Signature de l’accord d’orientation stratégique État-Région pour la mise en oeuvre du plan de relance en Bretagne

Ce 18 février 2021, à Callac (Côtes d’Armor), Emmanuel Berthier, préfet de la région Bretagne, et Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, ont signé, en présence de Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, l’accord d’orientation stratégique État-Région pour la mise en oeuvre du plan de relance en Bretagne et ont, à cette occasion, validé les orientations du futur contrat de plan (CPER) 2021-2027. 

Au total, ce sont plus de 3,4 milliards d’euros qui seront mobilisés pour la Bretagne et ses habitants sur la période 2021-2027, dont plus d’1 milliard d’euros au titre de la relance. 

En cohérence avec le contrat d’action publique pour la Bretagne et le pacte d’accessibilité de février 2019, l’accord, signé ce 18 février 2021 entre le préfet de la région Bretagne, Emmanuel Berthier, et le président du Conseil régional, Loïg Chesnais-Girard, traduit ainsi leur engagement commun de maintenir dans la durée un niveau d’investissement et d’ambition élevé, en réponse aux 5 défis majeurs auxquels est confrontée la Bretagne : 

• la géographie péninsulaire
• le développement économique et social

• l’équilibre territorial
• les transitions écologiques
• la cohésion sociale. 

Il s’inscrit en complément des mesures d’urgence mises en place par l’État et la Région, au service du maintien de l’activité, du soutien aux entreprises, aux acteurs et aux personnes les plus fragilisés par la crise. 

Ainsi à Lannion, Cristalens Industries percevra 850.000 euros afin d’opérer des investissements industriels destinés à augmenter les capacités de production. L’investissement national dans des projets locaux est à saluer, cela renforce l’attractivité territoriale, le développement industriel et économique de notre région. 

Plan de relance pour l’inclusion

Un plan de 300 millions d’euros a été déployé en août 2020 en direction de près de 5000 entreprises sociales inclusives. Cela représente plus de 4000 structures d’insertion par l’activité économique et 800 entreprises adaptées, soit plus de 180.000 salariés insertion et/ou en situation d’handicap. En décembre 2020, ce plan a été augmenté compte tenu du succès rencontré par des projets créateurs d’emplois.

En Bretagne, c’est 1565 futurs emplois sur la période 2021-2022, 6,5 millions d’euros de soutien, et 161 projets. C’est donc 33 projets en Côtes-d’Armor dont 10 en circonscription : 9 à Lannion avec la Régie de quartiers, Émeraude i.d et l’A.N.R.H, entreprises adaptées, et le CASCI de Plouezec.

Nous pouvons nous réjouir que les entreprises du Trégor s’investissent dans les problématiques d’inclusion de personnes marginalisées. Ce plan de relance de l’inclusion permet ainsi la création d’un lien social fort ainsi que la facilitation de l’accès au travail pour des personnes en situation de handicap, ce qui contribue à leur intégration au monde professionnel.

Le plan de relance de l’inclusion

France Relance : Dans le Trégor, deux projets lauréats des fonds de modernisation et de diversification des filières automobile et aéronautique

Ce mardi 16 février, les ministres Bruno Le Maire et Agnès Pannier-Runacher ont annoncé 205 nouveaux projets bénéficiaires des fonds de soutien à la modernisation et à la diversification des filières automobile et aéronautique, pour un financement de l’Etat de plus de 174 millions d’euros, dont deux projets dans la 5ème circonscription des Côtes d’Armor.

À Cavan, c’est le projet de ST Industries, usineur en mécanique et mécatronique, qui bénéficiera de ce soutien public afin de lui permettre d’intégrer au sein de ses ateliers des nouvelles technologies du numérique dans une logique d’industrie du futur (cobotisation, réalité augmentée, cybersécurité).

À Rospez, c’est l’entreprise Prolann, spécialisée dans l’usinage de haute précision pour l’aéronautique défense, qui sera soutenue dans sa diversification vers des activités à haute valeur ajoutée (usinage du verre, des céramiques et matériaux durs) et son développement d’une capacité d’adaptation des machines-outils aux besoins de ses clients.

Ces annonces s’inscrivent dans la continuité de la mise en œuvre du plan France Relance qui, depuis son lancement en 2020, a conduit l’État à engager plus de 431 millions d’euros au profit de 492 projets lauréats, qui représentent désormais un investissement industriel de plus d’un milliard d’euros à l’échelle nationale.

Eric Bothorel, Député des Côtes d’Armor : « Je me félicite de la bonne appropriation de ces mesures par nos entreprises, qui profitent directement à la modernisation et à la compétitivité de l’industrie trégoroise. Je salue le soutien de l’Etat qui, conjugué aux forces vives de notre territoire, nous permettra de sortir de la crise par le haut, de consolider nos compétences et de poursuivre le développement de chaînes de valeurs stratégiques pour préparer l’avenir. Ces PME et ETI industrielles font la fierté du Trégor et constituent un maillon essentiel de son attractivité, que nous continuerons à soutenir sans relâche. »

Parlement des enfants : rencontre avec les CM2 de l’école de Trévou-Tréguignec

Ce matin, j’ai eu l’occasion de rencontrer les élèves de CM2 de l’école de Trévou-Tréguignec. Dans le cadre du Parlement des enfants, nous devions échanger sur le projet de loi qu’ils ont écrit sur les légumes de saison et l’effet de serre. Mais c’était aussi l’occasion de leur en apprendre plus sur ma vie de parlementaire.

Le Parlement des enfants est un moyen d’initier l’avenir de notre pays à la vie civique et citoyenne, à les impliquer dans les enjeux politiques contemporains. J’ai pu ainsi rencontrer une jeunesse vigoureuse, curieuse, réfléchie. Un moment d’échange agréable, constructif et ludique.

L’article du Télégramme à ce propos.

Les personnels de la blanchisserie des hôpitaux seront aussi revalorisés

Lors des accords du Ségur de la Santé, le Gouvernement a souhaité marquer l’implication des soignants dans un contexte de crise sanitaire aigu en instituant un complément de traitement indiciaire de 183€ net par mois, avec une mise en œuvre prioritaire souhaitée par les partenaires pour les personnels des établissements publics de santé et des EHPAD. 

Concernant les autres types d’établissements ou de services dont le personnel se qualifiait d’« oubliés du Ségur », le Gouvernement n’ignorant pas les situations que ces professionnels vivent également au quotidien, s’était engagé à réaliser l’expertise nécessaire pour une prise de décision éclairée.

C’est ainsi que le Gouvernement étend aujourd’hui le bénéfice du complément de traitement indiciaire aux personnels titulaires et contractuels de ces établissements : dès le 1er juin 2021, ils bénéficieront de 183 euros nets par mois de rémunération supplémentaire. Cela marque la fin de l’attente pour les établissements sociaux et médicaux-sociaux rattachés à un EPS ou à un EHPAD, ainsi que pour les GCMS et les GIP. 

Ces établissements, indispensables au bon fonctionnement de l’écosystème médical et social de la France, ont joué et continuent de jouer un rôle primordial lors de la crise de la Covid-19. Ensemble, nous avons agi afin d’interpeller le Ministre de la Santé Olivier Véran pour défendre les GIP et les médicaux-sociaux.

Je pense notamment au personnel de la Blanchisserie de Tréguier qui m’avait sollicité à ce sujet et je me réjouis de voir que nos actions aboutissent à cette réparation et à la valorisation des acteurs médicaux de ma circonscription, ainsi que du pays. En ces temps de pandémie, tous les personnels du secteur de la santé œuvrent en première ligne afin de garantir un accès aux soins. Il est de notre devoir de garantir l’équité dans la reconnaissance et la valorisation qu’ils méritent.