Libération de Sophie Pétronin

Mon avis sur la libération de Sophie Pétronin

Depuis une dizaine d’années, je suis mobilisé aux côtés de mes amis d’Otages du monde sur le sujet d’otages français. A l’annonce de la libération de Sophie Pétronin, j’ai ressenti une grande joie et un profond soulagement, aussitôt partagés avec son fils et mes amis de combat, Ingrid Betancourt, Nicolas Hénin, Martine Gauffeny, Pierre Legrand…. Certains d’entre eux ont traversé la même épreuve que Sophie Pétronin et j’essaye de les aider avec humilité mais surtout de soutenir leurs actions et de les partager avec le Président de la République, mes collègues de l’Assemblée Nationale, les collectivités de ma circonscription et toutes les personnes que je côtoie.

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Ma position de vote sur la dérogation des néonicotinoïdes pour préserver la filière de la betterave sucrière.

« Comme la plupart des agriculteurs que je rencontre souvent, sur notre territoire, je suis convaincu, comme nombre d’entre vous, que l’avenir de l’agriculture passe par sa transition vers des modèles toujours plus durables et plus soucieux de notre environnement. Je crois profondément à la transition de nos modèles à des échéances courtes.

Mais nous ne pouvons demander dans des délais si courts à tout un secteur d’activités agricoles d’arrêter de produire. Cela reviendrait à saboter nos agriculteurs et à faire disparaître du sol français toute une filière au profit des productions venant de pays étrangers, qui autorisent des dérogations que nous ne maîtrisons pas et sont bien souvent moins-disants que la France sur le plan environnemental. Il s’agit bien également, vous l’aurez compris, de souveraineté alimentaire.

En l’espèce, je me dois de rappeler que la France est le premier producteur mondial de sucre de betterave. Or, les betteraviers français sont confrontés à une crise inédite liée à la propagation du virus de la jaunisse dans l’ensemble des régions productrices. Si des solutions alternatives aux traitements à base de néonicotinoïdes existaient, elles auraient été mises en place en 2020 par nos agriculteurs. Personne ne peut penser que les 26 000 betteraviers ont laissé leurs champs être infestés sans avoir tenté de les sauver.

Cependant, au cours de l’hiver 2019-2020, il s’est avéré que ces solutions alternatives utilisées se sont révélées inefficaces et inutilisables, au grand détriment de ce secteur agricole. La réussite de la transition agro-écologique ne peut se réaliser en laissant les agriculteurs sans solution, en abandonnant cette filière et ses emplois.

C’est pourquoi le Gouvernement a annoncé un plan de soutien de 5 millions d’euros supplémentaires au programme de Recherche renforcé pour accélérer l’identification d’alternatives concrètes et efficaces et la mise en place d’un plan de protection des pollinisateurs, qui permettra de la renforcer pendant les périodes de floraison.

Dès lors, afin de préserver la filière betterave-sucre et ses 46 000 emplois qui étaient menacés, j’ai décidé de voter la dérogation limitée dans le temps et limitée aux seules betteraves, dans des conditions strictement encadrées, afin d’en maîtriser l’impact sur les pollinisateurs. Un conseil de surveillance doté de pouvoirs de contrôle se réunira tous les trimestres pour vérifier notamment les avancées de la recherche scientifique en matière d’alternatives aux néonicotinoïdes. 93% des substances restent donc interdites.

En cette matière, comme dans d’autres, nous sommes régulièrement confrontés à des choix difficiles et à la nécessité de concilier des exigences légitimes, parfois contraires, comme ici entre la préservation de l’environnement et la sauvegarde d’une filière et de ses emplois. C’est pourquoi nous nous efforçons systématiquement de tenir une ligne de crête équilibrée et d’apporter des réponses circonstanciées, encadrées et techniquement les plus fines possibles. J’ai conscience que nous ne pourrons pas toujours trouver de solution parfaite et consensuelle mais, vous en conviendrez, il n’est pas chose aisée de faire du sur-mesure.

En tout état de cause, je déplore cette dérogation. Mes convictions écologiques sont entières et je ne les renierai jamais. Mais pour nos agriculteurs, je pense qu’il est essentiel de tenir le cap du présent pour prendre rendez-vous avec l’avenir. »

Visite au Lycée Maritime de Paimpol – Octobre 2020

Crédit photo Lycée Maritime de Paimpol

« Nous avons le privilège à Paimpol d’être pourvu d’un Lycée Maritime. Un établissement d’excellence à qui j’apporte un soutien sans faille pour lui permettre demain d’étoffer son offre de formation. »

Eric Bothorel Député – Facebook

« En cette rentrée, le Député Monsieur Bothorel nous fait déjà l’honneur de sa visite ce matin au lycée maritime de Paimpol pour promouvoir l’implantation du futur BTS mécatronique. C’est aussi avec fierté que les élèves de Terminales CGEM pêche et commerce ont échangé avec lui Les élèves lui ont fait une démonstration du simulateur de navigation. Merci à lui et pour tous les encouragements donnés aux élèves dans le choix de leur formation maritime. »

Lycée Maritime de Paimpol – 2 octobre 2020 – Facebook
  • Le lycée rassemble sur un même campus les filières de formation initiale du personnel navigant au pont (pêche, commerce et yachting) et à la machine (Electromécanicien de marine), ainsi qu’une filière consacrée à la maintenance nautique des navires de plaisance. 
  • Ainsi, du CAP à la mise à niveau BTS (Maintenance des Systèmes Electro-Navals), en passant par le BEP et le BAC, l’établissement prépare les jeunes aux métiers des industries de la mer et délivre, le cas échéant, les diplômes internationaux de ces futurs marins.
  • Partenaire du Centre européen de formation continue maritime, l’établissement dispose d’un département de formation dédié aux adultes. La diversité des formations autorise ainsi le déploiement d’un projet pédagogique certes fortement transversal, mais dont l’idée première est de valoriser une filière pourvoyeuse d’emplois et former les apprenants aux différents métiers liés à la mer et ses débouchés. Les valeurs communes en sont l’ambition, la passion, la compétence, la maîtrise et l’accomplissement.Élèves et stagiaires apprennent à vivre et à travailler ensemble au-delà des frontières de leur propre cursus en profitant des nombreuses infrastructures techniques : navire école, simulateur de navigation, simulateur machine, simulateur de radionavigation, ateliers machines, machines marines, atelier de ramandage et de matelotage…

Site Web du Lycée Maritime de Paimpol

Crédit Photo Lycée Maritime de Paimpol

Visite d’Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie

J’ai eu le plaisir d’accueillir la ministre déléguée en charge de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher dans le Trégor. L’industrie dans ce qu’elle offre comme opportunités, dans ce qu’elle connait de certaines difficultés, a été au coeur de nos échanges avec les acteurs et les élus locaux.

Twitter/ebothorel

Lundi 27 juillet 2020, « il n’est pas question de laisser Lannion mourir à petit feu », déclaration de la ministre Agnès Pannier-Runacher sur CNEWS au matin même de sa venue à Lannion. Un déplacement réactif suite à l’annonce d’un plan social par le groupe finlandais NOKIA portant sur 1233 suppressions d’emploi en France, dont 402 sur le site de Lannion.

13h25 : arrivée de la ministre Agnès Pannier-Runacher à Lannion
13h30 : Echanges avec les élus du territoire
15h : Echanges avec les organisations syndicales
16h35 : Séquence à la rencontre des salariés de Nokia
17h : Visite de LUMIBIRD

Nous y sommes accueillis par son PDG, Marc Le Flohic. Lumibird, le champion européen du Laser, est un groupe installé à Lannion qui ne cesse d’innover, de concevoir dans plusieurs domaines d’activité : la santé, La défense, le spatial.

Suppression d’emplois chez Nokia : un contre-sens de l’histoire qui doit être revu de toute urgence

Ce lundi 22 juin, le groupe Nokia a annoncé aux instances représentatives du personnel son intention de supprimer 1.233 postes sur ses sites de Nozay et Lannion.

À Lannion, 402 postes seraient concernés, ce qui correspond à une division par deux du centre de compétences mondiales dans le domaine de la cybersécurité. Ce plan, d’une ampleur sans précédent, est un contre-sens historique et technologique qui ne saurait être accepté. 

Pour la première fois, la recherche et développement (R & D) n’est pas épargnée, en contradiction totale avec les engagements pris par Nokia en 2016 lors du rachat d’Alcatel-Lucent. Le groupe promettait alors de maintenir les effectifs français pendant deux ans et de recruter 500 personnes en R & D pour constituer un pôle de recherche central, notamment sur la 5G.

Les difficultés de l’équipementier sur la 5G ne sauraient le conduire à se priver de ses talents de Nozay et Lannion, sauf à acter définitivement un échec et se désengager du marché français sous couvert d’un projet de rationalisation de ses activités.

Cette décision inacceptable doit être revue de toute urgence, et je prendrai toute la part qui me revient dans les discussions à venir pour trouver une issue positive. 

A défaut, et sans défaitisme ni résignation prématurée, j’ai la solide conviction que l’écosystème trégorois saura s’appuyer sur ses jeunes pousses, TPE-PME et grandes entreprises pour consolider l’excellence de ses filières numérique et photonique. Son attractivité, reconnue de tous, reste soutenue par de très nombreux atouts qui ne se résument pas à la présence d’une seule entreprise.

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