Julian Assange, journaliste australien devenu lanceur d’alerte, fonde le site WikiLeaks en 2006. Le site permet aux lanceurs d’alerte de publier des informations sans révéler leur identité.
En 2010, il diffuse plus de 750 000 documents classés confidentiel par les États-Unis. Les informations comprennent notamment de possibles crimes de guerre commis par l’armée américaine sur les sols irakiens et afghans. Aussi, les documents révèlent que les États-Unis ont placé l’Élysée sur écoute sous la présidence de François Hollande, Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac. Des ministres, parlementaires, directeurs d’administrations et diplomates français ont également été espionnés par la National Security Agency (NSA).
Poursuivi par les États-Unis pour espionnage, le fondateur de Wikileaks risque 175 années de prison. Il se réfugie alors à l’ambassade d’Équateur à Londres. Après 6 années, le nouveau président Équatorien annule son asile politique. Il est arrêté par les forces de l’ordre britanniques en 2019. Après 2 ans derrière les barreaux, la justice a autorisé, le 10 décembre dernier, son extradition vers les États-Unis.
De par son militantisme et son travail journalistique, Julian Assange a rendu service à notre nation. En permettant aux lanceurs d’alerte de diffuser leurs documents sur un site de grande audience sans craindre de représailles, il œuvre à la transparence des actions gouvernementales. Parce qu’il faut protéger les lanceurs d’alerte, les journalistes et la liberté de la presse, je réclame que le droit d’asile soit accordé à Julian Assange sur notre territoire.
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Une réflexion sur « Je demande à ce que le droit d’asile soit accordé à Julian Assange. »