On oublie ces derniers jours que les normes qui s’empilent ne naissent (toutes) pas spontanément dans la tête des politiques.

Il arrive qu’elles traduisent les attentes d’une opinion publique ( la même qui soutient les agriculteurs aujourd’hui) émue par un scandale alimentaire.

Et les chaines d’information qui font leur job, sont rarement en reste pour ajouter à la pression du moment pour commander au politique d’agir.

Le paradoxe, c’est qu’une partie de ces normes participent à l’image positive et justifiée de l’agriculture française et de la confiance que leur accorde les consommateurs (au moins dans les études, même si cela ne se traduit pas toujours dans les actes d’achat) .