Réforme des retraites : les principales avancées sociales

Nous mettons un terme aux inégalités et aux injustices grâce à des règles communes à tous

Le système universel garantit des règles communes à tous (valeur du point, réversion, droits familiaux, points de solidarité pour les interruptions de carrière, etc.) et met fin à l’injustice de la multiplicité des régimes et règles du système actuel.

Nous garantissons un minimum de pension à 1000 euros nets dès 2022, puis 85% du SMIC en 2025

Cette mesure bénéficiera à toute personne ayant travaillé toute sa vie, même à temps partiel si elles répondent aux conditions de la carrière complète. 

Cette mesure constitue une avancée significative, notamment pour les femmes, souvent les plus sujettes aux carrières effectuées à temps partiel.

Nous valorisons tout travail dès la 1ère heure

Chaque heure travaillée ouvrira des droits. Aujourd’hui, aucun droit n’est ouvert si on travaille moins de 150h/trimestre.

Renforcement de la pension de réversion

Elle permettra désormais de garantir un niveau de vie constant au conjoint survivant, qui dans 90% des cas est une femme. La personne veuve conservera 70% des droits à la retraite dont bénéficie le couple. La perte des ressources du couple en raison du décès sera ainsi totalement compensée par la pension de réversion, ouverte à compter de 55 ans.

Prise en compte des droits à réversion pour les personnes divorcées : nous souhaitons créer un dispositif spécifique pour protéger les femmes qui, dans le cadre d’un accord commun au sein du couple, ont pu réduire ou interrompre leur activité soit pour s’occuper de leurs enfants, soit pour suivre leur conjoint dans les évolutions de sa carrière professionnelle. L’ex-conjoint pourra ainsi recevoir 55% de la pension de l’assuré décédé, proratisé par la durée de mariage rapportée à la durée de cotisation, sous condition de ressources.

Les interruptions de carrières seront compensées

Les carrières ne sont pas linéaires et nous souhaitons prendre en compte l’ensemble des parcours individuels avec leurs spécificités, et les heurts qu’ils ont pu subir. Ces compensations porteront sur les périodes de chômage indemnisées, l’invalidité, les congés maladie, ainsi que les congés maternité. Cette mesure s’inscrit ainsi dans le cadre des métiers dangereux, pénibles ou encore pour les femmes qui interrompent leur carrière dans le cadre d’une grossesse.

La valeur du point ne baissera pas !

Le point sera indexé sur les salaires et augmentera avec eux. Par ailleurs, nous avons inscrit dans le PJL organique la règle d’or qui garantira la valeur et la stabilité du point. Elle sera inscrite dans la loi de financement de la sécurité sociale et sera le fruit d’un accord entre les partenaires sociaux. C’est un engagement très clair et inscrit dans la loi : le point ne baissera pas ! 

Nous agissons pour les personnes soumises à la pénibilité

Les règles actuelles sont éclatées, inéquitables.  Les mêmes gestes, les mêmes risques, la même pénibilité, n’ouvrent pas les mêmes droits dans le privé et dans le public. 3 grands axes ont été annoncés par le Premier ministre le jeudi 13 février : 

  1. La prévention : Les branches professionnelles ont un rôle majeur à jouer. Elles vont être invitées à ouvrir des discussions dans les six mois qui suivront la publication de la loi afin de lancer un plan massif de prévention de la pénibilité dans les emplois les plus à risques. L’objectif est que soit trouvé un accord déterminant les emplois exposés aux 3 facteurs ergonomiques de pénibilité (postures, port de charges lourdes, manutention) et prévoyant des actions concrètes pour prévenir et réduire la pénibilité. Un fonds dédié sera octroyé à la branche AT-MP d’un montant de 100M€ par an, pour participer au financement des actions de réduction de la pénibilité proposées par les accords de branche étendus. 
  2. La reconversion : Aider à une personne exerçant un emploi pénible à se reconvertir constitue une avancée sociale capitale. Notre objectif est de créer un véritable droit à la reconversion pour les populations les plus soumises à la pénibilité. Les salariés exposés à la pénibilité pendant 20 ans pourront bénéficier d’un congé de reconversion d’une durée allant jusqu’à 6 mois, rémunéré à 100 %, et de la prise en charge d’une formation jusqu’à 12 500 €. Grâce à cette mesure, nous agissons en faveur des salariés les plus exposés pour leur ouvrir la possibilité de changer de métier sans se contenter d’une indemnisation en fin de carrière, lorsqu’il est déjà trop tard. Nous voulons également rendre obligatoire la visite médicale pour l’ensemble des salariés exposés à la pénibilité, à 55 ans. Celle-ci permettra d’identifier ceux qui pourront faire valoir leur droit à une retraite anticipée.
  3. La réparation : Les partenaires sociaux restent mobilisés afin de trouver un compromis.

Nous étendons également la pénibilité à la fonction publique. C’est une avancée sociale majeure : la pénibilité sera désormais reconnue individuellement en fonction de l’exposition des agents publics, et non pas selon le corps, le grade ou le cadre d’emploi.

Des nouveaux droits pour les aidants

Un dispositif unique et élargi permettra d’améliorer le niveau de compensation qui est aujourd’hui hétérogène selon les régimes.

Nous agissons pour d’avantage de solidarité pour les travailleurs handicapées

Les Travailleurs handicapés pourront continuer à partir à la retraite à partir de 55 ans. Les règles seront assouplies : ils n’auront plus de durée minimale d’assurance validée. Seule restera une durée minimale cotisée en situation de handicap (sans changement par rapport aux règles actuelles). Aucune décote ne sera appliquée.

  1. Ils bénéficieront d’attributions de points de solidarité au titre des années d’activité en tant que travailleurs handicapés afin de compenser les effets sur leur carrière (difficultés d’insertion sur le marché du travail, interruptions d’activité, freins à l’évolution) de leur handicap. Le montant de ces points sera conforme à la situation actuelle (la majoration d’un tiers de la durée deviendra une majoration d’un tiers des points acquis en situation de travailleur handicapé).
  2. La retraite progressive sera possible pour les travailleurs handicapés dès 55 ans, c’était une proposition de la majorité. 
Suppression de l’âge de la décote

De nombreux Français à qui il manque des trimestres sont contraints d’attendre 67 ans. Cela concerne toutes les personnes ont pu avoir des carrières hachées, notamment les femmes en raison des congés maternité. 120 000 personnes par an, dont 80 000 femmes sont concernées. Grace à cette réforme, un tiers des Français pourront partir plus tôt avec leur taux plein. 

Nous agissons en faveur des femmes

Les députés LaREM sont déterminés à faire de la réduction des inégalités femmes/hommes l’un des principaux enjeux de la réforme des retraites et portent des propositions ambitieuses afin de mettre fin à l’une des injustices majeures du système actuel. Aujourd’hui, les droits familiaux sont inégalitaires : 2 trimestres de majoration pour une fonctionnaire / 8 pour une salariée, une majoration de 10% pour les parents dès 3 enfants qui bénéficie à 60% aux hommes alors que ce sont les femmes qui ont un préjudice de carrière.

Le système universel va réduire les impacts de ces inégalités en favorisant l’acquisition de droits propres par les femmes. Avec ce texte, la majorité porte des avancées majeures :

  • Majoration de 5% des points acquis pour chaque enfant (et supplément de 2% de plus pour les familles de 3 enfants et plus). La moitié de ces droits sera attribuée obligatoirement à la mère au titre de la maternité, sans possibilité de partage. Les points restants, accordés au titre de l’éducation de l’enfant, pourront être partagés entre les parents, mais resteront à défaut attribués à la mère.
  • Chaque période travaillée sera valorisée : ce système permet aux carrières heurtées ou effectuées à temps partiel d’être tout de même valorisées.
  • Garantie d’un minimum de points : Les préjudices de carrière subies par les femmes au moment de l’arrivée d’un enfant sont potentiellement plus importants pour les femmes ayant des faibles revenus. Un forfait minimal de points seront donc accordé à la mère : ainsi la majoration attribuée d’office à la mère ne pourra être inférieure à un forfait plancher, défini par décret, et accordé sous condition d’une durée minimale travaillée.
  • Majoration des droits pour les familles monoparentales : Les préjudices de carrière sont d’autant plus importants pour les femmes qui élèvent seules leurs enfants. La compensation doit être adaptée à ces situations particulières : les bénéficiaires de l’« ASF parent isolé » pourront bénéficier d’une majoration des droits familiaux.
  • La pension de réversion permettra désormais de garantir un niveau de vie constant au conjoint survivant, qui dans 90% des cas est une femme. La personne veuve conservera 70% des droits à la retraite dont bénéficie le couple. La perte des ressources du couple en raison du décès sera ainsi totalement compensée par la pension de réversion, ouverte à compter de 55 ans.
  • Prise en compte des droits à réversion pour les personnes divorcées : L’ex-conjoint pourra ainsi recevoir 55% de la pension de l’assuré décédé, proratisé par la durée de mariage rapportée à la durée de cotisation, sous condition de ressources.
  • Réattribution des droits, suite à une condamnation pour violences conjugales : le partage des droits ne devra plus être possible en cas de condamnation de l’un des parents pour violences conjugales.
  • La pension moyenne des femmes augmente de 12% pour la génération 1990 dans le système universel, par rapport à un système inchangé, et l’écart de pension entre les femmes est réduit de plus de moitié. De plus 28% des femmes pourront partir plus tôt avec l’âge d’équilibre.
Cumul emploi-retraite plus attractif

Nous ouvrons la possibilité d’ouvrir de nouveaux droits à la retraite lorsque les assurés liquideront leur retraite et continueront d’exercer une activité.

Crédit photo : pressfoto

PASS Culture

Lancé l’an dernier sous la forme d’une web-application, le pass Culture est une plateforme qui géolocalise les offres et services culturels. Dans les quatorze départements où l’expérimentation a été initiée, près de 60.000 jeunes adultes ont déjà activé leur compte. Dotés d’un crédit de 500 euros utilisables pendant 24 mois, les bénéficiaires ont utilisé leur pass pour réserver plus de 200.000 offres, qu’il s’agisse de livres, de places de concert, de festivals, cinémas ou spectacles vivants, de disques, stages et cours de pratiques artistiques, d’instruments de musique ou de services culturels numériques. Près de 2800 professionnels de la culture se sont inscrits sur la plateforme pour proposer ces offres très diversifiées.

Ce projet gouvernemental vise à renforcer et diversifier les pratiques culturelles des jeunes Français, et à apporter à l’ensemble des acteurs culturels du territoire un nouveau canal de communication.

L’année de ses 18 ans, jusqu’à la veille de ses 19 ans, chaque jeune résidant en France pourra demander l’octroi d’une enveloppe de 500€ à dépenser pendant 24 mois sur le pass, parmi un large choix de spectacles, visites, cours, livres, musique, services numériques…

Le pass Culture est construit par et pour les utilisateurs et doit être en mesure de s’adapter à l’ensemble des réalités territoriales.

Pour répondre au mieux aux problématiques spécifiques à chaque territoire, le pass Culture est mis en oeuvre par phases, qui doivent prouver la pertinence de l’outil et permettre de l’adapter à l’ensemble des réalités.

Les départements ouverts sont les suivants :

  • Ardennes (08)
  • Bas-Rhin (67)
  • Doubs (25)
  • Guyane (973)
  • Hérault (34)
  • Nièvre (58)
  • Saône-et-Loire (71)
  • Seine-Saint-Denis (93)
  • Val-de-Marne (94)
  • Vaucluse (84)
  • l’ensemble de la région Bretagne (Côtes d’Armor – 22, Finistère – 29, Ille-et-Vilaine – 35, Morbihan – 56)

Rende vous sur le site du PASS Culture pour activer votre compte :

RAPPORT D’INFORMATION sur la couverture mobile et numérique du territoire

Le 22 janvier, je déposais le rapport d’information sur l’état de la couverture mobile et numérique du territoire réalisé avec Laure de La Raudière à la commission des affaires économiques.

PREMIÈRE PARTIE : ÉTAT DES LIEUX

=> Le Plan France Très Haut Débit : une stratégie ambitieuse pour assurer le déploiement du très haut débit sur l’ensemble du territoire national

=> Des progrès incontestables sur le rythme de déploiement de la fibre en France mais des facteurs de risque persistants sur l’atteinte des objectifs fixés

=> Le succès du plan France très haut débit est possible à plusieurs conditions

=> Le New Deal Mobile: un accord historique visant à accélérer les déploiements mobiles 4G sur le territoire national

=>Un bilan mitigé : des progrès encore insuffisamment perceptibles sur le terrain

=> Lever les obstacles pour réussir le new deal mobile

=> La promesse de la 5G doit pour sa part encore se concrétiser

SECONDE PARTIE : LE MARCHÉ « ENTREPRISES » DES TÉLÉCOMMUNICATIONS FIXES

=> Définition du segment «entreprises» du marché des télécommunications fixes et mobiles

=> Les acteurs du marché « entreprises »

=> Les enjeux de la régulation du marché des télécommunications fixes

=> Le marché « entreprises » reste un marché essentiellement duopolistique au sein duquel certaines pratiques anticoncurentielles semblent perdurer

=> Les entreprises rencontrent encore des difficultés pour accéder au très haut débit via la fibre

=> La régulation du marché « entreprises » doit véritablement devenir une priorité pour les pouvoirs publics 

Extraits vidéo de l’intervention en Commission Economique :

crédit photo

Lannion devient « Campus d’Excellence »

Le Campus des Métiers et des Qualifications de Lannion est lauréat du Programme d’Investissement d’Avenir « Territoire d’innovation pédagogique » et devient Campus d’excellence en numérique et photonique.

Ce résultat est l’accomplissement d’un travail collectif des acteurs du Campus, l’annonce officielle se faisait le jeudi 6 février au ministère de l’Education Nationale.

J’étais avec Agnès Pannier-Runacher, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances sur le stand de Lannion pour lui faire découvrir les savoir-faire en matière de photonique et numérique de notre territoire.

L’action «Territoires d’Innovation Pédagogique» (TIP) vise à renforcer par différents moyens la capacité du système éducatif à atteindre ses objectifs fondamentaux. Pour cela, TIP finance des « démonstrateurs » de masse critique suffisante, qui ont vocation, en cas de succès, à être déployés plus largement.

Dotée d’une enveloppe de 250 millions d’euros, TIP contient 4 axes d’intervention consacrés :

  • Aux dispositifs d’orientation vers les études supérieures;
  • Aux solutions numériques pour l’orientation vers les études supérieures;
  • A la formation des enseignants et la dynamisation de la recherche en faveur de l’éducation;
  • A la constitution de campus des métiers et des qualifications.

Dans ce cadre, 4 appels à projets ont été lancés.

Le Campus des Métiers et des Qualifications de Lannion est lauréat de l’appel à projets « Campus des métiers et des qualifications » qui a pour objectif de renforcer les synergies entre les entreprises, les organismes de formation, les politiques publiques et l’évolution des territoires, notamment en décloisonnant l’action de ces différents acteurs.

Agir pour la langue bretonne, c’est le faire sérieusement et complètement !

Ober ‘vit Brezhoneg gant an doare efedus hag a-dro-vat !

La proposition parlementaire de loi N° 2548 relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion sera étudiée en séance le 13 février prochain dans la « niche parlementaire » du Groupe Liberté et Territoires auquel le député Paul Molac est rattaché. 

Elle a d’abord été étudiée hier en commission. Sur l’année parlementaire 2019-2020, 117 propositions parlementaires de loi ont été déposées à l’Assemblée nationale et seules deux ont été adoptées. Ce n’est donc pas une question de priorité qui serait donnée ou pas à la langue bretonne. Le Parlement vote et amende les lois, essentiellement proposées par l’Exécutif. C’est d’ailleurs dans ce cadre que nous avions amendé le projet de loi porté par le Ministre Blanquer pour faire avancer la question du versement du forfait scolaire pour les écoles d’enseignement bilingue en langue régionale.

Le député Molac, qui est expérimenté, sait les us et coutumes du fonctionnement parlementaire. Au travail de coproduction et de compromis, il continue de vouloir porter souvent seul ses propositions de loi. Il en a tout à fait le droit. Il conviendrait toutefois de faire l’analyse de la pertinence de cette approche et de ne pas partir du postulat qu’il aurait toujours raison seul. 

Pour autant, sur sa proposition, nous allons travailler avec les ministres concernés, nous. Notons là encore qu’une proposition de loi qui en neuf articles concerne quatre ministères, réunit toutes les conditions pour être très mal débattues. C’est le choix du député Molac.

Nous sommes assez convaincus que le travail préparatoire qui a été fait, tout particulièrement par Diwan, sur une première traduction législative des conséquences de l’inscription des langues régionales à l’article 75.1 de la Constitution, doit être soutenu. Ce le sera peut-être à travers cette proposition de loi ou dans un autre texte législatif. En la matière, seul le résultat compte pour nous.

Yannick Kerlogot et Gaël Le Bohec, tous deux députés membres de la Commissions Education et Culture, prendront des initiatives dans les prochaines semaines pour que les langues régionales soient bien un patrimoine immatériel à sauver et surtout à promouvoir. Cela nécessite un travail sérieux et conséquent que d’ouvrir un titre dans le Code du Patrimoine. Le gouvernement semble favorable, la majorité des députés aussi. Il faut donc un vrai travail législatif de coproduction avec des parlementaires, des juristes et surtout des acteurs associatifs et de l’enseignement des langues régionales et ultramarines.

Sur l’article de loi concernant le tilde et plus globalement les signes diacritiques, la Garde des Sceaux a annoncé cette semaine un projet de décret à soumettre au Conseil d’Etat. Cela nous semble plus abouti et sûr que les traductions législatives contenues dans la proposition Molac ou même dans l’amendement adopté au Sénat grâce à Michel Canevet.

Sur les articles concernant plus spécifiquement l’enseignement de la langue bretonne, nous sommes tout à fait convaincus que cela doit être fait en partenariat avec le ministère de l’Education nationale, pas forcément contre lui, voire dans une visée d’en faire l’empêcheur du développement de la langue bretonne. Cela mérite étude d’impact, arguments chiffrés et aussi sérieux législatif. En effet, modifier quelques articles de la loi Falloux, vieille de 170 ans, peut difficilement se faire par une proposition de loi spécifiquement bretonne, portée par quelques-uns. Nous y travaillerons en partenariat avec le réseau Diwan et les autres réseaux d’enseignement bilingue en langue régionale, dans les prochains mois.

Ainsi, la volonté de définir par la loi ce que serait de l’enseignement bilingue en langue régionale et ce qui n’en serait pas pourrait paradoxalement aboutir à l’effet inverse escompté. Seriez-vous ravis qu’une loi dise que l’enseignement bilingue ne puisse pas être immersif ? C’est pourtant le risque que fait courir cette proposition de loi.

Qu’adviendrait-il si le Parlement adoptait un article de loi disant que la parité horaire devrait être appliquée par trimestre, par exemple.

Il y a vingt ans l’intégration de Diwan dans le service public de l’éducation a échoué sur ce sujet. Et Paul Molac est prêt, seul, sans Diwan ou les calendretas, à faire courir ce risque ? Pas nous !

Enfin, nous ne vous laisserons pas penser que la Bretagne n’est pas notre priorité, même si nous sommes élus de la Nation. Et ne pas soutenir ou que partiellement la proposition de loi Molac ne signifie nullement un quelconque désintérêt. Nous avons à cœur d’avancer concrètement, sur des articles de loi bien écrits et dont on mesure toutes les conséquences. Nous sommes donc présents et très attentifs aux questions bretonnes en général et sur celles des langues en particulier et demeurons à votre entière disposition pour coproduire de réelles avancées législatives, loin de toute velléité de se servir de la langue pour exister.

credit photo