« Paimpol. Une année de mandat défendu au micro »

Pour consulter l’article en intégralité : http://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/paimpol/paimpol-une-annee-de-mandat-defendu-au-micro-22-06-2018-12004222.php

L’édition du Télégramme du 22 juin 2018 revient sur la réunion publique que j’ai eu l’immense plaisir d’animer jeudi dernier. Après 99 lois votées, 1330 heures de débats en commission, 1041 heures de débats en hémicycle, ce rassemblement a été l’occasion de dresser mon bilan annuel en tant que député de Lannion-Paimpol mais surtout d’apporter des réponses aux trégorois présents. Nous avons pu aborder un grand nombre de sujets : les questions maritimes, agricoles, de santé et sociales (CSG, APL etc.).

Communiqué – Finances locales à Paimpol : une mise au point nécessaire

Communiqué de presse

9 février 2018

Finances locales : une mise au point nécessaire

L’édition de Ouest France du 9 février 2018 revient sur les propos tenus par M. Jean-Yves de Chaisemartin, Maire de Paimpol, lors du débat d’orientation budgétaire qui a réuni les membres du conseil municipal.

Pour M. de Chaisemartin : « Nos moyens dépendent d’un acteur, l’Etat. Après dix ans de crise, de récession, la conjoncture change, le chômage baisse, la croissance repart… mais la baisse des dépenses publiques reste prévue. » S’en suit une phrase du quotidien insinuant que les difficultés financières de la commune trouveraient leur origine dans une baisse des dotations étatiques et certaines imprécisions autour de la compensation de la suppression de la taxe d’habitation.

Une mise au point est nécessaire, et quiconque aura sérieusement suivi les débats budgétaires de l’automne peut en attester. Pour ce faire, il suffit de se reporter aux orientations budgétaires prévues dans la mission « Relations avec les collectivités territoriales » du projet de loi de finances pour 2018.

Plusieurs éléments nuanceront un constat trop alarmiste. Ainsi :

  • La stabilité des concours financiers de l’Etat aux collectivités est garantie pour la première fois depuis 7 ans ; et la dotation globale de fonctionnement est stabilisée à +0,4% (contre une réduction de 25% entre 2012 et 2017) ;
  • Le soutien à l’investissement des communes est stabilisé à hauteur de 1,85 milliards d’euros, à travers la pérennisation de plusieurs fonds et dotations, et notamment de la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) et de la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) ;
  • Des amendements LaREM ont permis une meilleure péréquation et une prise en compte des besoins des collectivités pouvant rencontrer des difficultés, comme les communes rurales, nouvelles ou nécessitant des rénovations urbaines importantes ;
  • La réforme de la taxe d’habitation, impôt socialement et territorialement injuste, sera compensée à l’euro près et donc sans impact sur les ressources des collectivités. L’ensemble des hypothèses de compensation sont actuellement étudiées par la mission conduite par M. Alain Richard, sénateur du Val d’Oise, qui rendra son rapport courant avril. Gardons-nous ici d’en tirer des conclusions hâtives.

En cette matière, comme dans toutes les autres, chacun gagnerait sans doute à se confronter à l’objectivité des faits afin d’agir en responsabilité au service d’un débat dépassionné.

 

Faire de la Bretagne un fleuron des énergies marines renouvelables

Communiqué du 23 novembre 2017

Ce mardi 21 novembre, j’ai été reçu au ministère de la Transition écologique et solidaire par Monsieur Xavier Ploquin, Conseiller en charge de l’énergie, de l’industrie et de l’innovation et Monsieur Laurent Grave-Raulin, Conseiller parlementaire et relations avec les élus, au sein du cabinet de Monsieur le Ministre d’Etat, Nicolas Hulot.

 

J’ai souhaité initier cette entrevue à la suite de la décision, prise par EDF et Naval Energies, de mettre un terme à l’immersion des hydroliennes OpenHydro sur le site expérimental de Paimpol-Bréhat. Dans ces conditions, et alors que nos concitoyens sont désireux d’énergies produites de façon durable, il convenait de réaffirmer que la transition énergétique ne peut se passer du potentiel des énergies marines renouvelables, et en particulier de l’hydrolienne.

 

A ce titre, je salue la reprise récente du dialogue entre les élus du territoire et la direction régionale d’EDF, dont les premiers fruits s’avèrent constructif, et je formule le vœu que les nouveaux engagements pris par EDF fassent l’objet d’un suivi vigilant et d’une mise en œuvre rigoureuse, notamment en ce qui concerne l’installation d’une nouvelle hydrolienne à Paimpol dès 2018.

 

Je salue tout autant la qualité des échanges que j’ai eus avec Monsieur Loïg Chesnais-Girard, Président du Conseil régional de Bretagne, en marge des Assises de l’économie de la mer. Nous sommes tombés d’accord sur la nécessité de simplifier les procédures administratives afin de sécuriser les prochains appels à projet portant sur la technologie hydrolienne.

 

Dans cette logique, les chantiers ouverts par le Gouvernement devraient rapidement produire des effets positifs. Ainsi, le projet de loi pour un Etat au service d’une société de confiance, qui sera présenté en Conseil des ministres le 29 novembre prochain, favorisera l’implantation rapide de nouvelles installations énergétiques, notamment grâce à ses volets « droit à l’erreur », déclaration unique et sanction des recours abusifs.

 

De mon côté, j’agirai de façon déterminée à ce que la Bretagne, et en particulier les Côtes d’Armor, soient demain plus encore un lieu d’innovation, d’expérimentation et de réalisation autour des énergies marines renouvelables.

 

C’est autour de tous ces sujets que j’aurai le plaisir d’échanger avec Monsieur Jean-Yves Battesti, Secrétaire Général de Naval Group, dès mercredi prochain.

 

 

Eric Bothorel

Député des Côtes d’Armor

Lettre ouverte au conseil municipal de Kerbors

« Le 26 octobre 2017, le conseil municipal de Kerbors m’a adressé une lettre ouverte par laquelle il entend dresser un bilan critique de mon action en faveur du CH de Paimpol.
Disons-le d’emblée, il est regrettable que cette démarche ne s’inscrive non pas dans une attention rigoureuse portée aux faits, mais se contente de véhiculer de fausses allégations qui confinent à la démagogie.
Dans sa lettre, le conseil municipal avance notamment qu’il serait toujours question de supprimer un poste de médecin urgentiste, ce qui réduirait à néant les efforts fournis précédemment afin que le plan d’économies visant l’hôpital ne se traduise pas négativement sur la masse salariale.
Or, rien n’est plus faux, et une vérification élémentaire de l’information, que le conseil municipal aurait été bien avisé de faire, suffit à le prouver. En l’espèce le service des urgences de Paimpol n’est concerné par aucune suppression de poste et l’ironie veut d’ailleurs que, à l’inverse, des postes pour les urgences ont été ouverts de longue date pour subvenir aux besoins (env 2,5 ETP).
Certes, les postes demeurent non pourvus, et ce pour des raisons exogènes, mais des appels à candidature ont lieu tous les six mois et quiconque soucieux de rigueur intellectuelle pourra s’en assurer auprès des services administratifs de l’hôpital.
Ne nous voilons pas la face, les problématiques du recrutement et de l’attractivité des hôpitaux sont réelles, et il convient de les adresser avec la plus grande détermination. En revanche, ni la dramatisation excessive ni les exercices de communication infondée ne servent cette cause.
Il serait opportun que le conseil municipal de Kerbors garde ces éléments à l’esprit la prochaine fois qu’il souhaitera se saisir de la question. C’est pourquoi j’entends que la présente déclaration soit jointe lors de la prochaine réunion de son conseil municipal. »
Eric Bothorel
Député