Emission spéciale Gilets Jaunes : le débat sur le plateau de France 3 Bretagne

J’étais l’invité de France 3 Bretagne ce lundi 4 novembre pour la soirée spéciale Gilets Jaunes.

Je rappelle « les impacts sur l’économie locale du blocage des axes de circulations en 2018. Et je cite le secteur ostréicole qui n’a pas été épargné. »

 » Oui il reste des combats pour l’égalité salariale femme homme. Et j’ai souvenirs de l’émotion de Laure de La Raudière et Olivia Grégoire lorsque nous avons adopté un statut protecteur des conjoint(e)s collaborateurs pendant la loi PACTE » On avance.

« 850 euros en moyenne, c’est le gain en pouvoir d’achat par ménage sur 2019. Le fruit des mesures que nous avons prises pour 16 milliards d’euros entre décembre 2018 et après le grand débat. Ne faisons pas comme si il ne s’était rien passé. »

Retrouvez la vidéo sur France 3 et ci-dessous :

Déplacements en circonscription : Novembre

Samedi 30 Novembre :

Avec mes amis du collectif soutien migrants Goëlo, soirée conviviale permettant d’aider au financement de la scolarisation de 4 jeunes. L’occasion pour Myriam, dans un message émouvant et plein d’espoir de nous donner des (bonnes) nouvelles de notre filleule KIALA et de son petit

Vendredi 29 Novembre :`

Traiter les biodéchets sur place, réduire leur volume de 70% c’est possible avec « émeraude station » le dernier produit de Emeraude-ID. 
Ce matin c’était la présentation de ce produit pour la restauration collective.
Une 1ère issue du génie breton !

Vendredi 22 Novembre :

Hier soir avec les producteurs légumiers pour leur assemblée générale.
Je retiens entre autre, leur volonté de s’engager dans la certification HVE ( haute valeur environnementale), dans la continuité de leur démarche GlobalGap

La bataille pour l’emploi est la mère de toute les batailles. Avec un taux de chômage à 7,5 en cotes d’armor (7 en Bretagne le plus bas de France) et un délai moyen de satisfaction d’emploi à 41 jours. Plus que jamais mobilisé avec pôle emploi, ce matin autour du Directeur Régional.

Lundi 18 Novembre :

J’ai reçu ce matin plusieurs représentants des conseils de développement des côtes d’Armor. 70 bénévoles au pays du Trégor, oeuvrant sur bien des champs de la vie quotidienne. Interface indispensable pour la conduite du changement.

8 Novembre :

« Les délices de Claire » l’occasion de rencontrer les agriculteurs engagés dans la transfo et vente directe de leur production : riz au lait, crème, beurre,..

De la valeur et un emploi rémunéré en plus.

Indispensable que puissent être signalés ces lieux de vente sur route

4 Novembre :

Visite de l’exploitation de Mr Labbé. Ambassadeur de Agriculteurs de Demain, David Labbé nourrit 9271 personnes par an, et élève 300.000 poulets/ an. Le bien être des animaux contrôlé en permanence, apport alimentation avec entre autre ses cultures de blé tendre et de maïs grain.

RETOUR SUR LES MESURES EN FAVEUR DE L’AGRICULTURE

EGAlim : Loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable :

  • L’inversion de la construction du prix payé aux agriculteurs en prenant en compte les coûts de production. L’article prévoit notamment que la proposition de contrat ou d’accord-cadre émane des agriculteurs ou des organisations de producteurs, établis en fonctions d’indicateurs de coûts de production. Les organisations interprofessionnelles élaboreront et diffuseront les indicateurs, et pourront s’appuyer dans cette démarche sur l’Observatoire de la Formation des prix et des marges et France Agri Mer. 
  • L’accroissement des missions du médiateur des relations commerciales agricoles, qui pourra dorénavant obtenir des parties la communication de toute document nécessaire à la médiation et disposera de la faculté de s’autosaisir. Le médiateur pourra rendre publiques ses conclusions et recommandations, et aura la faculté de saisir le Ministre chargé de l’économie de toute clause des contrats ou accords-cadres qu’il estime illicites, afin que le Ministre puisse introduire une action devant la juridiction civile ou commerciale. Par ailleurs, est mise en place une procédure de saisine du juge en la forme des référés par une des parties au contrat, en cas d’échec de la médiation.
  • Le rôle de l’OFPM dans le cadre de la définition des indicateurs de coûts de production : il pourra être saisi par l’un de ses membres, par le médiateur, ou par une organisation interprofessionnelle afin de donner un avis sur des indicateurs de coûts de production ou des indicateurs de prix.
  • Le renforcement des sanctions du défaut de publication des comptes, en supprimant l’intervention de l’OFPM et en confiant directement au président du tribunal de commerce la mission d’adresser une injonction aux sociétés, plafonnée à 2% du chiffre d’affaires journalier moyen réalisé en France par la société.
  • L’introduction d’une expérimentation pour deux ans, du relèvement de 10% du seuil de revente à perte et de l’encadrement en valeur et en volume des promotions pratiquées sur les denrées alimentaires. L’ordonnance doit être publiée d’ici la fin de l’année.

Loi relative à la croissance et la transformation des entreprises (PACTE) :

  • La déclaration obligatoire du conjoint salarié : les chefs d’entreprises, boulangers, agriculteurs seront obligés de déclarer officiellement l’activité de leur conjoint. La mesure permettra à des personnes ayant travaillé aux côtés de leur compagnon ou compagne toute leur vie, d’être protégés après un divorce, un accident de vie ou un décès.
  • La création d’un système électronique de circulation des titres de propriété pour l’échange de denrées agricoles sous-jacents d’un contrat à terme, afin d’adapter le cadre juridique français à celui des autres pays européens ;
  • La création d’un guichet unique électronique pour simplifier les démarches, qui bénéficiera notamment aux agriculteurs.

Loi de finances pour 2019 (PLF) :

  • La suppression de cinq taxes agricoles à faible rendement : la taxe « farine », la taxe due par les exploitants agricoles producteurs de céréales, la taxe sur les bois et plants de vigne, la taxe sur les produits de la pêche maritime et la taxe sur l’ajout de sucre à la vendange ;
  • Le remplacement les dispositifs existants de déduction pour aléas (DPA) et de déduction pour investissement (DPI) par un dispositif unique d’épargne de précaution, afin de mettre à la disposition des exploitants agricoles un outil de prévention et de gestion des risques efficace et facilement mobilisable. Les exploitants auront la possibilité de déduire annuellement de leur résultat imposable une somme donnant lieu à la constitution d’une épargne sur un compte bancaire ou sous forme de stock. Ils pourront reprendre cette somme à tout moment et sans condition pendant une période de dix ans et cette épargne de précaution pourra également être faite en stocks ;
  • L’étalement sur cinq ans du montant de l’impôt sur le revenu afférant aux sommes obligatoires rapportées au résultat de l’exploitation, lorsqu’un exploitant agricole assujetti à l’impôt sur le revenu opte pour le régime des sociétés de capitaux et donc l’impôt sur les sociétés. 
  • La suppression de la limité déductible fixée à 17 500 euros pour le salaire du conjoint de l’exploitant non adhérent à un centre ou une association agrées. 
  • Les plafonds des recettes commerciales accessoires à une activité agricole seront appréciés au niveau du groupement agricole d’exploitation en commun (GAEC) sans tenir compte des recettes réalisées hors du GAEC par les associés.
  • L’atténuation de la dégressivité de l’abattement jeunes agriculteurs en maintenant l’intégralité de l’abattement de 50% pour la fraction du bénéfice qui n’excède pas le montant net de trois SMIC. Les jeunes agriculteurs dont le bénéfice est inférieur ou égal à trois SMIC bénéficieront pendant les 5 premières années d’exploitation d’un abattement de 75% de leur bénéfice, cet abattement étant porté à 100% pour l’exercice d’octroi de la dotation d’installation aux jeunes agriculteurs.
  • La facilitation de la transmission des exploitations à travers le triplement du plafond d’exonération des transmissions de baux ruraux à long terme ou parts de groupements fonciers de 101 897 euros à 300 000 euros ;
  • Le maintien du tarif réduit de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques applicable au gazole non-routier.

Loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 (PLFSS) :

  • La mise en place d’une exonération totale des cotisations jusqu’à 1,2 SMIC et de façon dégressive jusqu’à 1,6 SMIC au titre des années 2019 et 2020 pour pallier la suppression du dispositif TO-DE ;
  • La transformation du CICE en allégement de charges pérennes de 6 points jusqu’à 2,5 SMIC au 1er janvier 2019, et de 4 points pour les bas salaires à partir du 1er octobre 2019, à l’exception du secteur agricole qui bénéficiera de cet avantage dès le 1er janvier 2019. Les agriculteurs bénéficieront ainsi des 10 points d’allégements généraux dès le 1er janvier 2019.
  • La mise en place d’un congé maternité à partir de 2019 pour les travailleuses indépendantes, chefs d’entreprises et agricultrices.

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Revue de presse : 11 au 18 Octobre

11 Octobre :

Le Télégramme : Agriculture. Intrusions dans les élevages : ce vide juridique qui inquiète les députés

14 Octobre :

Le Télégramme : Hôpital. La CFDT sollicite les députés

Ouest -France : Côtes-d’Armor. Pesticides : une réunion de syndicats, élus et citoyens à Paimpol

16 Octobre :

Le Point : Laïcité : quand la macronie se prend les pieds dans le voile

Huffpost : Aurore Bergé votera la proposition de Ciotti sur le voile, ses collègues LREM se désolidarisent

Le Parisien : #NotInMyName : des députés LREM se désolidarisent d’Aurore Bergé sur le voile en sortie scolaire

Ouest-France : Voile des accompagnatrices scolaires : des députés LREM se désolidarisent d’Aurore Bergé

Public Sénat : Voile: la polémique se poursuit, Macron appelle à ne pas « stigmatiser nos concitoyens »

17 Octobre :

La Nouvelle République. fr : Port du voile : Édouard Philippe n’a pas stoppé la polémique

L’OBS : Voile: la polémique se poursuit, Macron appelle à ne pas « stigmatiser nos concitoyens »

Valeurs Actuelles : #NotInMyName : Aurore Bergé lâchée par des députés LREM sur le voile

Orange Actus : Voile : « Il y a une unité du gouvernement », assure Emmanuel Macron

La Dépêche.fr : Conseil des ministres franco-allemand : Emmanuel Macron dénonce «un raccourci fatal» entre lutte contre le terrorisme et islam

18 Octobre :

Le Monde du Droit : TechNot 2019 : le Notariat accélère sa mue numérique

Loi Bioéthique

3 raisons pour lesquelles j’ai suivi les recommandations de la ministre de la justice pour l’annulation de l’amendement Touraine.

 Le sujet est plus sérieux que le camp des méchants contre celui des gentils. Chacun a pu être réceptif à bien des arguments. Ceux de la ministre me semblent solides pour peu qu’on les lise :

Extrait de l’intervention de Nicole Belloubet :

– Les dispositions adoptées ne règlent qu’une partie des situations, ce système est donc « injuste » pour les enfants dont la filiation n’a pas été établie par un jugement, soit parce que l’état n’a rien prévu, soit parce que l’État qui accepte la GPA a prévu un autre système d’attribution d’affiliation que celui d’un jugement. Le dispositif tel qu’il est proposé n’est donc pas complet, il introduit une différence entre les enfants.

– Ces dispositions ouvrent une voie de détournement de la procédure d’adoption : dans l’amendement du député Touraine : « la régularité internationale des jugements » telle est précisément ma préoccupation. Nous avons signé des accords internationaux en matière d’adoption dont le principal objectif est « la protection des enfants » : la convention de La Haye 1993 que nous avons ratifiée, qui permet d’éviter les trafics d’enfants. Ces conventions internationales garantissent l’effectivité des contrôles et des vérifications qui sont opérés par les autorités centrales du pays de l’adoptant et de l’adopté. Ce qui fonde la nécessité d’un tel contrôle, celui du juge français dans la procédure d’adoption, c’est l’intérêt de l’enfant. Cela permet au juge de contrôler tant la rupture du lien entre l’enfant et la mère biologique que l’établissement du lien avec la famille qui veut l’accueillir. L’amendement Touraine interdit tout type de contrôle autre qu’un contrôle simplement formel sur le jugement étranger. Du coup risque de jugements de complaisance qui seraient directement intégrés dans le droit français.

– Ces dispositions introduisent une contradiction avec nos principes éthiques et judiciaires qui interdisent la GPA. Les dispositions adoptées autorisent la reconnaissance de plein droit d’une filiation d’un enfant né de GPA dès lors que cette filiation aurait fait l’objet d’un encadrement juridique supposé être acceptable c’est-à-dire un encadrement garanti par un jugement. On voit là le glissement qui pourrait s’opérer et qui nous placerait en contradiction avec nos principes éthiques. Au fond en commençant à distinguer dans la loi entre une GPA qui serait considérée comme acceptable parce qu’elle découlerait d’un jugement et une autre qui ne découlant pas d’un jugement le serait moins, on voit là les risques qui ouvrent une brèche dans la prohibition de la GPA que nous avons.

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