Ce mardi, j’ai interrogé Julien Denormandie, au Secrétaire d’État à la Cohésion des territoires sur la signature récente par le Gouvernement d’un accord historique avec les opérateurs de télécommunication sur la couverture 4G mobile, qui devrait mettre fin aux « zones blanches » sur notre territoire.
Lors de la Conférence Nationale des Territoires en juillet dernier, le Président de la République avait fixé comme objectif la généralisation de la couverture mobile de qualité dès 2020. Avec ma collègue Laure de La Raudière, nous avons rendu en septembre dernier un rapport mettant en évidence une nette divergence entre la couverture mesurée et la couverture ressentie par nos concitoyens. Ils sont encore trop nombreux, aujourd’hui, à ne pas pouvoir passer un simple appel téléphonique sans interruption. Cette situation est inacceptable.
Conformément aux engagements pris par le Président de la République, plus de 10 000 communes bénéficieront d’une couverture mobile de qualité, grâce à un investissement de plus de 3 milliards d’euros supplémentaires des opérateurs téléphoniques. Et cela, sans coût supplémentaire, ni pour les collectivités territoriales, ni pour l’Etat. D’ici 2020, les zones blanches n’existeront plus. C’est une mesure de justice indispensable à la cohésion de notre pays.
Lors de la première séance de questions au Gouvernement de l’année 2018, j’ai demandé au Secrétaire d’État à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, qu’il précise le contenu de cet accord en termes de qualité de service, de couverture indoor et sur les grands axes de transports. J’ai également demandé à Julien Denormandie qu’il revienne sur les mesures envisagées pour accélérer les déploiements d’antennes, 4 à 5 fois plus lent en France qu’ailleurs en Europe. La simplification des procédures d’implantation des antennes est une condition sine qua non au respect de l’accord conclu entre l’Etat et les opérateurs, sans quoi l’échéance de 2020 risque d’être compromise. La future loi logement devrait porter des mesures ambitieuses pour que les 5 000 antennes prévues par l’accord puissent être déployées dans les temps.
De Lannion à Plouézec, en passant par Plouëc-du-Trieux et Lanvollon, nos concitoyens connaitront une amélioration sensible de leur connexion au quotidien dans les deux années à venir.
Je resterai attentif et pleinement mobilisé afin que la mise en œuvre de cet accord ne souffre d’aucune faille et que l’insupportable fracture numérique et territoriale soit résorbée au plus vite.