A 14 heures aujourd’hui, près de 800 personnes sont venues devant ma permanence à Lannion.
J’ai été au contact des retraités venus m’exprimer leurs inquiétudes sur l’augmentation de la CSG, mais aussi pour répondre aux messages parfois plus politiques portés par l’extrême gauche. J’ai dialogué, expliqué, rétabli des vérités chaque fois que cela fut possible.
J’assume avoir voté le projet de loi de finances 2018 qui porte la hausse de la CSG de 1.7 pts pour 60% des retraités. Je suis solidaire de la politique menée par le Gouvernement, de cette transformation pour laquelle les Françaises et les Français ont voté. La hausse de la CSG était une promesse de campagne présidentielle et en tenant compte de la suppression progressive de la taxe d’habitation, la politique fiscale du Gouvernement sera in fine neutre ou favorable pour 2/3 des retraités. Pour la première fois, cette hausse de la CSG s’accompagne d’une baisse des cotisations sociales salariales et donc d’une hausse du salaire net des actifs, notamment des personnes au SMIC, permettant à ces dernières de bénéficier enfin et dans la durée d’une rémunération supérieure aux revenus sociaux. Enfin, cette réforme est essentielle pour la sauvegarde de notre système actuel de retraites, dans un contexte d’allongement de l’espérance de vie. Lors des débats parlementaires, j’ai soutenu un amendement relevant le seuil à partir duquel la hausse de la CSG retraite serait appliquée, afin qu’elle ne touche pas les pensions comprises entre 1200€ et 1600€ nets par mois.
J’ai également été interpellé sur la retraite des députés. Avec mes collègues parlementaires, nous avons mis fin au régime spécial de retraite des députés. C’était une promesse de campagne du candidat Macron qui permet de faire 10 millions d’euros d’économies par an. Elle met surtout fin aux privilèges des députés de l’Ancien monde. Notre retraite est désormais alignée sur le régime général depuis le 1er janvier 2018.