Face à une crise sans précédent à laquelle sont confrontés les producteurs de viande porcine en Bretagne, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation Julien Denormandie, a annoncé dans la soirée de lundi, après de multiples réunions avec la filière, un plan d’urgence de 270 millions d’euros d’aides directes.
70 % de la production porcine française est assurée par la Bretagne. Nous sommes le premier producteur et le premier acteur à souffrir de la crise qui touche la filière.
Le contexte structurel et conjoncturel actuel défavorable s’explique par l’explosion des coûts de production (énergie, céréales) et la surproduction européenne. Le secteur traverse une crise importante qui se traduit par des tensions très fortes sur les trésoreries des producteurs. La viande qu’ils produisent leur est achetée moins chère qu’elle ne coûte à produire. Ils vendent donc à perte et beaucoup font face à un niveau d’endettement rarement atteint.
C’est dans ce contexte, et alors que les négociations commerciales sont engagées, que je me suis mobilisé avec mes collègues parlementaires pour promouvoir, sans attendre, l’intervention de l’Etat sous forme d’aides d’urgences. Il nous faut préserver ces emplois directs et indirects.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, a ainsi annoncé dans la soirée de lundi, après de multiples réunions avec la filière, 270 millions d’euros d’aides directes, d’une ampleur sans précédent.
Je me félicite de cette décision, et encourage désormais la filière à se saisir de tous les outils, et notamment le respect des principes de la loi (Egalim2) pour engager un retour à la garantie pérenne d’un revenu pour les producteurs porcins bretons. Nous sommes fiers de nos producteurs et ferons tout pour qu’ils puissent vivre de leur travail.
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