos questions. Vous aider dans les démarches en ligne (navigation sur les sites des opérateurs, simulation d’allocations, demande de documents en ligne). Aussi, elle pourra résoudre vos situations plus complexes en s’appuyant sur un correspondant au sein des réseaux partenaires, le cas échéant par un appel vidéo avec l’usager. Enfin, vous mettre à disposition et accompagner l’utilisation d’outils informatiques (création d’une adresse email, impression ou scan de pièces nécessaires à la constitution de dossiers administratifs).

Il y a déjà plus de 1300 centres labellisés en France. Je me félicite de voir l’expansion de l’accès aux services publics, luttant contre l’exclusion, vectrice de lien social. Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, déclarait : « Avec France services, l’État donne accès, partout sur le territoire, à une offre de service public de qualité, garantie par des agents d’accueil qui sont à l’écoute et formés aux différentes démarches administratives. Ce lien humain avec le service public est essentiel et il est complémentaire avec le développement des services en ligne et du numérique partout sur le territoire. « 

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La 5G: enjeux et perspectives

La 5G, c’est quoi ?

La 5G, un progrès technologique majeur de notre époque. Au-delà d’une simple évolution technologique, elle constitue un changement de paradigme porteur d’enjeux et de perspectives. Un débit 10 fois plus important que la 4G, une plus faible latence, une meilleure densification des connexions par une amélioration de la qualité du signal, elle permettra de décongestionner les zones de saturation. C’est donc un meilleur accès au réseau et au numérique que la 5G nous garantit. Dans le cadre de ma mission sur la politique de données et les codes sources, je me félicite que la 5G se développe, facilitant grandement l’open data en accélérant la collecte des données. La 5G fait aussi écho à la volonté d’inclusion numérique à laquelle je tiens. Par une meilleure couverture réseau et un débit renforcé, moins de personnes seront isolées de l’avancée numérique. La 5G a donc des enjeux sociaux, économiques et de maîtrise technologique conséquents à une échelle locale et nationale.

Son apport aux territoires

La 5G, outre son confort pour les utilisateurs, est une victoire pour les territoires. Ainsi, elle permettra une avancée dans les secteurs médicaux, la protection de la population, et les services urbains. Grâce à la 5G, nous assisterons à la mise en place de l’Internet des Objets. C’est-à-dire l’interconnexion des objets numériques. C’est ce qui permettra de faire évoluer nos données dans l’Intelligence Artificielle et dans le Edge Computing. Ce système s’auto-entretiendrait : plus de données à traiter impliquera une plus grande mobilisation des IA. Ainsi, cet Internet des objets se retrouvera dans l’industrie, mais aussi dans les territoires. Par exemple, elle facilitera l’aide au médical, un médecin généraliste pourra suivre un patient à distance grâce à un flux HD, de même que la télésurveillance à domicile. Elle pourra aussi permettre, à long terme, les diagnostics à distance. Elle développera aussi des mesures de protection des populations : SDIS et vidéosurveillance par exemple. Réduisant le temps de latence, la 5G se combine avec l’Internet des objets afin d’offrir de nouveaux services urbains comme les transports individuels et collectifs qui seront plus sous la forme de véhicules connectés. 5G rimera donc avec mobilité connectée.  

La 5G et les technologies immersives

La 5G répondra aussi aux besoins de gestion territoriale, de tourisme et de culture. Elle facilitera l’apport des technologies immersives : réalité augmentée et réalité mixte. Par exemple, la 5G permettra l’émergence de nouvelles technologies dans les secteurs du tourisme en créant de nouvelles expériences pour les clients par la réalisation virtuelle de spectacles culturels et sportifs, comme nous le voyons déjà avec la 4Dx et la réalité virtuelle. Il sera aussi possible d’apporter de nouvelles expériences touristiques dans une ville ou un site touristique. La 5G permettra une révolution du tourisme, une innovation de la perception du voyage et de sa conception. 

Dans les secteurs urbains, les technologies immersives seront aussi un moyen, grâce à la 5G, de former différemment les employés dans les domaines industriels et militaires, de visualiser des maquettes 3D à l’échelle d’un chantier. Aussi, nous pourrons améliorer les conditions d’interactions humaines dans la maintenance des bâtiments et d’équipements publics. La réalité virtuelle combinée à la 5G est donc un moyen d’améliorer les conditions de travail, la formation des services publics ainsi que leur entretien. 

Enfin, en cette période de pandémie de la Covid-19, la 5G et ses apports technologiques créeront de nouvelles façons de simuler des gestions de crises in situ. Notre époque nous apprend en ce moment même que l’avancée technologique est un moyen de lutte contre les crises sanitaires. Cette nouvelle technologie facilitera cette lutte en permettant de mieux préparer nos services de santé, nos territoires, le peuple, donc notre nation. 

La 5G: craintes et interrogations

La 5G fait face à certains questionnements ou interrogations qui peuvent être légitimes.

Le risque numérique

Il existe une crainte vis-à-vis du risque d’espionnage numérique, de faille dans la cyber-sécurité par la dédication de cette dernière à un logiciel qui comporterait lui aussi des failles. Pour la 5G, nous assistons un renforcement du contrôle des autorités françaises sur le déploiement des Télécom (loi n°1019-810), mais aussi l’article R226-1 et suivants du Code pénal qui garantissent une régulation de l’autorisation l’achat et la vente d’équipements de télécommunications susceptibles de permettre l’interception de communications électroniques. Il y a ainsi une prise en compte des conditions de déploiement et d’exploitation des équipements et des puissances étrangères non-Européennes. 

Un autre défi auquel la 5G devra se confronter est la dépendance numérique. En effet, une sur-connexion des services publics, des infrastructures, etc…pourrait occasionner une sur-connexion de l’Homme et être perçue comme un asservissement à la technologie. Il sera ainsi nécessaire de se pencher sur la question de la confiance numérique afin de l’instaurer. 

Impact sur l’Homme et l’environnement

La potentielle nocivité des ondes électromagnétiques est aussi une problématique inquiétant nos citoyens. En cela, des travaux scientifiques ont déterminé des seuils de tolérance qui ont été imposés aux fabricants et aux opérateurs. Tout cela est supervisé sous la surveillance de l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR). 

       Une des plus haute préoccupation vis-à-vis de la 5G se trouve dans son impact environnemental. Tout d’abord, celle-ci se révèle moins énergivore que la 4G car elle utilise des bandes de fréquence plus basses. Ensuite, les innovations sur les antennes permettent de limiter la consommation énergétique nécessaire. L’Arcep a sollicité différentes autorités publiques ainsi que des associations afin d’établir une étude plus complète à moyen-terme. Les organismes étatiques feront tout pour que l’avancée technologique se fasse dans le respect de l’environnement et de ses problématiques. Nous voyons aussi plusieurs initiatives émerger comme un Yuka du numérique permettant aux citoyens de se rendre compte de l’impact de leurs habitudes. Ils pourront ainsi modifier leur mode de consommation. L’effort individuel rejoindra l’effort collectif. 

Conclusion

            La 5G est donc une avancée technologique importante dans le sens où elle permettra d’importantes innovations dans les secteurs territoriaux, du public, de l’industrie, du médical et même du tourisme. C’est aussi un confort supplémentaire pour l’utilisateur numérique. C’est aussi une technologie créatrice de lien social par son interconnexion, promouvant l’inclusion numérique. Économiquement, c’est un élément de compétitivité et d’attractivité essentiel. Nous devons relever ce défi numérique en estimant les besoins des utilisateurs, du grand public, des entreprises et en imaginant les services de demain. La 5G est le défi de l’avenir, de la connexion des gens entre eux, des gens aux objets, et des objets aux objets. Actuellement et plus que jamais, nous devons nous unir avec notre futur. La 5G est ce réseau qui reconnectera l’humain aux autres. Je suis fier d’assister à l’émergence d’un tel enjeu que nous saurons relever tous ensemble. 

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Lannion et Saint-Brieuc sélectionnées dans le programme Action Cœur de Ville

Communiqué de presse

Le 27 mars 2018

 

Parce qu’il n’y a pas de territoire fort sans ville centre forte, parce qu’il n’y a pas de ville dynamique sans cœur de ville fort, je suis très heureux d’avoir porté avec Jacques Mézard et Julien Denormandie l’éligibilité de Lannion et Saint-Brieuc au programme Action Cœur de Ville.

Dans un travail continu avec le Gouvernement, je me félicite de la sélection des villes de Lannion et de Saint-Brieuc au programme Action Cœur de Ville. C’est le fruit d’échanges multiples que j’ai pu mener auprès du Ministre de la Cohésion des territoires Jacques Mézard et du Secrétaire d’État Julien Denormandie. C’est un plan massif de plus de 5 milliards d’euros sur 5 ans répartis entre : 1,5 Mds€ en faveur d’Action logement, 1,7Mds€ en faveur de la Caisse des Dépôts et Consignations, 1,2mds€ pour l’ANAH, et au moins 1Md€ pour les dotations d’équipement des territoires ruraux et de soutien à l’investissement local.

Le développement de la France passe par les villes moyennes : elles représentent un potentiel majeur pour notre pays. Notre pays a la chance d’avoir un fort maillage de villes dites moyennes : cela représente environ 25% des Français, et beaucoup plus si on élargit ce chiffre à leur aire d’influence. Ces villes ont été secouées depuis des décennies par beaucoup de phénomènes : la désindustrialisation, le renforcement irréversible des métropoles, le regain d’attractivité  des zones rurales ou encore la périurbanisation. Elles sont pourtant créatrices de valeur dans notre pays. Elles portent une partie du développement du pays, aujourd’hui et demain. C’est dans ces villes par exemple, bien plus que dans les métropoles, que le rebond industriel commence à apparaître. Pour les accompagner, elles doivent retrouver des investisseurs, trouver de la ressource, valoriser leur patrimoine qui est un actif que l’on nous envie partout dans le monde. Au-delà des villes, c’est tout le territoire qui les entourent qui se trouve valorisé : si un cœur de ville moyenne se porte bien, c’est l’ensemble du  bassin de vie y compris dans sa composante rurale qui en bénéficie. Action Cœur de Ville est donc un volet essentiel de la politique de cohésion des territoires menée par le gouvernement et la majorité présidentielle.

Le Gouvernement a sélectionné plus de 200 villes, dont Lannion et Saint- car le plan aide les villes qui ont une fonction de centralité importante pour tout un territoire départemental et/ou régional. Nous voulons conforter leur rôle au cœur de leur territoire d’influence et leur donner les moyens de leur développement actuel et futur. La mise en place du programme est immédiate. Concrètement, les préfets vont prendre l’attache des maires pour constituer l’équipe projet et se mettre au travail. Sous 3 mois, ils devront avoir conclu avec chaque ville sélectionnée une convention qui permettra de déclencher les premières actions, sans attendre la conclusion du contrat proprement dit. Dès la convention, les financements pour les actions qui sont déjà mûres pourront être débloqués et entrainer des actions concrètes rapidement dans les villes sélectionnées.