Mon intervention sur les outils du déconfinement lors du débat à l’Assemblée nationale

Ce mardi 28 avril, je suis intervenu à l’Assemblée nationale lors du débat sur la stratégie de déconfinement présentée par le Gouvernement. Orateur du groupe La République En Marche, j’ai pris la parole sur les questions de logistique sanitaire (masques, tests, outils numériques, etc.).

J’ai rappelé que le confinement a permis efficacement d’endiguer la première vague d’épidémie de Covid-19, mais qu’il s’est révélé coûteux, notamment pour les populations les plus vulnérables. Il nous faut donc en sortir. Compte tenu des incertitudes mises en avant par les scientifiques, la stratégie de déconfinement doit être progressive, souple et adaptative, mobilisant tous les moyens disponibles. Grâce à la mobilisation de tous, Etat, collectivités, entreprises et acteurs de la santé, nous seront prêts pour le 11 mai.

En premier lieu, nous avons reconstitué nos stocks de protection matérielle et pourrons les mettre à disposition de toute la population, afin de réduire les risques de transmission du virus, qu’il s’agisse des masques chirurgicaux et FFP2 ou des masques grand public. Ces masques seront distribués en fonction du degré d’exposition de chacun au virus. Ils devront être disponibles sans rupture d’approvisionnement à des tarifs abordables pour tous. Pour les masques grand public, nous voyons déjà des pratiques de prix abusifs, tout à fait condamnable, qui doivent nous faire reconsidérer la question de l’encadrement tarifaire.

En second lieu, nous pourrons nous appuyer sur des capacités d’identification rapide des cas, de leurs contacts, et d’isolement des patients contagieux, grâce à la mobilisation de tous les professionnels de santé et de brigades sanitaires au plus près des territoires. Nous mettrons la priorité sur les tests diagnostiques « PCR » et disposerons de 500 à 700.000 tests par semaine au 11 mai, de quoi répondre aux besoins anticipés par les modèles épidémiologiques.

Dans ce dispositif sanitaire, les outils numériques ont vocation à occuper une place toute particulière, qu’ils permettent de soutenir la logistique (réalisation et rendu des résultats des tests, gestion des ressources hospitalières, transfert des données en temps réel aux systèmes de surveillance épidémiologique), ou à faciliter la reconstitution des contacts d’une personne positive. Sur ce dernier point, l’application StopCovid peut se révéler extrêmement précieuse, de l’avis des spécialistes et épidémiologistes. En prévoyant toutes les garanties en matière de protection des données personnelles et du consentement de l’utilisateur, il nous faut écouter ces experts, sans naïveté, et poursuivre le développement de ce projet souverain, quitte à l’abandonner s’il ne fait pas ses preuves. Nous ne saurions, par principe, refuser un outil à l’avance pour réaliser, par la suite, que nous en aurions eu besoin.

Questions-réponses sur le Covid-19

Le document disponible ci-dessous regroupe un ensemble de questions-réponses sur le Covid-19. Il est mis à jour régulièrement pour prendre en compte les nouvelles mesures prises en fonction de l’évolution de l’épidémie et pour soutenir tous les acteurs et citoyens touchés par la crise. 

Il contient les thématiques suivantes, auxquelles vous pouvez accéder directement depuis la première page :

  1. CONSIGNES SANITAIRES ET VIE QUOTIDIENNE
  2. ECOLE-COLLEGE-LYCEE-ENSEIGNEMENT SUPERIEUR-CFA
  3. SERVICE DE GARDE DES ENFANTS
  4. PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP
  5. JE SUIS PROFESSIONNEL DES ETABLISSEMENTS ET SERVICES MEDICO-SOCIAUX
  6. AIDE SOCIALE A L’ENFANCE
  7. VIOLENCES CONJUGALES
  8. PERSONNES AGEES
  9. PERSONNES PRECAIRES ET SANS ABRI
  10. JE SUIS SALARIE
  11. JE SUIS TRAVAILLEUR INDEPENDENT-TPE-AUTOENTREPENEUR
  12. JE SUIS CHEF D’ENTREPRISE
  13. JE SUIS AGENT DE LA FONCTION PUBLIQUE
  14. JE SUIS ASSISTANTE MATERNELLE
  15. JE SUIS EN FORMATION
  16. JE SUIS ELU
  17. JE DIRIGE UNE ASSOCIATION
  18. ORGANISATION SANITAIRE
  19. GESTION DES MASQUES ET PRODUCTION DE GELS
  20. SECTEUR DU TRANSPORT DE MARCHANDISES
  21. SECTEUR DU BTP

Il ne s’agit pas d’un document officiel du Gouvernement mais il contient des informations publiques diffusées par les ministères.

Coronavirus

Face au coronavirus, il existe des gestes simples pour préserver votre santé et celle de votre entourage :

  • Se laver les mains très régulièrement.
  • Tousser ou éternuer dans son coude.
  • Saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades
  • Utiliser des mouchoirs à usage unique.
  • Porter un masque quand on est malade (sur prescription médicale).

Les professionnels et établissements de santé ont été informés rapidement de la situation et des recommandations sur la prise en charge d’éventuels cas en France leur ont été délivrées, afin que l’ensemble du système de santé Français soit prêt pour faire face à la maladie.

Le 13 février, il a été demandé à chaque Agence régionale de santé d’activer le plan ORSAN REB dans sa région. L’objectif de ce plan est d’organiser la mobilisation du système de santé pour se préparer à une éventuelle circulation active du Coronavirus COVID-19 sur le territoire français.

L’évolution de la situation internationale est suivie de près par les autorités sanitaires avec l’ensemble des acteurs concernés en lien avec l’OMS.

Le ministère chargé de la Santé s’engage à communiquer sans délai pour chaque cas confirmé mais ne délivre pas d’information sur les cas en cours d’investigation (cas suspect, cas possible en cours de bilan…).

Pour un bon usage des numéros d’appel :

Le port des masques chirurgicaux (anti-projections) est réservé aux personnes malades, aux personnes contact des personnes à risque modéré/élevé, aux professionnels de santé recevant des personnes malades, aux personnes chargées du secours à victimes et des transports sanitaires en cas de suspicion de contact avec une personne malade.

Le reste de la population ne doit pas porter de masque. Les officines ont été invitées à ne pas distribuer de masques en dehors de ces 2 cas ou d’une indication médicale.

J’appelle le numéro vert national au 0 800 130 000, pour toute question générale sur le COVID 19.

J’appelle le 0 800 35 00 17 activé pour les demandes en lien avec la gestion du cluster dans le Morbihan (volet santé) de 8H30 à 19H

Pour le milieu du travail, la DIRECCTE Bretagne a mis en place le 02 99 12 21 44 pour les questions des entreprises comme des salariés (joignable e 9H à 18H)

Pour les questions relatives aux rassemblements, mairies, etc., la préfecture de région a ouvert une plateforme régionale de réponse du lundi au vendredi, de 8h30 à 17h30, via la plateforme téléphonique nationale : 0800 130 000

J’appelle le SAMU Centre 15 uniquement si je suis concerné :

  • Par une situation d’urgence vitale.
  • Par un besoin d’accès à un médecin de ville aux horaires de fermeture des cabinets médicaux.
  • Par des symptômes d’infection respiratoire et que je vis / j’ai séjourné dans une zone de circulation active du virus, à l’étranger ou en France.

Consignes relatives aux personnes ne résidant PAS dans une zone cluster et ne revenant PAS d’une zone de circulation du virus :

Si vous présentez des symptômes d’infection respiratoire, merci d’appeler votre médecin traitant (médecine ambulatoire).

Consignes relatives aux personnes revenant de zones de circulation du virus :

La règle du maintien en « quatorzaine » à domicile pour les personnes revenant des zones de circulation virale à l’étranger a été levée. Les personnes sont invitées à limiter leur vie sociale et à s’auto surveiller (prise de température et apparition éventuelle de symptômes deux fois par jours).

Par analogie, il convient de considérer que cette doctrine s’applique également pour toutes les personnes venant des zones de circulation virale en France (l’Oise, Haute Savoie, Haut-Rhin).

Consignes relatives aux habitants des 7 communes : Auray, Carnac, Crac’h, Brec’h, Saint-Pierre Quiberon, Saint-Philibert et Saint-Anne d’Auray.

S’agissant du cluster breton (cas groupés sur une zone géographique limitée), 7 communes sont concernées : Auray, Carnac, Crac’h, Brec’h, Saint-Pierre Quiberon, Saint-Philibert et Saint Anne d’Auray. Pour les personnes qui y résident et qui présenteraient les symptômes (fièvre, taux et difficulté respiratoire) : faire le 15.

Pour toutes autres questions non médicales, appelez le n° vert national (gratuit) au 0 800 130 000.

Les mesures applicables aux situations de cas groupés :

  • annulation de tous les événements publics ;
  • fermeture des établissements scolaires ;
  • incitation des habitants à recourir au télétravail et à éviter de circuler hors de la zone concernée par la chaîne de transmission.

Les cas contacts:

Concernant les cas contacts, il est important de rappeler qu’ils sont identifiés uniquement par l’équipe d’investigation sanitaire en lien avec santé publique France. Aucune démarche n’est à faire, il n’est pas nécessaire de se signaler auprès de l’ARS Bretagne. Un test diagnostique développé par le centre national de référence des virus respiratoires (Institut Pasteur) est actuellement disponible en France.

Les Entreprises :

L’Etat considère le coronavirus COVID-19 comme un “cas de force majeure” ainsi les entreprises qui ont des marchés publics d’Etat ne seront pas pénalisées en cas retard de livraison. Depuis le 2 mars la Banque publique d’Investissement (BPI) se porte garante de l’ensemble des prêts demandés par les PME afin de les accompagner pendant cette période difficile.

Une cellule de continuité économique a été activée le 3 mars au ministère de l’Économie. Cette cellule va permettre d’obtenir toutes les informations nécessaires sur la situation économique du pays en temps réel, de mieux gérer l’impact de cette crise sanitaire sur notre économie en prenant des décisions quotidiennes qui pourraient s’avérer nécessaires.

Foire aux Questions :

Est-ce que le Coronavirus COVID-19 survit dans le milieu extérieur ? Y a-t-il un risque avec les objets/colis importés de zones à risque ?

Au vu des données disponibles sur la survie des coronavirus le risque d’être infecté par le Coronavirus COVID-19 en touchant un objet importé d’une zone à risque est considéré comme extrêmement faible.
Les mesures d’hygiène standard (lavage des mains, nettoyage de surfaces) sont efficaces. Il’y a donc pas de contre-indication à se faire livrer des colis de Chine.

Y a-t-il des mesures particulières pour les médicaments produits en Chine ?

Il n’y pas de restriction particulière concernant l’utilisation des médicaments provenant de la Chine.