Energies marines renouvelables : L’urgence d’agir

Alors que la publication de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) est imminente, la place accordée aux énergies marines renouvelables doit être réaffirmée.

C’est pourquoi, à l’initiative des députés Eric Bothorel, Didier Le Gac, Jimmy Pahun et Gwendal Rouillard, des députés de toutes sensibilités politiques et les acteurs de la filière, ont décidé, lors d’une réunion mercredi à l’Assemblée nationale, de lancer un appel au Président de la République en faveur des énergies marines renouvelables : éolien offshore posé, flottant et hydrolien.

En effet, les énergies marines renouvelables disposent de tous les atouts pour constituer l’un des piliers de la transition énergétique dans le secteur de l’électricité, au même titre que l’hydroélectricité, l’éolien terrestre et le solaire photovoltaïque.

En outre, la France dispose du 2ème espace maritime mondial et l’Etat a soutenu pendant plus de dix ans la recherche et l’innovation dans le secteur.

Des investissements majeurs pour des projets d’envergure ont été initiés avec le soutien des collectivités territoriales, des régions et des ports.

Aujourd’hui l’avenir des énergies marines renouvelables en France dépend des décisions que le Gouvernement doit prendre dans les prochains jours pour la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE).

C’est en effet l’Etat, et lui seul, comme l’a rappelé le Président de la République à Quimper le 21 juin dernier, qui a la capacité de pérenniser la filière en planifiant dès maintenant les futurs projets et en donnant de la visibilité pour de nouveaux appels d’offres.

Sans cette implication de l’Etat, aucun nouveau parc ne verra le jour d’ici 2030, ce qui placera notre pays en-deçà des objectifs fixés par la loi de 2015 et des engagements européens.

Un savoir-faire unique et des investissements massifs se sont constitués dans ce secteur depuis 10 ans. Rien ne justifierait que la France manque ce rendez-vous majeur en matière environnementale, énergétique et industrielle.

Comme l’avait dit le Président de la République sur ces sujets à Quimper le 21 juin dernier : « L’heure est maintenant à l’action ».

Lannion et Saint-Brieuc sélectionnées dans le programme Action Cœur de Ville

Communiqué de presse

Le 27 mars 2018

 

Parce qu’il n’y a pas de territoire fort sans ville centre forte, parce qu’il n’y a pas de ville dynamique sans cœur de ville fort, je suis très heureux d’avoir porté avec Jacques Mézard et Julien Denormandie l’éligibilité de Lannion et Saint-Brieuc au programme Action Cœur de Ville.

Dans un travail continu avec le Gouvernement, je me félicite de la sélection des villes de Lannion et de Saint-Brieuc au programme Action Cœur de Ville. C’est le fruit d’échanges multiples que j’ai pu mener auprès du Ministre de la Cohésion des territoires Jacques Mézard et du Secrétaire d’État Julien Denormandie. C’est un plan massif de plus de 5 milliards d’euros sur 5 ans répartis entre : 1,5 Mds€ en faveur d’Action logement, 1,7Mds€ en faveur de la Caisse des Dépôts et Consignations, 1,2mds€ pour l’ANAH, et au moins 1Md€ pour les dotations d’équipement des territoires ruraux et de soutien à l’investissement local.

Le développement de la France passe par les villes moyennes : elles représentent un potentiel majeur pour notre pays. Notre pays a la chance d’avoir un fort maillage de villes dites moyennes : cela représente environ 25% des Français, et beaucoup plus si on élargit ce chiffre à leur aire d’influence. Ces villes ont été secouées depuis des décennies par beaucoup de phénomènes : la désindustrialisation, le renforcement irréversible des métropoles, le regain d’attractivité  des zones rurales ou encore la périurbanisation. Elles sont pourtant créatrices de valeur dans notre pays. Elles portent une partie du développement du pays, aujourd’hui et demain. C’est dans ces villes par exemple, bien plus que dans les métropoles, que le rebond industriel commence à apparaître. Pour les accompagner, elles doivent retrouver des investisseurs, trouver de la ressource, valoriser leur patrimoine qui est un actif que l’on nous envie partout dans le monde. Au-delà des villes, c’est tout le territoire qui les entourent qui se trouve valorisé : si un cœur de ville moyenne se porte bien, c’est l’ensemble du  bassin de vie y compris dans sa composante rurale qui en bénéficie. Action Cœur de Ville est donc un volet essentiel de la politique de cohésion des territoires menée par le gouvernement et la majorité présidentielle.

Le Gouvernement a sélectionné plus de 200 villes, dont Lannion et Saint- car le plan aide les villes qui ont une fonction de centralité importante pour tout un territoire départemental et/ou régional. Nous voulons conforter leur rôle au cœur de leur territoire d’influence et leur donner les moyens de leur développement actuel et futur. La mise en place du programme est immédiate. Concrètement, les préfets vont prendre l’attache des maires pour constituer l’équipe projet et se mettre au travail. Sous 3 mois, ils devront avoir conclu avec chaque ville sélectionnée une convention qui permettra de déclencher les premières actions, sans attendre la conclusion du contrat proprement dit. Dès la convention, les financements pour les actions qui sont déjà mûres pourront être débloqués et entrainer des actions concrètes rapidement dans les villes sélectionnées.

 

 

Replay Ça vous regarde – Débat « Données personnelles : Cliquez, vous êtes fichés ! »

J’étais l’invite d’Arnaud Ardoin sur LCP pour un débat dans l’émission Ça Vous Regarde. Le thème de l’émission portait sur le projet de loi relatif à la protection des données personnelles adopté la veille en première lecture.

Je suis revenu sur l’amendement que j’ai porté en séance relatif au libre choix par les utilisateurs du navigateur et du moteur de recherche.

Le débat est disponible en replay ci-dessous.

Débat sur LCP sur la protection des données personnelles jeudi 8 février à 19h30

Je vous donne rendez-vous demain soir à 19h30 sur @LCP pour un débat sur la protection des données personnelles et le projet de loi en discussion à l’Assemblée nationale. Je débattrai face à Tris Acatrinei (Projet Arcadie), Philippe Gosselin (député) et Gaspard Koenig (Génération Libre).

Tribune – La neutralité du Net est un principe intangible, l’Europe ne doit céder en rien

Retrouvez ci-dessous la tribune que j’ai co-signé avec ma collègue Paula Forteza dans le Huffington Post sur la neutralité du Net.

Alors que la Federal Communications Commission (FCC) a mis un terme à la neutralité du Net aux Etats-Unis, en renonçant à la règle selon laquelle tous les contenus doivent circuler à la même vitesse et sans discrimination au sein du cyberespace, il nous apparaît essentiel, en tant qu’élus de la Nation, de réaffirmer avec force notre attachement à ce principe intangible.

La décision de la FCC ne devrait pas avoir d’impact direct en Europe, où la réglementation fait figure de modèle en ce qu’elle a permis de supprimer toutes les éventuelles pratiques de blocage et de bridage techniques par les FAI. Il faut s’en féliciter. Seulement, il serait regrettable que le précédent américain conduise à légitimer un discours, de plus en plus récurrent, qui consiste à présenter la neutralité du Net comme un obstacle à l’investissement dans les réseaux et au développement des services numériques.

Aujourd’hui, avec la montée en puissance des data analytics conjuguée à la généralisation des smartphones et du profilage algorithmique des préférences de consommation, le risque d’une très forte personnalisation des contenus sur internet est manifeste.

Cette mise en danger de facto de la neutralité du Net doit retenir toute notre attention. L’application imminente du RGPD devrait offrir des garanties substantielles aux internautes, aussi bien en termes de protection de la vie privée que sur leur possibilité de formuler un consentement libre et éclairé quant au traitement de leurs données personnelles. Il conviendra de veiller avec la plus grande rigueur à ce que la transposition en droit français des points sur lesquels les Etats européens disposent d’une marge d’appréciation ne vienne en rien amoindrir ces garanties.

Le combat pour un numérique pour tous, à la fois libre et juste, continue et nous serons pleinement mobilisés pour que l’Europe ne cède en rien sur les valeurs qui constituent son identité.