Publié par Jérôme Bouin le 16 septembre 2022 à 17h51
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Invité à réagir aux propos du patron de la Fédération de foot qui dit avoir obtenu d’Emmanuel Macron l’assurance que la maternité de Guingamp ne fermerait pas, le député de la circonscription voisine, Éric Bothorel (Renaissance) déplore l’intervention de l’ex-édile guingampais.
Vendredi 16 septembre, Éric Bothorel, le député (Renaissance) de la 5e circonscription des Côtes-d’Armor (Trégor-Goëlo) tenait, à Lannion, une conférence de presse. Parmi les sujets abordés, celui de l’offre de soins et les suites de la mission Rossetti. Après avoir rappelé qu’il n’avait qu’un seul objectif, que les financements envisagés pour le site de Lannion-Trestel « soient lancés rapidement », l’élu Renaissance a bien voulu commenter la situation dans la circonscription voisine.
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Dans son rapport à l’ARS, Bruno Rossetti préconisait en effet la fermeture de la maternité et de la chirurgie à Guingamp (et la construction d’un nouvel hôpital). Une idée qui n’avait pas plu à l’ancien maire de la ville, Noël Le Graët. « La maternité ne fermera pas », avait assuré le patron de la fédération française de football, se targuant d’un échange avec Emmanuel Macron.
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Que pense Bothorel de ce genre de méthode ? Long silence. Puis l’élu glisse, à propos de Le Graët : « Il ne gérera pas les conséquences ». Pour le député, l’éventuelle disparition de la maternité guingampaise est approuvée par « quasiment l’essentiel de la communauté médicale qui ne comprendrait pas qu’on puisse contester l’idée qu’on a un problème dans la permanence des soins ». Et de conclure, filant la métaphore sportive : « C’est un but contre son camp ».