Les écoles privées sous contrat, les associations, comme Diwan, avaient proposé au gouvernement et aux collectivités que le financement de leurs écoles soit stabilisé, assuré.
Le conseil régional de Bretagne et le premier Ministre avaient matérialisé leur volonté commune d’avancer sur ce sujet, en signant, le Contrat d’Action publique pour la Bretagne. C’était le 8 février dernier, à Rennes.
La volonté de renforcer le rayonnement breton par la valorisation et l’enseignement de ses langues a fait l’objet d’un engagement commun.
Quelques semaines plus tard, la Conférence Territoriale de l’Action Publique qui rassemble les principales collectivités de Bretagne et leurs représentants décidaient que les communes pouvaient contribuer au financement de la scolarisation des enfants, en classes bilingues, comme elles le font pour des enfants qui ne sont pas scolarisés dans leur commune.
Vendredi dernier, lors des débats au Sénat, sur le projet de loi pour l’école de la confiance, le ministre Jean-Michel Blanquer a conforté et confirmé cet accord.
Il restera, par une concertation rapide, à finaliser l’écriture législative définitive de cette avancée lors de la prochaine lecture à l’Assemblée nationale. J’y prendrai ma part ainsi que j’ai pu le rappeler ce mardi à Jean Michel Blanquer lors d’une réunion de travail avec la majorité.