Le 26 mai 2019 est une date importante, un jour où chaque bulletin déposé dans l’urne va compter pour choisir le visage que nous voulons donner à l’Europe.
C’est un choix majeur car les batailles que nous menons en France pour renforcer nos libertés, lutter contre le réchauffement climatique et la perte de biodiversité entamée, soutenir nos entreprises et nos agriculteurs doivent aussi être remportées au niveau européen.
Ces victoires ne sont possibles que si la France est en mesure de peser de tout son poids dans une Europe forte, notamment face aux puissances américaine et chinoise, et déterminée à faire respecter ses valeurs dans la mondialisation. Le repli ne peut être que facteur d’échec.
La transition écologique n’est pas que l’affaire de la France, elle est celle de tous. C’est à l’échelle européenne que nous pouvons taxer le carbone des produits importés et le transport aérien, que nous devons investir massivement dans les énergies propres, que nous parviendrons à réduire de manière drastique l’utilisation des pesticides.
Pour parvenir à plus de justice fiscale et sociale, l’Europe n’est pas simplement un atout mais la clé. Les géants du numérique doivent être taxés au niveau européen, comme ils le sont en France. C’est grâce à une action volontariste et coordonnée des Etats membres que nous pouvons mettre fin à la concurrence déloyale qui fragilise nos TPE/PME ainsi qu’au dumping social qui crée des inégalités entre les travailleurs européens.
L’avenir de notre agriculture se joue en Europe, où nous défendrons le budget agricole qui contribue à assurer un revenu digne aux producteurs et des financements orientés en priorité vers les exploitations à taille humaine. En plein Brexit, les intérêts de nos pêcheurs doivent également plus que jamais être défendus dans une politique maritime renforcée.
Le défi migratoire ne peut être relevé seul, nous devons faire respecter nos frontières en construisant une politique commune de l’asile et en sauvegardant l’espace Schengen. Un Office européen de l’asile est la seule solution pour lutter efficacement contre l’immigration illégale et accueillir les réfugies avec toute l’humanité qui convient.
Croire en la capacité de l’Europe à nous protéger n’a rien d’idéaliste, au contraire, cela veut dire être réaliste. Prétendre, comme le font les populistes, que c’est en démantelant l’Europe de l’intérieur que notre pays se portera mieux est une illusion, un mensonge et une aberration.
Dimanche prochain, faire le choix de la liste Renaissance, En Marche pour l’Europe, c’est refuser l’impasse nationaliste mais c’est surtout porter au Parlement européen des femmes et des hommes de conviction qui s’engageront quotidiennement pour que l’Europe reprenne le contrôle de son destin.
Communiqué co-signé par Messieurs Eric Bothorel, Hervé Berville, Bruno Joncour et Yannick Kerlogot, Députés des Côtes d’Armor.