Les personnels de la blanchisserie des hôpitaux seront aussi revalorisés

Lors des accords du Ségur de la Santé, le Gouvernement a souhaité marquer l’implication des soignants dans un contexte de crise sanitaire aigu en instituant un complément de traitement indiciaire de 183€ net par mois, avec une mise en œuvre prioritaire souhaitée par les partenaires pour les personnels des établissements publics de santé et des EHPAD. 

Concernant les autres types d’établissements ou de services dont le personnel se qualifiait d’« oubliés du Ségur », le Gouvernement n’ignorant pas les situations que ces professionnels vivent également au quotidien, s’était engagé à réaliser l’expertise nécessaire pour une prise de décision éclairée.

C’est ainsi que le Gouvernement étend aujourd’hui le bénéfice du complément de traitement indiciaire aux personnels titulaires et contractuels de ces établissements : dès le 1er juin 2021, ils bénéficieront de 183 euros nets par mois de rémunération supplémentaire. Cela marque la fin de l’attente pour les établissements sociaux et médicaux-sociaux rattachés à un EPS ou à un EHPAD, ainsi que pour les GCMS et les GIP. 

Ces établissements, indispensables au bon fonctionnement de l’écosystème médical et social de la France, ont joué et continuent de jouer un rôle primordial lors de la crise de la Covid-19. Ensemble, nous avons agi afin d’interpeller le Ministre de la Santé Olivier Véran pour défendre les GIP et les médicaux-sociaux.

Je pense notamment au personnel de la Blanchisserie de Tréguier qui m’avait sollicité à ce sujet et je me réjouis de voir que nos actions aboutissent à cette réparation et à la valorisation des acteurs médicaux de ma circonscription, ainsi que du pays. En ces temps de pandémie, tous les personnels du secteur de la santé œuvrent en première ligne afin de garantir un accès aux soins. Il est de notre devoir de garantir l’équité dans la reconnaissance et la valorisation qu’ils méritent.

Le soutien financier de l’Etat au projet 5G « EURO-CDIC » de Nokia contribuera à la création de 97 emplois supplémentaires à Lannion

Ce mardi 9 février, le gouvernement a présenté la deuxième vague des projets éligibles au soutien financier de l’Etat dans le cadre du plan France Relance. Le projet « EURO-CDIC » de Nokia à Lannion fait partie des 34 lauréats de ce plan. 

Par cette décision, le gouvernement reconnait une nouvelle fois le dynamisme de notre écosystème numérique, en particulier sur les technologies clés de la 5G et de la cybersécurité, tout en confortant la localisation d’activités industrielles stratégiques et dynamisant la création d’emplois dans le Trégor. 

Ce projet cible la sécurisation des réseaux de télécommunication, un enjeu fort pour les réseaux 5G, de plus en plus virtualisés et particulièrement sensibles aux attaques cyber. C’est aussi la perspective d’une création de 97 emplois à Lannion d’ici 2020. L’Etat soutiendra, pour ce faire, la création d’un centre européen d’expertise technologique R&D « cybersécurité des réseaux », qui aura notamment vocation à proposer des services de consulting aux clients français et européens. Il permettra également aux technologies liées à la 5G de croître en leur offrant une solution de sécurisation rapidement commercialisable. 

Après IRT-BCOM, Qualcomm et AKKA, les bonnes nouvelles se multiplient pour notre territoire. Il faut se féliciter qu’une entreprise basée à Lannion, Nokia, bénéficie directement de notre stratégie de reconquête industrielle. C’est la preuve de l’attractivité du Trégor et la promesse de nouveaux emplois. C’est aussi la reconnaissance de notre savoir-faire et l’affirmation de Lannion comme un lieu central pour la R&D des télécommunications du futur. Comme il s’y était engagé, l’État finance le projet, c’est maintenant le rôle de Nokia de procéder au recrutement au plus vite. 

Un excellent début d’année pour Lannion

Après de belles fêtes de noël pour le Trégor, l’année 2021 réserve un excellent début d’année pour Lannion et le Trégor en général: l’arrivée de nouvelles entreprises. Cela garantit la création de postes dont, nous l’espérons, les ex-employés de Nokia bénéficieront.

Tout d’abord, c’est l’entreprise américaine Qualcomm qui a choisi d’ouvrir un centre de recherche et de développement. Un centre porté sur la 5G afin de travailler sur l’évolution future du réseau mobile de dernière génération. Ce soutien doit permettre de créer jusqu’à 90 emplois. 80% à 90 % seront localisés de manière pérenne à Lannion.

Aussi, c’est l’annonce de l’entreprise Akka qui annonce la création d’un centre d’expertise à Lannion et ainsi l’embauche de 20 ingénieurs pour ce nouveau centre. Le groupe recherche deux équipes de 10 ingénieurs dans les technologies Cloud et les technologies de conteneurisation et d’automatisation, et l’autre dédiée à la 4G/5G. 

Enfin, c’est Sipartech qui a choisi d’installer une unité dans la zone Pégase de Lannion. Spécialisée dans la fibre optique, cette entreprise développera l’activité numérique et économique du territoire.

Lannion, comme nous le voyons, continue d’assumer et de renforcer sa position de lieu central pour la recherche et le développement des télécommunications du futur avec l’arrivée de ces nouvelles entreprises. Ces dernières ont choisi notre ville pour son attractivité et son cadre de vie. Lannion est donc une ville dynamique, attractive, au rayonnement et à l’utilité nationale. Un travail au quotidien, dont les résultats se font sentir.

Qualcomm : Nouveau Centre R&D sur la 5G à Lannion

L’annonce ce jour de l’ouverture de ce centre de R&D sur la 5G par Qualcomm à Lannion, est une très bonne nouvelle. 

Sous l’impulsion de Bruno Le Maire et d’Agnès Pannier-Runacher, avec le soutien des acteurs locaux, nous œuvrons depuis l’été à la concrétisation de ce projet.

C’est la reconnaissance de l’expertise des hommes et des femmes du Trégor, du dynamisme de son ecosystème d’entreprises, de l’excellence de ses filières de formation, dont l’ENSSAT.

Que le leader mondial de l’innovation technologique sans fil s’implante à Lannion lui sera doublement bénéfique : d’abord par la création d’emplois, mais aussi pour conforter l’attractivité du Trégor et encourager les entreprises présentes à poursuivre leur développement. Lannion s’affirme de plus en plus comme un lieu central pour la recherche et développement des télécommunications du futur.

C’est en ces termes que je me suis entretenu récemment avec Monsieur Wassim Chourbaji Vice-président Senior, pour souhaiter la bienvenue à Qualcomm en Bretagne.

Le communiqué de presse de Qualcomm

Le numérique du quotidien au coeur du plan de relance

En période de pandémie, le numérique a facilité la poursuite de notre vie économique et sociale. À présent, il nous faut garantir à tous l’égalité d’accès au numérique et à ses services. C’est pour cela que l’État investit dès maintenant sur la formation des français et le développement du numérique de proximité, d’un numérique du quotidien. L’objectif est de garantir une bonne connexion internet pour chacun, partout en France.

Le Plan France Très Haut Débit

570 millions d’euros serviront à l’accélération et la généralisation de la fibre optique sur le territoire dans le cadre du plan PFTHD. Aussi, 250 millions d’euros iront dans le perfectionnement de l’inclusion numérique. Enfin, 88 millions d’euros seront alloués à la transformation et l’outillage numérique des collectivités territoriales.

La Bretagne, terre historique du numérique, bénéficiera de 150 millions d’euros sur les 420 millions répartis sur les 12 territoires. Le but est de soutenir la Région Bretagne pour la complétude du réseau fibre, et atteindre en 2025 l’objectif porté par le gouvernement de la généralisation de la fibre sur tout le territoire.

Les mesures de ce plan de relance numérique

Dans le cadre de la cohésion numérique des territoires, les ménages ou entreprises sans couverture numérique suffisante pourront bénéficier de 150 euros d’aide. Le New deal mobile a permis d’identifier 593 nouveaux sites en France où les opérateurs téléphoniques devront déployer une meilleure couverture téléphonique 4G sous les 24 mois.

Aussi, une aide importante sera apportée au projet d’inclusion numérique. Ainsi, 4000 conseillers au numérique seront recrutés, formés, et financés afin de développer des ateliers d’initiation et de perfectionnement au numérique. 40 millions d’euros permettront d’équiper les structures et les lieux de proximité numérique. Enfin, l’outil Aidants Connect va permettre aux aidants de mieux accompagner les français en difficulté dans leurs démarches administratives, tout en bénéficiant d’une formation au numérique.

L’État mise aussi sur la création des tiers-lieux du numérique, le déploiement massif des Pass Numérique, mais aussi l’Incubateur de territoire, afin de favoriser l’inclusion numérique.

« Le numérique du quotidien, c’est une connexion pour chacun » disait Cédric O.