Aides et Covid-19 #1: Le chômage partiel en Bretagne

Je me félicite de faire partie du pays d’Europe qui aura le plus aidé les entreprises lors de ce deuxième confinement difficile à vivre pour nos commerces. Le chômage partiel en est un bel exemple : en Bretagne, environ 620.000 salariés ont ainsi été mis au chômage partiel. Leurs salaires ont été pris en charge totalement ou partiellement par l’État. Ainsi, le chômage partiel a contribué à sauver leurs emplois et à soulager de cette charge financière les commerçants en difficulté.

Qwant prévoit de s’implanter à Lannion

« De nombreuses collaborations à venir grâce à un écosystème rare à Lannion »

J’ai eu le plaisir d’accueillir jeudi dernier l’équipe de Qwant, le nouveau moteur de recherche français qui envisage de s’installer à son tour à Lannion. Ils ont été agréablement surpris de découvrir une ville dans laquelle l’innovation numérique est intense et fait de celle-ci un lieu propice à l’expérimentation. Alors même que la start-up assume pleinement sa dimension européenne, il veut mettre en valeur nos territoires en commençant par la Corse et la Bretagne.

Éric Léandri, le fondateur de Qwant propose une solution alternative aux principaux moteurs de recherche de l’Internet, au premier rang desquels le géant du net Google.

Qwant fait du respect de la vie privée, le pilier du bon fonctionnement de son modèle. Sa politique de confidentialité est d’ailleurs très claire à ce sujet : « Lorsque vous utilisez Qwant comme moteur de recherche, nous ne mettons sur votre navigateur aucun cookie qui permettrait de vous reconnaître à chaque utilisation ou de vous suivre partout sur Internet. Nous n’utilisons aucun dispositif de traçage. Nous ne collectons et ne conservons aucun historique des recherches. Lors d’une requête, celle-ci est immédiatement anonymisée dans la mesure où elle est dissociée de votre adresse IP, en conformité avec les préconisations de la CNIL. En bref, ce que vous faites avec Qwant reste votre vie privée et nous ne voulons pas le savoir. »

 

Aperçu de la dernière version de Qwant

Le moteur de recherche européen, qui innove dans la manière d’utiliser Internet, ne cesse de gagner des parts de marché et devient même l’un des 1000 sites les plus consultés à l’international. L’équipe de Qwant coopère uniquement avec des entreprises qui respectent le RGPD et les données personnelles des utilisateurs. La règle phare de Qwant est en effet ainsi formulée : « Oui sur les données, non sur les données personnelles », une manière d’insister sur leur volonté de participer à la révolution numérique tout en respectant la liberté des individus.

Nous avons longuement échangé sur l’écosystème de la technopole avec les directeurs de laboratoires et les maîtres de conférences de l’Enssat et de l’IUT Lannion, qui n’ont pas manqué d’arguments quant à l’attractivité de notre territoire.  Le réseau LTE de la plateforme « Test & Plug » basée à Nokia permet en effet de réaliser des expérimentations sur l’IoT dans des conditions bien meilleures qu’ailleurs en France. A l’issue de ces discussions, une potentielle coopération entre Qwant et Nokia, bien implanté dans les terres lannionaises, a été évoquée pour travailler sur certaines innovations liées à la 5G. La philosophie similaire des deux entreprises quant à la cybersécurité favorise tout autant cette collaboration.

Aujourd’hui, la quasi-totalité des smartphones vendus en France et en Europe sont équipés d’un système d’exploitation mobile iOS ou Android imposant par défaut le même moteur de recherche à leurs utilisateurs. De plus, il collecte et analyse l’intégralité des données de chaque individu. C’est pour contrer cette logique et déverrouiller les freins à une juste concurrence que j’ai porté, il y a quelques mois, un amendement qui a été adopté après plusieurs réécritures. Il s’agit de permettre aux fabricants de smartphones de mettre en avant des moteurs de recherche alternatifs aux acteurs implantés historiquement dans les terminaux mobiles, et notamment ceux qui permettent de mieux protéger les données personnelles des utilisateurs. C’est pourquoi je me sens particulièrement concerné par l’essor de Qwant et me réjouirais qu’il concrétise ses projets lannionais.

L’innovation au service du bien commun, telle est la devise du numérique que la France porte en Europe. Et gageons que notre voix singulière ne manquera pas de retentir à mesure que nos pépites gagneront en importance.

 

 

« Paimpol. Une année de mandat défendu au micro »

Pour consulter l’article en intégralité : http://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/paimpol/paimpol-une-annee-de-mandat-defendu-au-micro-22-06-2018-12004222.php

L’édition du Télégramme du 22 juin 2018 revient sur la réunion publique que j’ai eu l’immense plaisir d’animer jeudi dernier. Après 99 lois votées, 1330 heures de débats en commission, 1041 heures de débats en hémicycle, ce rassemblement a été l’occasion de dresser mon bilan annuel en tant que député de Lannion-Paimpol mais surtout d’apporter des réponses aux trégorois présents. Nous avons pu aborder un grand nombre de sujets : les questions maritimes, agricoles, de santé et sociales (CSG, APL etc.).

Déplacement d’Emmanuel Macron en Bretagne

« La Bretagne doit être un laboratoire pour imaginer les politiques publiques de demain »

Lors de la visite du Président de la République en terres costamoricaines, j’ai eu l’honneur de faire partie de la délégation présidentielle. À cette occasion, j’ai pu échanger longuement avec le chef de l’Etat et aborder les différentes questions énergétique, agricole, d’accessibilité et de mobilité qui préoccupent les élus bretons. En témoigne la lettre ouverte parue dans la presse quelques jours auparavant.

Le mercredi, à l’issue de sa visite au Cap Fréhel de Saint Brieuc, le Président Macron a confirmé la mise en œuvre des six projets de parcs éoliens prévus au large de la côte bretonne pour 2023. Le projet « éolien en mer » prévoit un site de 62 éoliennes qui permettront, grâce à une puissance de 500 mégawatts, l’alimentation en électricité pour 850 000 habitants. Ce projet marque la fin de la dépendance énergétique bretonne et une véritable transition vers les énergies renouvelables. Un rapprochement des conditions de marché est par ailleurs rendu possible grâce à la réduction de 40% des subventions publiques, confirmée après de longues négociations avec les industriels, ce qui devrait s’en ressentir d’autant sur le niveau de la fiscalité locale. Enfin, la prise en charge des coûts de raccordement par RTE permettra une répercussion de la baisse des tarifs jusqu’à la facture du consommateur. Le Président Macron a conclu sa visite en déclarant que « la Bretagne allait devenir, non plus une pointe avancée mais une plaque tournante des énergies renouvelables ».

Par ailleurs, Corinne Erhel et grand nombre de trégorois se sont battus pendant près de quatre ans contre l’extraction de sable en baie de Lannion. Ces nombreux militants ont d’ailleurs exprimé leur mécontentement sur les plages, en mer ou à travers des pétitions de plus de 150 000 signatures. Pleinement en phase avec ces revendications, je me suis saisi du sujet dès le premier jour de mon élection, et j’ai notamment fait en sorte qu’une délégation d’élus bretons puisse se rendre à Bercy pour discuter des compromis possibles. Au final, le chef de l’État a voulu combiner le souci environnemental et les intérêts du groupe Roullier, et en a conclu que « les conditions d’exploitations [n’étaient] aujourd’hui pas satisfaisantes ». Par conséquent, les négociations sont engagées pour une sortie définitive et le Président a pour le moment, annoncé un gel du projet. C’est une belle annonce que de tourner définitivement la page de ce dossier. J’avais une dette morale de prolonger l’action de Corinne Erhel et me réjouis d’une issue qui lui fait honneur.

Enfin, Emmanuel Macron a prononcé un discours jeudi à Quimper où il a présenté le « pacte girondin » qu’il avait déjà évoqué pendant sa campagne. L’objectif de ce projet est d’« adapter notre organisation collective entre l’État et les Régions [et] rompre avec une vision jacobine » pour une meilleure efficacité de l’action publique. Il prévoit, par la modification de l’article 72 de la Constitution, un droit à la différenciation territoriale qui consistera en la délégation des compétences vers les régions. Ainsi, le Président propose un « pacte breton » pour renforcer la décentralisation de cette « région exemplaire qui réussit ce qu’elle entreprend ». Cette initiative participera à la valorisation de notre territoire qui gagnera en autonomie et favorisera les initiatives locales. La Bretagne doit être un laboratoire pour imaginer les politiques publiques de demain.

Le Président était également attendu sur la question des infrastructures de transport et des mobilités. Le pacte d’accessibilité initié par les élus locaux bretons demande en effet la poursuite de la modernisation du réseau ferroviaire et des aéroports bretons. Sensible à ces revendications, Emmanuel Macron a notamment confirmé l’ouverture d’études pour une nouvelle ligne entre Rennes et Redon pour gagner du temps entre la capitale bretonne et les villes de Bretagne sud jusqu’à Quimper. En ce qui concerne l’axe ferroviaire nord, un nouveau train pourrait réduire à 3 h 17 le temps de trajet entre Paris et Brest. Enfin, pour compenser le manque d’aéroports dans la région, une modernisation de la ligne au sud de Paris qui mène à Orly est prévue pour faciliter l’accès des voyageurs bretons.

Emmanuel Macron a terminé son intervention en louant le dynamisme culturel breton rappelant la richesse de sa langue et de ses nombreux festivals. Finalement, la visite du Président de la République sur nos côtes bretonnes est un véritable coup d’envoi de la mise en œuvre des mesures promises pendant la campagne pour désenclaver et dynamiser l’intégralité du territoire breton. Je resterai pleinement mobilisé pour que les annonces faites trouvent toutes les traductions concrètes nécessaires.

 

 

 

 

Google s’installe à Lannion pour accompagner la transition numérique

Plus que de travailler dans nos territoires, Google travaillera avec nos territoires

À l’occasion de son déploiement sur le territoire français, Google a prévu son installation à Lannion dans les semaines à venir. C’est dans ce contexte que j’ai eu le plaisir de recevoir Benoit Tabaka, directeur des relations institutionnelles France pour Google, ce lundi 11 juin.

La volonté d’implantation de Google à Lannion n’est pas un hasard et lui permettra de rayonner dans tout le territoire costarmoricain. Il reconnait l’important potentiel de croissance de l’agglomération dans le domaine du numérique. Ses objectifs sont simples : orienter, accompagner et stimuler les divers acteurs dans la transition numérique, au bénéfice de nos entreprises et de la création d’emplois.

Tout d’abord, Google jouera les rôles de conseil et d’orientation auprès des entreprises locales et en particulier celles tournées vers le tourisme et le numérique. Par exemple, vous vous demandez « comment rendre votre commerce plus attractif ? » et ces experts en technologie pourront directement vous orienter sur le sujet. La création d’ateliers numériques sur le terrain permettra à Google d’accompagner de façon directe les acteurs locaux dans leurs démarches commerciales. Ils participeront ainsi à la stimulation du commerce breton en lui donnant des moyens techniques novateurs via des services gratuits.

Afin d’aboutir à un véritable ancrage territorial, Benoit Tabaka a rencontré plusieurs entrepreneurs pour étudier la possibilité d’en faire de prochains partenaires. Google ira même plus loin en soutenant la formation et l’emploi dans le secteur du numérique sur le terrain. Son installation va participer à la stimulation des entreprises mais aussi au dynamisme de l’agglomération. Voilà l’objectif de Google en Bretagne, participer au développement de la région en apportant leur expertise tant aux entrepreneurs qu’aux particuliers.

Parallèlement, ces ateliers seront ouverts au public et proposeront des initiations aux nouvelles technologies afin d’accompagner nos concitoyens dans la transition numérique. Cet accompagnement est particulièrement important quand nous savons qu’environ 13 millions de nos concitoyens sont en difficulté dans leur usage du numérique, dont 6,5 ne sentent pas compétents pour utiliser les outils numériques. De concert avec des initiatives potées par la puissance publique, telle que le chèque culture numérique du projet APTIC, l’implantation du géant du net sur nos territoires devrait permettre une véritable démocratisation des outils numériques auprès de nos concitoyens. Plus que de travailler dans nos territoires, Google travaillera avec nos territoires.

Nous avons également eu l’occasion de discuter de la valorisation du patrimoine qui pourrait s’opérer à l’aide d’une cartographie plus lisible, ceci étant rendu possible par des outils numériques directement implantés sur le terrain (notamment la « street view » à Bréhat ou Beauport).

Par son installation à Lannion, il y a, de la part de cette multinationale, une volonté de proximité plus forte avec nos concitoyens afin de répondre de la manière la plus efficace à leurs demandes en matière de technologie. Je suis ravi d’avoir pleinement pris part à la concrétisation de ce projet et fais le vœu qu’il tienne toutes ses promesses pour le développement du Trégor.