Plan hôpital proposé par notre majorité : une réponse d’ampleur inédite pour restaurer l’attractivité de l’hôpital, donner aux hôpitaux les moyens d’investir et déverrouiller les fonctionnements
Ce mercredi 20 novembre, le Gouvernement a présenté de nouvelles mesures d’ampleur dans la lignée du Plan Ma Santé 2022 pour accompagner la transformation de l’hôpital et améliorer les conditions de travail des soignants. Les députés La République En Marche ! traduiront concrètement ces annonces dans le Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2020.
C’est un geste fort les 3 hôpitaux de la circonscription et son personnel, ceux de Paimpol, de Tréguier et de Lannion-Trestel. Ce plan d’urgence et de soutien à l’hôpital public repose sur trois objectifs forts : restaurer l’attractivité de l’hôpital, déverrouiller le fonctionnement des hôpitaux et dégager des moyens supplémentaires afin d’aider à la transformation de l’hôpital.
Accroître l’attractivité des carrières et valoriser le travail des soignants
Dans le prolongement de ma Santé 2022, le personnel soignant sera mieux intégré à la gouvernance des hôpitaux et le management de proximité sera renforcé et valorisé. Pour relancer l’attractivité des métiers de l’hôpital, les métiers dits « en tension » seront revalorisés en donnant des leviers managériaux aux équipes. La prime d’engagement sera revalorisée pour offrir aux métiers qui connaissent les plus grandes tensions de recrutement de nouveaux leviers d’attractivité.
Les hôpitaux disposeront également d’une enveloppe leur permettant de verser une prime annuelle pour récompenser l’engagement et l’investissement des soignants soit une moyenne de 300€ supplémentaires par an pour 600 000 soignants.
Aussi, les aides-soignants qui exercent auprès de personnes âgées pourront bénéficier dès 2020 d’une prime de 100€ nets mensuels.
Un changement de cap inédit pour l’investissement
La majorité augmente le budget de l’assurance-maladie de 1,5 milliard d’euros sur les trois prochaines années pour le secteur hospitalier, dont 300 millions d’euros dès 2020 et entérinera cette trajectoire dans le PLFSS 2020. Le Premier ministre a ainsi garanti que les tarifs hospitaliers ne baisseront pas jusqu’en 2022. C’est un changement de cap historique par rapport à la décennie précédente.
Le Premier ministre a annoncé 150 millions d’euros par an pour les trois prochaines années au soutien à l’investissement courant, notamment pour l’achat de petits matériels ou l’accomplissement de travaux de rénovation légère.
Un tiers de la dette des hôpitaux reprise sur trois ans
Dès 2020, pour permettre aux hôpitaux de réduire leur déficit et de retrouver rapidement les moyens d’investir, un programme massif de reprise de dettes de 10 milliards d’euros sera lancé sur 3 ans, soit plus de 3,3 milliards d’euros par an pour restaurer l’équilibre financier des établissements (la dette actuelle s’élève à 30 milliards d’euros).