Signalement de la DGCCRF, enquêtes du Parquet de Paris, procédure du gouvernement pour la suspension de Shein en France.
La plateforme de vente en ligne SHEIN est au cœur d’une vive polémique en France après la découverte de poupées sexuelles à apparence enfantine sur son site, suscitant l’indignation et des accusations de promotion de contenus pédopornographiques. ‼️
🔻 La DGCCRF a rapidement signalé ces produits au Parquet de Paris, qui a ouvert plusieurs enquêtes visant SHEIN et d’autres marketplaces en ligne (Temu et Wish) pour diffusion de contenus illicites et protection insuffisante des mineurs.
🔻 En parallèle de l’ouverture de l’enquête, le gouvernement français, sur instruction du Premier ministre, a engagé une procédure de suspension temporaire de la plateforme en France, le temps de vérifier la conformité de ses contenus aux lois françaises. Article Le Parisien : Shein – le gouvernement engage une procédure de « suspension » contre la plate-forme.
Cette actualité Shein ne me fait rien regretter, au contraire, des nombreux amendements que j’ai porté et qui ont été adoptés depuis 8 ans, en vue de renforcer les moyens d’action de la DGCCRF (2020, 2021, Daddue, etc). ⬇️
Cette affaire souligne les enjeux de la régulation des marketplaces en ligne et la responsabilité accrue des plateformes dans la protection des mineurs et la lutte contre la diffusion de produits interdits.
Lors du Forum de la Paix à Paris, Emmanuel Macron a dénoncé la dépendance aux réseaux sociaux comme source d’information, estimant qu’ils déforment le rapport à la vérité en cherchant avant tout à capter l’attention pour vendre de la publicité. Il a alerté sur les ingérences étrangères, qui utilisent ces plateformes pour déstabiliser les démocraties européennes. Pour y faire face, il appelle à un agenda européen renforcé de protection et de régulation, afin de reprendre le contrôle démocratique de l’espace numérique, tout en préservant une innovation tournée vers l’intérêt public et non vers la manipulation.
Cette nouvelle initiative est bienvenue. De mon point de vue, elle doit se nourrir des travaux précédents, comme ceux, pertinents, précis, des états généraux de l’information :
Exemple : « Redistribuer, par l’impôt, une partie de la richesse qui s’est déplacée vers les plateformes numériques, au profit des producteurs d’information. » Ce pourrait être un bel objet du PLF 2026.
Mais plus globalement, le diagnostic est posé, les solutions existent, elles n’attendent qu’à être soutenues et déployées .
1️⃣ Faire de l’information un bien commun. L’information fiable, pluraliste et indépendante est un bien public. > Objectif : garantir un droit effectif à l’information pour tous les citoyens.
2️⃣ Éduquer massivement à l’esprit critique et aux médias. Créer un grand plan d’éducation à l’information dès le collège, jusqu’à la formation continue. > Former à vérifier, douter, comprendre les sources.
3️⃣ Protéger les journalistes et leurs sources. Renforcer les garanties face aux pressions, aux procédures-bâillons et aux ingérences. > Sans liberté d’enquêter, pas de démocratie.
4️⃣ Rééquilibrer le rapport de force avec les plateformes. Faire contribuer les géants du numérique (publicité, données) au financement du journalisme. > Redistribuer une part des revenus captés par Google, Meta, TikTok, etc.
5️⃣ Créer un “pluralisme des algorithmes”. Encadrer la visibilité des contenus : pas d’IA opaque pour décider de ce que nous lisons. > Transparence et diversité dans les recommandations.
6️⃣ Lutter contre les déserts informationnels. Soutenir les médias locaux et associatifs, y compris numériques. > Aucun territoire, aucune génération ne doit être laissée sans accès à l’information.
7️⃣ Labelliser les “influenceurs d’information”. Une certification volontaire pour les créateurs de contenu qui informent sérieusement. > Favoriser la transparence, la fiabilité et la traçabilité des sources.
8️⃣ Créer un observatoire indépendant de l’information. Un organe public pour mesurer la qualité, la diversité et la concentration médiatique. > Objectiver le débat sur la confiance et le pluralisme.
9️⃣ Inscrire le droit à l’information dans les traités européens. L’information, pilier démocratique, devrait être reconnue au même titre que l’éducation ou la santé. > Une vision européenne du droit à informer et à être informé.
🔟 Faire de l’innovation éditoriale et technologique une priorité. Soutenir les médias qui expérimentent : IA responsable, journalisme de solutions, nouveaux formats. > Réconcilier innovation et éthique de l’information.
Nous regretterons son départ de l’arrondissement de Lannion. Mais comme j’ai eu l’occasion de lui dire, je me réjouis de pouvoir travailler avec elle dans ses nouvelles fonctions auprès de Laurent Nunez, Ministre de l’Intérieur.
Mme Pauline Dubus rejoint le cabinet du Ministère de l’Intérieur comme conseillère libertés publiques, administration territoriale et élections.
Ces derniers jours, nous, 47parlementaires de 18 pays européens et membres du Formosa Club, nous sommes rendus à Taïwan pour réaffirmer notre attachement à la démocratie et témoigner de notre amitié profonde et inaltérable envers le peuple taïwanais. 🇫🇷🇪🇺🇹🇼
🔎 Le Formosa Club a été créé à Bruxelles en octobre 2019 à l’initiative de plusieurs groupes parlementaires européens favorables au renforcement des liens avec Taïwan, notamment ceux issus de France, d’Allemagne, du Royaume-Uni et du Parlement européen. Son objectif principal est de fédérer les parlementaires européens désireux de soutenir la présence et la participation de Taïwan au sein des organisations internationales, tout en encourageant le dialogue politique, la coopération et les échanges entre Taïwan et l’Europe.
Dans le cadre de ce déplacement à Taïwan, j’ai eu l’honneur de participer à plusieurs temps forts.
🔺 Au cœur de ce déplacement figurait la conférence annuelle 2025 du Club Formose européen, organisée pour la première fois à Taipei, en présence du ministre taïwanais des Affaires étrangères, Lin Chia-lung, de notre délégation d’une quarantaine de parlementaires européens, ainsi que de représentants du Parlement européen. Cette rencontre a permis d’échanger sur le renforcement des liens entre Taïwan et l’Europe, notamment dans les domaines de la coopération économique et technologique, de la sécurité des infrastructures critiques et de la défense des valeurs démocratiques face aux régimes autoritaires. Notre coopération ne cesse de se renforcer.
J’ai rappelé à cette occasion que le Formosa Club devait être perçu non seulement comme un réseau de parlementaires soutenant Taïwan, mais aussi comme un instrument de soft power. En unissant des élus de nations démocratiques, il réaffirme notre engagement commun en faveur de la démocratie, de la stabilité et de l’État de droit dans l’Indo-Pacifique. Bien que la plupart de ses membres soient des législateurs plutôt que des membres de l’exécutif, le Club a vocation à influencer les politiques nationales et à encourager les gouvernements à adopter une position plus claire en soutien à Taïwan.
« Par notre action collective, nous visons non seulement à préserver le statu quo, mais aussi à façonner — et, lorsque cela s’avère nécessaire, à contester — l’agenda de la Chine continentale, en particulier lorsqu’il menace la paix ou les valeurs démocratiques. »
Eric Bothorel
En ce sens, le Formosa Club est à la fois un symbole de solidarité et un outil stratégique de persuasion démocratique : une manière d’agir, de rester ferme et, surtout, de ne pas céder.
🔺Le lendemain, j’étais au Forum Taïwan–Europe sur la sécurité des câbles sous-marins, en présence du président taïwanais Lai Ching-te. Ce fut un immense honneur de revoir M. le Président et de lui renouveler l’amitié profonde et inaltérable venue du Parlement français. Ces échanges ont permis de consolider la coopération stratégique entre Taïwan et l’Europe et de réaffirmer notre attachement commun aux principes de liberté, de démocratie et d’État de droit.
Merci, Madame la Vice-Présidente Bi-khim, d’avoir participé à notre conférence de presse au cours de laquelle nous avons réaffirmé l’engagement de notre délégation européenne à renforcer la coopération avec votre pays.
Enfin, cette visite à Taïwan fut également l’occasion de retrouver son Excellence François Wu, aujourd’hui en fonction au ministère des Affaires Étrangères, ainsi que mon amie Michelle Lin, présidente du groupe d’amitié entre le Yuan législatif et le Parlement français.
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