Interview FIEEC – Mes priorités d’action pour la politique industrielle française

J’ai donné ce mois une interview à la Fédération des industries électriques, électroniques et de communication (FIEEC) pour présenter mes priorités d’action et de réformes à mener dans le cadre de la politique industrielle française et les conclusions du rapport sur le marché unique du numérique. 

L’interview est à retrouver ci-dessous en format pdf :

 

Pages 16 et 17

 

Lannion et Saint-Brieuc sélectionnées dans le programme Action Cœur de Ville

Communiqué de presse

Le 27 mars 2018

 

Parce qu’il n’y a pas de territoire fort sans ville centre forte, parce qu’il n’y a pas de ville dynamique sans cœur de ville fort, je suis très heureux d’avoir porté avec Jacques Mézard et Julien Denormandie l’éligibilité de Lannion et Saint-Brieuc au programme Action Cœur de Ville.

Dans un travail continu avec le Gouvernement, je me félicite de la sélection des villes de Lannion et de Saint-Brieuc au programme Action Cœur de Ville. C’est le fruit d’échanges multiples que j’ai pu mener auprès du Ministre de la Cohésion des territoires Jacques Mézard et du Secrétaire d’État Julien Denormandie. C’est un plan massif de plus de 5 milliards d’euros sur 5 ans répartis entre : 1,5 Mds€ en faveur d’Action logement, 1,7Mds€ en faveur de la Caisse des Dépôts et Consignations, 1,2mds€ pour l’ANAH, et au moins 1Md€ pour les dotations d’équipement des territoires ruraux et de soutien à l’investissement local.

Le développement de la France passe par les villes moyennes : elles représentent un potentiel majeur pour notre pays. Notre pays a la chance d’avoir un fort maillage de villes dites moyennes : cela représente environ 25% des Français, et beaucoup plus si on élargit ce chiffre à leur aire d’influence. Ces villes ont été secouées depuis des décennies par beaucoup de phénomènes : la désindustrialisation, le renforcement irréversible des métropoles, le regain d’attractivité  des zones rurales ou encore la périurbanisation. Elles sont pourtant créatrices de valeur dans notre pays. Elles portent une partie du développement du pays, aujourd’hui et demain. C’est dans ces villes par exemple, bien plus que dans les métropoles, que le rebond industriel commence à apparaître. Pour les accompagner, elles doivent retrouver des investisseurs, trouver de la ressource, valoriser leur patrimoine qui est un actif que l’on nous envie partout dans le monde. Au-delà des villes, c’est tout le territoire qui les entourent qui se trouve valorisé : si un cœur de ville moyenne se porte bien, c’est l’ensemble du  bassin de vie y compris dans sa composante rurale qui en bénéficie. Action Cœur de Ville est donc un volet essentiel de la politique de cohésion des territoires menée par le gouvernement et la majorité présidentielle.

Le Gouvernement a sélectionné plus de 200 villes, dont Lannion et Saint- car le plan aide les villes qui ont une fonction de centralité importante pour tout un territoire départemental et/ou régional. Nous voulons conforter leur rôle au cœur de leur territoire d’influence et leur donner les moyens de leur développement actuel et futur. La mise en place du programme est immédiate. Concrètement, les préfets vont prendre l’attache des maires pour constituer l’équipe projet et se mettre au travail. Sous 3 mois, ils devront avoir conclu avec chaque ville sélectionnée une convention qui permettra de déclencher les premières actions, sans attendre la conclusion du contrat proprement dit. Dès la convention, les financements pour les actions qui sont déjà mûres pourront être débloqués et entrainer des actions concrètes rapidement dans les villes sélectionnées.

 

 

Activité en circonscription – 15, 16 & 17 mars

Mon agenda en ligne me permet de vous rendre compte de mon activité liée à la circonscription

Jeudi 15 mars :

Après la manifestation devant ma permanence, j’ai reçu l’intersyndicale pour évoquer les actions du gouvernement sur la CSG, le service public ou encore les EHPAD.

Vendredi 16 mars :

Dans le cadre du projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable, prochainement en discussion à l’Assemblée nationale, j’ai réuni producteurs, associations et organisations du Trégor au restaurant Le Serpolet.

J’ai visité la Ferme Bergerie de Kroaz Min Lannion D’Ana-Gaëlle Le Damany et Paul François, jeunes exploitants bergerie Bio, adhérents de la Confédération Paysanne des Côtes d’Armor. Nous avons abordé la démarche « agriculture paysanne », l’actualité agricole, la préoccupation d’adhérents de la Confédération Paysanne. Impressionné par l’engagement de ce jeune couple qui porte le projet d’une vie.

J’ai ensuite reçu à ma permanence :

  • L’association Autisme Trégor Goëlo. L’objectif premier de cette association créée il y a 7 ans par Gwenaëlle Lair, est d’apporter un soutien aux familles ayant un ou des enfant(s) autiste(s). Dans le cadre du 4ème plan autiste, beaucoup de choses se mettent en place mais la scolarisation reste compliquée et le nombre de places attribuées pour ces enfants dans les établissements spécialisés de notre territoire est insuffisant. Avec mon équipe, nous nous saisissons du sujet pour déterminer les actions possibles qui pourraient améliorer le quotidien de ces familles.

 

  • Frédéric CORRE, co-président de l’Association de Développement de l’Économie Sociale et Solidaire (ADESS) Ouest Côtes d’Armor et son chargé de mission lannionais Frédéric Le Bras, pour une présentation de leurs divers champs d’interventions. Ils soutiennent la création d’activités de l’économie sociale et solidaire, créent des liens entre ces activités et communiquent sur cette approche de l’économie fondée sur l’éthique, la démocratie et l’intérêt collectif.

 

Samedi 17 mars :

Dès 6h15, Immersion chez Jean-Christophe Saliou, éleveurs de vaches et génisses laitières de race Holstein, à la tête de 45 bêtes. 2 traites par jour, chaque trayons soigneusement inspectés pour un seul objectif : produire le lait de la meilleure qualité.

 

Réunion des acteurs de l’agriculture et de la distribution du Trégor

Dans le cadre du projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable, prochainement en discussion à l’Assemblée nationale, j’ai réuni producteurs, associations et organisations du Trégor au restaurant Le Serpolet.

Cette réunion a été l’occasion d’ouvrir une discussion sur plusieurs points du projet de loi, notamment le seuil de revente à perte et l’encadrement des promotions. Je remercie les acteurs présents pour leur participation à un échange constructif :

  • Mme Royer, Sous-Préfète de Lannion
  • Edwige Kerboriou, FDSEA
  • Jean-Marc Lohier, Producteur de lait, Responsable FDSEA secteur de Plouaret
  • Tanguy Rousseau, Producteur de légumes et vaches allaitantes à Trélévern & président des JA
  • José Jaglin Secrétaire adjoint JA 22 en charge du dossier EGA
  • Carole Joliff, Production porcine, Présidente de la section porcine FDSEA
  • Jean-Christophe Saliou, Producteur de lait

 

  • Jean-Luc Allichon, Intermarché Trébeurden et Lannion St Marc
  • Dominique Friquet, Intermarché Ploulec’h
  • Mr et Mme Le Bris, Leclerc Perlandis Lannion
  • Eric Mercier, Géant Casino Lannion
  • Philibert Dupont, directeur régional LIDL de la Plateforme de Guingamp
  • Romuald Gourichon, responsable immobilier LIDL

Manifestation des retraités devant ma permanence

A 14 heures aujourd’hui, près de 800 personnes sont venues devant ma permanence à Lannion.

J’ai été au contact des retraités venus m’exprimer leurs inquiétudes sur l’augmentation de la CSG, mais aussi pour répondre aux messages parfois plus politiques portés par l’extrême gauche. J’ai dialogué, expliqué, rétabli des vérités chaque fois que cela fut possible.

J’assume avoir voté le projet de loi de finances 2018 qui porte la hausse de la CSG de 1.7 pts pour 60% des retraités. Je suis solidaire de la politique menée par le Gouvernement, de cette transformation pour laquelle les Françaises et les Français ont voté. La hausse de la CSG était une promesse de campagne présidentielle et en tenant compte de la suppression progressive de la taxe d’habitation, la politique fiscale du Gouvernement sera in fine neutre ou favorable pour 2/3 des retraités. Pour la première fois, cette hausse de la CSG s’accompagne d’une baisse des cotisations sociales salariales et donc d’une hausse du salaire net des actifs, notamment des personnes au SMIC, permettant à ces dernières de bénéficier enfin et dans la durée d’une rémunération supérieure aux revenus sociaux. Enfin, cette réforme est essentielle pour la sauvegarde de notre système actuel de retraites, dans un contexte d’allongement de l’espérance de vie.  Lors des débats parlementaires, j’ai soutenu un amendement relevant le seuil à partir duquel la hausse de la CSG retraite serait appliquée, afin qu’elle ne touche pas les pensions comprises entre 1200€ et 1600€ nets par mois.

J’ai également été interpellé sur la retraite des députés. Avec mes collègues parlementaires, nous avons mis fin au régime spécial de retraite des députés. C’était une promesse de campagne du candidat Macron qui permet de faire 10 millions d’euros d’économies par an. Elle met surtout fin aux privilèges des députés de l’Ancien monde. Notre retraite est désormais alignée sur le régime général depuis le 1er janvier 2018.