Les Gilets Jaunes

 

Vendredi 8 Décembre:

´Ce samedi 8 décembre à Lannion, une délégation de Gilets Jaunes a été reçue par le député Éric Bothorel. Une rencontre jugée « constructive « .⁦´Via Le Trégor

 

Des initiatives du gouvernement et de la Fédération Bancaire de France sont en cours, mais il nous faut aller plus vite, plus loin. Nous recevrons ensemble, si les Gilets Jaunes de Lannion le souhaitent, les représentants des banques pour défendre la cause des plus modestes, des plus précaires.

 

 

Sous l’égide de Madame Le Maire de Ploubezre et à leur demande, j’ai rencontré une délégation des Gilets Jaunes: près de deux heures d’échanges pour recueillir les attentes et répondre aux questions nombreuses et directes. Nous nous sommes écoutés dans un esprit respectueux.

Puis, je suis allé à la rencontre des Gilets Jaunes de Paimpol. Toutes et tous ont pu m’interpeller, me questionner ou témoigner. Je me suis rendu disponible. J’ai tenté parfois le dialogue, parfois constaté des désaccords.

Les situations de précarité, je les connais, elles viennent à ma permanence : 200 dossiers cette année, de l’accompagnement d’un enfant handicapé, de l’accès au logement, à l’emploi… le travailleur pauvre n’est pas une génération spontanée sortie de juillet 2018.

Nos réformes, elles ont pour but de lutter contre le chômage de masse. c’est le seul moyen de préserver notre modèle social, celui qui protège dans un monde en mutation, et de ne pas accepter l’assignation aux minima.

Je ne vous promets pas l’essence la moins chère. Elle augmentera. Parce que nous sommes dépendants des pays producteurs. Si nous ne prenons pas le virage, nous verrons disparaitre notre industrie automobile comme nos hauts fourneaux.

Promettre que nous roulerons jusqu’à la dernière goutte du pétrole qui existe sur cette terre, c’est vous garantir que vous roulerez en véhicules chinois ou indiens et la disparition de milliers d’emplois. Je veux vous tenir un discours de vérité.

Chaque jour, les études des impacts de l’usage de l’énergie carbonée nous rapprochent des pires scénarios pour notre planète. Ça n’est plus une question de choix, c’est une question de courage. Et j’entends qu’il nous faut mieux soutenir le changement. Mieux l’accompagner.

 

Crédit Photo : Ouest-France

Avenir des festivals de musique en Bretagne

Avenir des festivals de musique en Bretagne : nous ne sacrifierons pas la création culturelle sur l’autel de la sécurité

Lors de la séance de nuit de ce mardi 6 novembre, j’ai défendu un amendement d’appel sur la deuxième partie du projet de loi de finances afin d’alerter le Gouvernement sur la problématique de la hausse des frais de sécurité à laquelle sont exposés les organisateurs de spectacles de variétés et musiques actuelles depuis la mise en œuvre d’une instruction ministérielle du 15 mai 2018, dite « circulaire Collomb ».

A travers une série d’articles parus dans la presse depuis l’été, nombreux sont les organisateurs de festivals à avoir fait état des surcoûts de sécurité qui grèvent leurs budgets et mettent en péril leur activité. Ces difficultés financières sont présentées comme la conséquence directe de la circulaire Collomb, qui procède à une clarification des missions de sécurité assumées par l’Etat aux abords des festivals et devant faire l’objet d’un remboursement.

La création culturelle est un élément incontournable de la qualité de vie, de la cohésion et de l’attractivité de nos territoires. A ce titre, je n’ai pas manqué de rappeler dans l’hémicycle en quoi le Festival du Chant de marin de Paimpol constitue une indéniable richesse pour le Trégor. Il serait inacceptable que la poursuite d’objectifs légitimes de sécurité, en particulier dans un contexte post-attentats, ait pour dommage collatéral la disparition de festivals indépendants et parfaitement ancrés dans nos traditions culturelles.

C’est pourquoi je ne peux que saluer l’attitude ouverte de notre ministre de l’Intérieur, Monsieur Christophe Castaner. « C’est un sujet sur lequel nous vous devons la transparence », a-t-il notamment affirmé dans l’hémicycle, avant de prendre l’engagement de communiquer à la représentation nationale le bilan d’étape de l’instruction ministérielle dès qu’il sera disponible.

Ce document nous permettra notamment de mesurer les conditions d’application de l’instruction et d’inventorier les éventuelles difficultés remontées du terrain afin, le cas échéant, de procéder aux aménagements nécessaires à l’accompagnement du secteur des festivals de musique.

Parallèlement, mon initiative a convaincu la commission des affaires culturelles de l’Assemblée de lancer une mission d’information sur le sujet. Il va sans dire que je m’associerai pleinement à ses travaux sans jamais manquer une opportunité pour promouvoir toute la richesse culturelle bretonne.

 

Crédit Photo: DailyBreizh.fr

Mes déplacements en Circonscription en Novembre

Lundi 26 Novembre:

Visite à l’école Saint Joseph de Prat : «Pourquoi ils cassent tout parce que c’est trop cher l’essence ?» «où tu vis ? » « est-ce que tu connais Emmanuel ? » « je veux inventer des moteurs »« ils ont des boucliers les policiers » «  il y a la guerre en Syrie » le regard des enfants devant l’actualité.

Samedi 24 Novembre :

Une matinée avec le Maire de Prat, plusieurs de ces adjoints et quelques maires des communes avoisinantes. L’occasion aussi d’une permanence décentralisée pour recevoir les citoyens et leurs doléances. En contact avec le territoire, et de l’énergie des communes.

Vendredi 23 Novembre:


Les situations de précarité, je les connais, elles viennent à ma permanence : 200 dossiers cette année, de l’accompagnement d’un enfant handicapé, de l’accès au logement, à l’emploi… le travailleur pauvre n’est pas une génération spontanée sortie de juillet 2018.

Samedi 10 Novembre:

Un très beau moment à Trévou-Tréguignec hier. Retour en quelques images sur l’inauguration de ce très beau complexe sportif, fruit des efforts communs de Trévou et Trélevern et de leurs équipes municipales… et de tous les financeurs

Vendredi 9 Novembre:

À l’ IUT de Lannion pour une matinée de rencontre avec les représentants du personnels, les enseignants et les enseignants chercheurs. L’occasion de (re)découvrir la richesse, la diversité des formations : télécom, chimie, pétrole, journalisme, infocom…


RDV en permanence Parlementaire:

En tant que membre du groupe d’amitié France-Irak, je reçois Elie Galey, photographe de guerre et engagé, venu présenter son projet d’exposition relatif à la sauvegarde du patrimoine Irakien.

Lundi 5 Novembre: 

Visite du Lycée Maritime Pierre Loti de Paimpol, un outil performant pour les métiers de la mer, CAP, Brevets, BacPro et formation continue pour près de 200 étudiants. Des jeunes passionnés, et impatients d’exercer leur métier en commerce, Pêche, Energies Marines .. et même une future sous-marinière.

 

Energies marines renouvelables : L’urgence d’agir

Alors que la publication de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) est imminente, la place accordée aux énergies marines renouvelables doit être réaffirmée.

C’est pourquoi, à l’initiative des députés Eric Bothorel, Didier Le Gac, Jimmy Pahun et Gwendal Rouillard, des députés de toutes sensibilités politiques et les acteurs de la filière, ont décidé, lors d’une réunion mercredi à l’Assemblée nationale, de lancer un appel au Président de la République en faveur des énergies marines renouvelables : éolien offshore posé, flottant et hydrolien.

En effet, les énergies marines renouvelables disposent de tous les atouts pour constituer l’un des piliers de la transition énergétique dans le secteur de l’électricité, au même titre que l’hydroélectricité, l’éolien terrestre et le solaire photovoltaïque.

En outre, la France dispose du 2ème espace maritime mondial et l’Etat a soutenu pendant plus de dix ans la recherche et l’innovation dans le secteur.

Des investissements majeurs pour des projets d’envergure ont été initiés avec le soutien des collectivités territoriales, des régions et des ports.

Aujourd’hui l’avenir des énergies marines renouvelables en France dépend des décisions que le Gouvernement doit prendre dans les prochains jours pour la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE).

C’est en effet l’Etat, et lui seul, comme l’a rappelé le Président de la République à Quimper le 21 juin dernier, qui a la capacité de pérenniser la filière en planifiant dès maintenant les futurs projets et en donnant de la visibilité pour de nouveaux appels d’offres.

Sans cette implication de l’Etat, aucun nouveau parc ne verra le jour d’ici 2030, ce qui placera notre pays en-deçà des objectifs fixés par la loi de 2015 et des engagements européens.

Un savoir-faire unique et des investissements massifs se sont constitués dans ce secteur depuis 10 ans. Rien ne justifierait que la France manque ce rendez-vous majeur en matière environnementale, énergétique et industrielle.

Comme l’avait dit le Président de la République sur ces sujets à Quimper le 21 juin dernier : « L’heure est maintenant à l’action ».