J’ai accueilli Laure de La Raudière, présidente de l’ARCEP, à Lannion.

Les 7 et 8 octobre derniers, j’ai eu le plaisir de recevoir Laure de La Raudière, présidente de l’ARCEP, à Lannion. L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques, des Postes et de la distribution de la presse (ARCEP), est, comme j’aime la qualifier, le « gendarme des télécoms ». 

Chargée notamment de superviser les déploiements d’infrastructures numériques sur l’ensemble du territoire national, sa venue était dédiée à la rencontre de différents acteurs locaux, élus et entreprises, afin de comprendre leurs besoins et de réaliser un état des lieux du déploiement de la 5G sur le territoire.

Nous avons entamé la visite par un échange avec plusieurs maires de la circonscription au sein des locaux de Lannion Trégor Communauté (LTC), en présence de Joël Le Jeune son président. Laure et moi avons pris le temps d’écouter les freins liés aux déploiements des antennes sur chaque commune, les retours de leurs administrés, le respect de la loi littoral, etc. Enfin, nous avons entendu les besoins de ces communes en raccordement à un réseau plus rapide, le déploiement nécessaire de la fibre pour les entreprises et les habitants. Je suis convaincu que cet échange entre Laure de La Raudière et certains maires de LTC fût très instructif pour chaque participant, chacun proposant des solutions pour parvenir à la meilleure couverture réseau possible.

Forts de ces premières discussions, nous avons rencontré Estelle Keraval et Alain Le Bouffant, respectivement directrice et président de la Technopole Anticipa. Accompagnés de Vincent Marcatté (Directeur de l’open innovation d’Orange Labs), de Bertrand Guilbaud (Directeur Général de l’Institut de Recherche Technologique b<>com) et de Mathieu Lagrange (Directeur Réseaux & Sécurité IRT b<>com), nous avons présenté l’écosystème entrepreneurial de notre territoire d’innovation et d’expérimentation, et abordé le futur de la technopole.

Copeeks et Apizee, qui forment deux exemples concrets de start-up présentes localement, ont ensuite démontré leurs savoir-faire grâce à des mises en situation. Gwenaël Le Lay, fondateur de la société Copeeks, qui développe l’intégration des technologies dans la production animale, a fait part à la présidente de l’ARCEP de l’importance de la couverture réseau des zones rurales afin de permettre aux exploitants agricoles de maintenir leur compétitivité sur le marché en modernisant leur production. Le robot de Copeeks analyse de multiples données dans les élevages pour permettre à l’exploitant de réaliser des économies sur l’énergie, de nourrir les animaux au bon moment ou de veiller à leur bien-être, par exemple.

 Chez Apizee, c’est la 5G qui est attendue. L’entreprise qui travaille sur des solutions de visioconférences et visio-assistance, en a notamment besoin pour travailler avec des vidéos plus lourdes comme de la 360 degrés. Nous avons pu assister à un exercice grandeur nature avec la simulation d’un incendie sur un camion avitailleurs à l’aérodrome de Lannion. Depuis notre salle de contrôle, nous avons pu observer le sinistre et interpréter des décisions grâce à la transmission vidéo, relayée par un drone en direct, d’un opérateur sur l’incident. 

Je me réjouis d’avoir accueilli sur ma circonscription Laure de la Raudière accompagnée de membres de l’ARCEP. Les rencontres avec des acteurs moteurs du territoire, qui ont pu interpeller le gendarme des télécoms sur leurs besoins pour préparer le numérique de demain et rester compétitifs aux niveaux national et international, ont été passionnants et riches. Une nécessité pour notre territoire, dont le retour d’expérience ne devrait pas manquer d’inspirer l’ARCEP dans l’exercice de ses missions nationales.

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