Au débat de France 24 pour évoquer l’attaque du samedi 2 décembre.

Lundi 4 décembre 2023, j’ai été invité à participer au débat de France 24 suite à l’attaque terroriste du 2 décembre. Avec Jannick ALIMI, Journaliste politique, Wassim NASR, Journaliste France 24, spécialiste des mouvements jihadistes, auteur de « État islamique, le fait accompli » (éditions Plon) et Yan ST-PIERRE, Consultant en contre-terrorisme, PDG de Mosecon.

Le compte twitter de l’assaillant, avant qu’il ne soit suspendu, n’était pas marqué par une radicalisation des contenus. Il avait même récemment partagé une communication gouvernementale, celle de journalistes. Rien ne permettait de prévoir, sur ce réseau social, qu’il allait passer à l’acte.

Le conflit au Proche-Orient apporte son lot d’images qui va entretenir le narratif habituel des organisations terroristes, quelles qu’elles soient : celui de musulmans martyrisés qui doivent susciter une réaction d’engagement aux candidats au djihad.

Ce serait à désespérer de l’espèce humaine de penser qu’il n’y a pas de désengagement possible, de retour à la raison, de préférer de nouveau la vie à la mort. Oui le repentir existe. Il faut continuer d’y croire.

Retrouvez l’intégralité de l’émission France 24 en replay ici: https://www.france24.com/fr/émissions/le-débat/20231204-attentat-à-paris-l-europe-en-alerte-l-attaque-inquiète-à-quelques-jours-des-fêtes-de-fin-d-année

Je suis intervenu sur France Info suite à l’attaque terroriste du 2 décembre à Paris.

Nos forces de police ont déjoué plus de 40 attentats islamistes depuis 2017. Nous allons faire face et préparer les JO. Renvoyons à ceux qui nous menacent, que nous allons continuer de vivre d’évènements sportifs, musicaux, bref tout ce qu’ils détestent.

Il conviendra de mieux cerner la personnalité de cet attaquant, qui préférait pour lui la vie à la mort (puisqu’il a été interpellé), qui évoque la Palestine tout en faisant allègeance à l’EI, un profil psy et surement complexe. Pour comprendre, pas pour excuser.

En 2014, nous avions des débats entre les psychos & les sociaux, d’autres qui voulaient trancher entre ceux qui islamisent leur radicalité et ceux qui radicalisent leur islam.Nous avons appris que les choses étaient plus complexes et qu’il n’y a pas de modèle type.