L’Assemblée nationale vient d’adopter à l’unanimité la proposition de loi sur les sapeurs pompiers. Un texte pour renforcer notre sécurité civile, coordonner les acteurs du secours d’urgence et reconnaître leur sacrifice avec la création des pupilles de la République.
Mieux protéger ceux qui nous sauvent au quotidien. C’est tout l’objectif de la proposition de loi portée par Fabien Matras, qui vise à mieux coordonner l’action des forces de sécurité civile, mais aussi à mieux accompagner le volontariat.
Depuis 2017, le handicap est l’une des priorités du Gouvernement, pleinement mobilisé pour construire la société inclusive de demain, à la fois facteur d’émancipation des 12 millions de personnes en situation de handicap et de leurs 8 millions d’aidants et vecteur de progrès social pour tous. Nous pouvons distinguer trois volets.
Améliorer l’égalité des chances et l’équité territoriale
Pour une école inclusive : 385.000 élèves scolarisés à la rentrée 2020 (+6% sur un an). Pour une meilleure prise en charge de l’autisme (344 M€ mobilisés pour la stratégie nationale 2018-2022). Pour un meilleur accès à l’emploi (2,7 M de bénéficiaires de l’obligation d’emploi par reconnaissance administrative).
Renforcer le pouvoir d’agir et l’accès à la citoyenneté
Le droit de vote rétabli en mars 2019 pour tous les majeurs protégés. L’accompagnement des parents : forfait « vie quotidienne » (900€ par mois pour un enfant de moins de 3 ans, puis 450€ de 3 à 7 ans) et forfait « équipements » (1.400€ à la naissance + 1.200€ à 3 ans et 1.000€ à 6 ans). Les logements innovants et inclusifs : sur 18 mois, 600 projets mis en oeuvre dans 60 départements pour 4.200 bénéficiaires.
Accompagner, protéger et sécuriser les parcours
L’accompagnement pendant la crise Covid : dès juin 2020, numéro d’unique appel national 0800 360 360. L’accompagnement dans les lieux de vie : 100 M€ pour des solutions d’accueil proposées par des « Communautés 360 » dans l’ensemble des territoires. Le plan de relance inclusif : aide à l’embauche spécifique de 4.000€, aide à l’apprentissage ou professionnalisation de 5.000€ ou 8.000€ (plus de 2 Mds€ dédiés). Le soutien aux aidants : entrée en vigueur le 1er octobre 2020 du congé proche aidant (44€ par jour pour une personne en couple, 52€ pour une personne seule), etc…
Depuis 2017, le handicap est l’une des priorités du Gouvernement et de notre majoritépour construire la société inclusive de demain. C’est un vecteur de progrès social pour tous et facteur d’émancipation pour 12 millions de personnes en situation de handicap et 8 millions d’aidants. En 2019, le Gouvernement a consacré 51,3 milliards d’euros de dépenses publiques en faveur des personnes en situation de handicap (2,2% du PIB).
Je suis pour. Pour la protection de nos forces de l’ordre. Pour protéger ceux qui nous protègent. Pour que ce métier soit reconnu à sa juste valeur. Pour que nos forces de l’ordre ne rentrent pas chez elles avec la peur que leur profession ne nuise à leur sécurité individuelle et à celles de leurs proches.
Mais je suis contre. Contre un texte dont certains articles, et l’un d’entre eux en particulier, sont trop flous sur ses motivations, inopérant dans sa rédaction. Contre une loi comportant trop d’incertitudes sur la garantie de la liberté d’informer et de la liberté de la presse. À une heure où les violences policières sont plus que jamais pointées du doigt, où le terrorisme tente d’étouffer nos voix, il est de notre devoir de garantir l’expression de ceux qui le peuvent encore. Ensemble, consolidons ce bien précieux qu’est la liberté d’informer et le droit d’être librement informé. Cessons la scission incessamment croissante entre les français, leurs représentants et ceux qui les protègent.
Il nous faut protéger les forces de l’ordre au même titre que la liberté d’informer. C’est parce que cette loi ne garanti pas cette horizontalité, que je m’y suis opposé. Notre État de droit dispose d’un arsenal juridique à même de condamner les malveillances vis-à-vis de nos policiers et gendarmes. Une énième loi alimentant une anxiété générale trop présente, une défiance vis-à-vis des autorités est, à mon sens, le risque d’une désincarnation du contrat social que j’ai signé avec les français à mon investiture.
Protéger les forces de l’ordre et les français : Je m’y suis engagé, je m’y engage, et je m’y engagerai toujours. Je n’ai pas l’indignation sélective des violences :Je les condamne, d’où qu’elles viennent. La France, pays des Lumières et de Charlie Hebdo, se doit de renouer le lien social délité entre le peuple, les policiers et gendarmes, ainsi que les gouvernants. Une confiance sans méfiance, un lien social sans défiance générale, la recherche de l’unité. Ce que cette proposition de loi ne semble pas assurer en l’état.
« Sauvons la liberté, la liberté sauve le reste » (Victor Hugo; Choses Vues, 1851)
Le chèque énergie est un dispositif de l’Etat d’aide au paiement des dépenses d’énergie (factures d’électricité, de gaz, rénovation énergétique…). Il s’adresse aux ménages qui ont de faibles revenus. Le montant du chèque est d’au minimum 48 € et d’au maximum 277 €TTC. Pour vérifier votre éligibilité, renseignez-vous ici https://chequeenergie.gouv.fr/
Le Pass Culture
Ce projet consistant à offrir 500 euros d’offres culturelles aux jeunes âgés de 18 ans est actuellement expérimenté dans 14 départements métropolitains depuis l’été 2019 dont les 4 départements bretons.
A l’échelon national les chiffres des réservations sont éclairants sur les choix des jeunes ; les livres et la presse dépasse 50 % des acquisitions. La musique, avec 21, 4 % des réservations, tient une place singulière dans les choix et les appétences de cette génération.
« Comme la plupart des agriculteurs que je rencontre souvent, sur notre territoire, je suis convaincu, comme nombre d’entre vous, que l’avenir de l’agriculture passe par sa transition vers des modèles toujours plus durables et plus soucieux de notre environnement. Je crois profondément à la transition de nos modèles à des échéances courtes.
Mais nous ne pouvons demander dans des délais si courts à tout un secteur d’activités agricoles d’arrêter de produire. Cela reviendrait à saboter nos agriculteurs et à faire disparaître du sol français toute une filière au profit des productions venant de pays étrangers, qui autorisent des dérogations que nous ne maîtrisons pas et sont bien souvent moins-disants que la France sur le plan environnemental. Il s’agit bien également, vous l’aurez compris, de souveraineté alimentaire.
En l’espèce, je me dois de rappeler que la France est le premier producteur mondial de sucre de betterave. Or, les betteraviers français sont confrontés à une crise inédite liée à la propagation du virus de la jaunisse dans l’ensemble des régions productrices. Si des solutions alternatives aux traitements à base de néonicotinoïdes existaient, elles auraient été mises en place en 2020 par nos agriculteurs. Personne ne peut penser que les 26 000 betteraviers ont laissé leurs champs être infestés sans avoir tenté de les sauver.
Cependant, au cours de l’hiver 2019-2020, il s’est avéré que ces solutions alternatives utilisées se sont révélées inefficaces et inutilisables, au grand détriment de ce secteur agricole. La réussite de la transition agro-écologique ne peut se réaliser en laissant les agriculteurs sans solution, en abandonnant cette filière et ses emplois.
C’est pourquoi le Gouvernement a annoncé un plan de soutien de 5 millions d’euros supplémentaires au programme de Recherche renforcé pour accélérer l’identification d’alternatives concrètes et efficaces et la mise en place d’un plan de protection des pollinisateurs, qui permettra de la renforcer pendant les périodes de floraison.
Dès lors, afin de préserver la filière betterave-sucre et ses 46 000 emplois qui étaient menacés, j’ai décidé de voter la dérogation limitée dans le temps et limitée aux seules betteraves, dans des conditions strictement encadrées, afin d’en maîtriser l’impact sur les pollinisateurs. Un conseil de surveillance doté de pouvoirs de contrôle se réunira tous les trimestres pour vérifier notamment les avancées de la recherche scientifique en matière d’alternatives aux néonicotinoïdes. 93% des substances restent donc interdites.
En cette matière, comme dans d’autres, nous sommes régulièrement confrontés à des choix difficiles et à la nécessité de concilier des exigences légitimes, parfois contraires, comme ici entre la préservation de l’environnement et la sauvegarde d’une filière et de ses emplois. C’est pourquoi nous nous efforçons systématiquement de tenir une ligne de crête équilibrée et d’apporter des réponses circonstanciées, encadrées et techniquement les plus fines possibles. J’ai conscience que nous ne pourrons pas toujours trouver de solution parfaite et consensuelle mais, vous en conviendrez, il n’est pas chose aisée de faire du sur-mesure.
En tout état de cause, je déplore cette dérogation. Mes convictions écologiques sont entières et je ne les renierai jamais. Mais pour nos agriculteurs, je pense qu’il est essentiel de tenir le cap du présent pour prendre rendez-vous avec l’avenir. »
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