L’extraction de sable en baie de Lannion, c’est fini – Ouest France

​Selon le député Éric Bothorel, la Compagnie armoricaine de navigation a décidé de procéder à l’arrêt définitif des travaux miniers sur la concession des sables coquilliers en baie de Lannion (Côtes-d’Armor). En 2016, l’extraction avait entraîné une levée de boucliers dans le Trégor.

Dimanche 11 septembre 2016 : Environ 4 000 personnes manifestent dans le centre de Lannion (Côtes-d’Armor) pour protester contre l’extraction de sable dans la baie par la Compagnie Armoricaine de Navigation (CAN ).
Dimanche 11 septembre 2016 : Environ 4 000 personnes manifestent dans le centre de Lannion (Côtes-d’Armor) pour protester contre l’extraction de sable dans la baie par la Compagnie Armoricaine de Navigation (CAN ). | DAVID ADEMAS/OUEST FRANCE

Lire l’article sur le site de Ouest France.

L’extraction de sable en baie de Lannion est un dossier définitivement enterré. C’est ce qu’indique le député LREM de 5circonscription Éric Bothorel dans un communiqué de presse, ce vendredi 28 janvier 2022. Je salue la décision de la Compagnie armoricaine de navigation de procéder à l’arrêt définitif des travaux miniers sur la concession de sables coquilliers, de la pointe d’Armor à Lannion.​ Ce que la CAN, filiale du groupe Roullier, a annoncé au préfet du Finistère le 4 novembre 2021, selon le parlementaire.

Hommage à Corinne Erhel

L’extraction de sable en baie de Lannion avait rencontré, dès 2009, une forte opposition tant de la population, que des associations environnementales et des élus locaux. Parmi eux, la députée Corinne Erhel, décédée brutalement en 2017. Éric Bothorel, qui lui a succédé, a tenu à rendre hommage à celle qui avait fait sien cet engagement de représentations des intérêts d’un territoire qu’elle chérissait et que j’ai désormais le plaisir de servir​. Vent debout, les Trégorrois avaient manifesté par milliers en 2015 et 2016.

Le sujet est devenu un dossier politique. Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, avait signé en 2015 le décret autorisant la Can à procéder à l’extraction, avant de faire machine arrière trois ans plus tard. Devenu Président de la République, il avait en effet annoncé en 2018 que les conditions d’exploitation n’étaient pas satisfaisantes ».

La Can avait porté l’affaire en justice, réclamant 4 millions d’indemnisation à l’État, estimant avoir subi un préjudice. Le 19 octobre 2020, le Conseil d’État l’a déboutée de sa demande.

Lire l’article sur le site de Ouest France.