Dans le cadre de la mission des parlementaires de contrôler l’action du gouvernement, j’ai interrogé Agnès-Pannier Runacher, Ministre de la transition énergétique, sur la potentielle fermeture des établissement dédiés aux télécommunications.
Agnès Pannier-Runacher m’a assuré la protection des services de télécommunications pour permettre la continuité des services publics d’urgence.
Ma question dans son intégralité : Alors que la France est largement amputée de sa capacité de production nucléaire, et que l’approvisionnement en gaz est incertain cet hiver, RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, continuer d’alerter sur un risque de pénurie d’électricité. Depuis fin août, le gouvernement invite les entreprises françaises à diminuer de 10% leurs consommations d’énergie afin d’éviter la pénurie redoutée par les professionnels du secteur, pouvant mener jusqu’au blackout.
C’est en ce sens que des groupes de travail sectoriels ont été créés par les ministres concernés afin de déterminer les pistes de sobriété énergétiques des entreprises françaises. Si les mesures de sobriété ne sont pas suffisantes, des ordres de délestage pourraient être émis par Enedis afin d’éviter le redouté « black-out ». Ces coupures seraient réalisées de manière quasi-indifférenciée, et susceptibles de concerner de nombreuses installations industrielles, y compris les installations de communications électroniques pourtant indispensables, notamment pour l’acheminement des communications d’urgence, vers le Samu, les pompiers, ou encore gendarmerie police. C’est pourquoi, je voudrais savoir si le Gouvernement allait exiger d’Enedis de préserver l’alimentation en électricité des infrastructures de communications mobiles et de les classer ainsi de facto en installations non délestables au sens de l’arrêté du 5 juillet 1990 afin de garantir l’acheminement des appels d’urgence – au moins sur les réseaux mobiles.