RAPPORT D’INFORMATION sur la couverture mobile et numérique du territoire

Le 22 janvier, je déposais le rapport d’information sur l’état de la couverture mobile et numérique du territoire réalisé avec Laure de La Raudière à la commission des affaires économiques.

PREMIÈRE PARTIE : ÉTAT DES LIEUX

=> Le Plan France Très Haut Débit : une stratégie ambitieuse pour assurer le déploiement du très haut débit sur l’ensemble du territoire national

=> Des progrès incontestables sur le rythme de déploiement de la fibre en France mais des facteurs de risque persistants sur l’atteinte des objectifs fixés

=> Le succès du plan France très haut débit est possible à plusieurs conditions

=> Le New Deal Mobile: un accord historique visant à accélérer les déploiements mobiles 4G sur le territoire national

=>Un bilan mitigé : des progrès encore insuffisamment perceptibles sur le terrain

=> Lever les obstacles pour réussir le new deal mobile

=> La promesse de la 5G doit pour sa part encore se concrétiser

SECONDE PARTIE : LE MARCHÉ « ENTREPRISES » DES TÉLÉCOMMUNICATIONS FIXES

=> Définition du segment «entreprises» du marché des télécommunications fixes et mobiles

=> Les acteurs du marché « entreprises »

=> Les enjeux de la régulation du marché des télécommunications fixes

=> Le marché « entreprises » reste un marché essentiellement duopolistique au sein duquel certaines pratiques anticoncurentielles semblent perdurer

=> Les entreprises rencontrent encore des difficultés pour accéder au très haut débit via la fibre

=> La régulation du marché « entreprises » doit véritablement devenir une priorité pour les pouvoirs publics 

Extraits vidéo de l’intervention en Commission Economique :

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Lannion devient « Campus d’Excellence »

Le Campus des Métiers et des Qualifications de Lannion est lauréat du Programme d’Investissement d’Avenir « Territoire d’innovation pédagogique » et devient Campus d’excellence en numérique et photonique.

Ce résultat est l’accomplissement d’un travail collectif des acteurs du Campus, l’annonce officielle se faisait le jeudi 6 février au ministère de l’Education Nationale.

J’étais avec Agnès Pannier-Runacher, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances sur le stand de Lannion pour lui faire découvrir les savoir-faire en matière de photonique et numérique de notre territoire.

L’action «Territoires d’Innovation Pédagogique» (TIP) vise à renforcer par différents moyens la capacité du système éducatif à atteindre ses objectifs fondamentaux. Pour cela, TIP finance des « démonstrateurs » de masse critique suffisante, qui ont vocation, en cas de succès, à être déployés plus largement.

Dotée d’une enveloppe de 250 millions d’euros, TIP contient 4 axes d’intervention consacrés :

  • Aux dispositifs d’orientation vers les études supérieures;
  • Aux solutions numériques pour l’orientation vers les études supérieures;
  • A la formation des enseignants et la dynamisation de la recherche en faveur de l’éducation;
  • A la constitution de campus des métiers et des qualifications.

Dans ce cadre, 4 appels à projets ont été lancés.

Le Campus des Métiers et des Qualifications de Lannion est lauréat de l’appel à projets « Campus des métiers et des qualifications » qui a pour objectif de renforcer les synergies entre les entreprises, les organismes de formation, les politiques publiques et l’évolution des territoires, notamment en décloisonnant l’action de ces différents acteurs.

Agir pour la langue bretonne, c’est le faire sérieusement et complètement !

Ober ‘vit Brezhoneg gant an doare efedus hag a-dro-vat !

La proposition parlementaire de loi N° 2548 relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion sera étudiée en séance le 13 février prochain dans la « niche parlementaire » du Groupe Liberté et Territoires auquel le député Paul Molac est rattaché. 

Elle a d’abord été étudiée hier en commission. Sur l’année parlementaire 2019-2020, 117 propositions parlementaires de loi ont été déposées à l’Assemblée nationale et seules deux ont été adoptées. Ce n’est donc pas une question de priorité qui serait donnée ou pas à la langue bretonne. Le Parlement vote et amende les lois, essentiellement proposées par l’Exécutif. C’est d’ailleurs dans ce cadre que nous avions amendé le projet de loi porté par le Ministre Blanquer pour faire avancer la question du versement du forfait scolaire pour les écoles d’enseignement bilingue en langue régionale.

Le député Molac, qui est expérimenté, sait les us et coutumes du fonctionnement parlementaire. Au travail de coproduction et de compromis, il continue de vouloir porter souvent seul ses propositions de loi. Il en a tout à fait le droit. Il conviendrait toutefois de faire l’analyse de la pertinence de cette approche et de ne pas partir du postulat qu’il aurait toujours raison seul. 

Pour autant, sur sa proposition, nous allons travailler avec les ministres concernés, nous. Notons là encore qu’une proposition de loi qui en neuf articles concerne quatre ministères, réunit toutes les conditions pour être très mal débattues. C’est le choix du député Molac.

Nous sommes assez convaincus que le travail préparatoire qui a été fait, tout particulièrement par Diwan, sur une première traduction législative des conséquences de l’inscription des langues régionales à l’article 75.1 de la Constitution, doit être soutenu. Ce le sera peut-être à travers cette proposition de loi ou dans un autre texte législatif. En la matière, seul le résultat compte pour nous.

Yannick Kerlogot et Gaël Le Bohec, tous deux députés membres de la Commissions Education et Culture, prendront des initiatives dans les prochaines semaines pour que les langues régionales soient bien un patrimoine immatériel à sauver et surtout à promouvoir. Cela nécessite un travail sérieux et conséquent que d’ouvrir un titre dans le Code du Patrimoine. Le gouvernement semble favorable, la majorité des députés aussi. Il faut donc un vrai travail législatif de coproduction avec des parlementaires, des juristes et surtout des acteurs associatifs et de l’enseignement des langues régionales et ultramarines.

Sur l’article de loi concernant le tilde et plus globalement les signes diacritiques, la Garde des Sceaux a annoncé cette semaine un projet de décret à soumettre au Conseil d’Etat. Cela nous semble plus abouti et sûr que les traductions législatives contenues dans la proposition Molac ou même dans l’amendement adopté au Sénat grâce à Michel Canevet.

Sur les articles concernant plus spécifiquement l’enseignement de la langue bretonne, nous sommes tout à fait convaincus que cela doit être fait en partenariat avec le ministère de l’Education nationale, pas forcément contre lui, voire dans une visée d’en faire l’empêcheur du développement de la langue bretonne. Cela mérite étude d’impact, arguments chiffrés et aussi sérieux législatif. En effet, modifier quelques articles de la loi Falloux, vieille de 170 ans, peut difficilement se faire par une proposition de loi spécifiquement bretonne, portée par quelques-uns. Nous y travaillerons en partenariat avec le réseau Diwan et les autres réseaux d’enseignement bilingue en langue régionale, dans les prochains mois.

Ainsi, la volonté de définir par la loi ce que serait de l’enseignement bilingue en langue régionale et ce qui n’en serait pas pourrait paradoxalement aboutir à l’effet inverse escompté. Seriez-vous ravis qu’une loi dise que l’enseignement bilingue ne puisse pas être immersif ? C’est pourtant le risque que fait courir cette proposition de loi.

Qu’adviendrait-il si le Parlement adoptait un article de loi disant que la parité horaire devrait être appliquée par trimestre, par exemple.

Il y a vingt ans l’intégration de Diwan dans le service public de l’éducation a échoué sur ce sujet. Et Paul Molac est prêt, seul, sans Diwan ou les calendretas, à faire courir ce risque ? Pas nous !

Enfin, nous ne vous laisserons pas penser que la Bretagne n’est pas notre priorité, même si nous sommes élus de la Nation. Et ne pas soutenir ou que partiellement la proposition de loi Molac ne signifie nullement un quelconque désintérêt. Nous avons à cœur d’avancer concrètement, sur des articles de loi bien écrits et dont on mesure toutes les conséquences. Nous sommes donc présents et très attentifs aux questions bretonnes en général et sur celles des langues en particulier et demeurons à votre entière disposition pour coproduire de réelles avancées législatives, loin de toute velléité de se servir de la langue pour exister.

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Rendez vous en Circonscription : Février

Lundi 24 Février :

Je recevais ce lundi l’Ordre des Orthophonistes, la réforme des retraites doit être bien faite pour cette profession indispensable au monde de la santé. Profession confrontée à quelques difficultés comme la disparité des tarifs selon le profil du patient bien que le nombre d’heures travaillées soit le même ou encore la nécessité d’améliorer la communication entre les spécialistes pour un meilleur suivi du patient.

Prise de contact avec Madame Benard, récemment nommée directrice du Groupement hospitalier de territoire d’Armor, pour faire un tour d’horizon des sujets de la circonscription, fortement dotée en centre hospitalier avec Tréguier, Lannion et Paimpol. L’attractivité des métiers de santé à améliorer, la prime grand âge et la prime Buzyn ont été évoquées.

Vendredi 21 Février :

Rendez vous avec la SPELC, Syndicat professionnel de l’enseignement libre catholique, pour échanger sur la réforme des retraites. La revalorisation du statut d’enseignant contractuel privé par rapport à celui du public, la fin de contrat et la possibilité de l’aménager… Le dialogue continue avec toutes les professions pour une réforme juste et solidaire.

Vendredi 14 Février :

Je reçois Monsieur Koszik, Directeur Académique des Côtes d’Armor et Madame Brozec, Inspectrice. Un tour d’horizon de la circonscription en matière d’éducation avec ,entre autres, l’ouverture de la classe maternelle autisme à Lannion, les difficultés que peut rencontrer la profession et l’application de la réforme du baccalauréat.

Lundi 10 février :

Je me suis rendu sur le site d’implantation du projet de Biométhane de Plouha, suite à mon rendez-vous avec Monsieur Le Bars. L’occasion de faire un tour d’horizon et de mesurer les enjeux sur le terrain.

Samedi 8 Février :

Au vernissage de l’exposition « Mémoire(s) » à la chapelle des Ursulines de Tréguier , conçue conjointement par la section Histoire des Arts du Lycée, la galerie L’Imagerie de Lannion et le concours de la ville de Tréguier. Aux côtés du maire de Tréguier, Sylvie Argat Bouriou élue au conseil régional de Bretagne et du recteur d’académie. L’occasion de saluer la qualité de cet établissement ou s’enseignent les arts et la culture, protagoniste important du rayonnement culturel régional. Les bretons de 18 ans peuvent bénéficier du Pass Culture, 500 € offerts à dépenser sur le pass, parmi un large choix de spectacles, visites, cours, livres, musique, services numériques…

Lundi 3 février :

Je reçois l’un des porteurs (Gaec Le Bars) de projet de biométhane de Plouha. Le résultat du calcul avec le calculateur DIGES2 abouti à une réduction nette des émissions de gaz à effet de serre équivalents à 1295 tonnes de CO2.La valorisation du biogaz se fera uniquement par injection de biométhane dans le réseau de distribution de gaz GRDF qui dessert la commune de Plouha. De quoi chauffer 300 à 400 maisons dans une économie de valorisation locale des effluents d’élevage.

Je me suis déplacé à l’école primaire de Saint Joseph à Prat, dans le cadre du parlement des enfants. La thématique de cette année : L’égalité Homme-Femme. Nous débattons et échangeons sur ce vaste sujet pour nourrir la proposition de loi que la classe remettra à l’Assemblée Nationale. Et deux enfants évoquent les violences intrafamilales, vécues… La parole libérée, dans l’école, est l’occasion de confronter les avancées sur ce sujet et les attentes des victimes.

Démarchage téléphonique abusif : Proposition de loi adoptée à l’unanimité

Dans le cadre de la « niche parlementaire » UDI-Agir et indépendants, la proposition de loi visant à renforcer l’encadrement du démarchage téléphonique abusif et la lutte contre les appels frauduleux aux numéros surtaxés était inscrite à l’ordre du jour du jeudi 30 janvier 2020.

Grâce à la mobilisation des députés du groupe La République En Marche au cours des débats, le texte adopté en nouvelle lecture, à l’unanimité, comprend des mesures concrètes pour renforcer l’information des consommateurs et encadrer ces pratiques.

Voici les grands axes de cette proposition de loi :

Renforcement des sanctions

  • Sont visés les professionnels ne délivrant pas les informations prévues par la loi lors d’un appel de démarchage téléphonique, utilisant un numéro masqué ou ne respectant pas les obligations leur incombant relative à la liste d’opposition « Bloctel ».
  • Ils seront soumis à des sanctions, dont les montants sont multipliés par 25 : les amendes pourront ainsi s’élever jusqu’à 75 000 euros pour une personne physique et 375 000 euros pour une personne morale.

Contrôle et amélioration du dispositif « Bloctel »

  • L’inscription des consommateurs sera renouvelée tacitement.
  • La transparence sur son efficacité sera assurée avec la mise en open-data des données essentielles de son activité.
  • Un rapport annuel sera publié sur le site internet de la société délégataire.

Responsabilisation des professionnels du secteur

  • Le Gouvernement encadrera par décret les jours et horaires durant lesquels la prospection commerciale par voie téléphonique sera autorisée.
  • Les acteurs du secteur devront s’engager à respecter un code de bonnes pratiques déterminant les règles déontologiques applicables à leur activité.

Interdiction du démarchage pour les travaux de rénovation énergétique

  • Ces pratiques frauduleuses touchent principalement ce secteur, et entament la confiance des consommateurs dans les travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique de leur logement.
  • Par ailleurs, la plupart des équipements et travaux concernés bénéficiant de financements ou de soutiens publics, il nous a semblé important d’inscrire cette interdiction dans la loi.

Lutte contre les numéros surtaxés

  • Les opérateurs téléphoniques sont inclus dans la lutter contre le démarchage téléphonique abusif.
  • Ils auront désormais des moyens d’actions pour bloquer les numéros frauduleux.

Opposition à la mise en place du dispositif « opt-in »

  • En revanche, les députés du Groupe se sont opposés à la mise en place du dispositif « opt-in » (déjà mis en oeuvre pour les SMS et mails), qui limiterait le démarchage aux personnes ayant expressément donné leur accord en signant leurs contrats téléphoniques.
  • Car cela reviendrait, in fine, à interdire le démarchage téléphonique.