« Le 26 octobre 2017, le conseil municipal de Kerbors m’a adressé une lettre ouverte par laquelle il entend dresser un bilan critique de mon action en faveur du CH de Paimpol.
Disons-le d’emblée, il est regrettable que cette démarche ne s’inscrive non pas dans une attention rigoureuse portée aux faits, mais se contente de véhiculer de fausses allégations qui confinent à la démagogie.
Dans sa lettre, le conseil municipal avance notamment qu’il serait toujours question de supprimer un poste de médecin urgentiste, ce qui réduirait à néant les efforts fournis précédemment afin que le plan d’économies visant l’hôpital ne se traduise pas négativement sur la masse salariale.
Or, rien n’est plus faux, et une vérification élémentaire de l’information, que le conseil municipal aurait été bien avisé de faire, suffit à le prouver. En l’espèce le service des urgences de Paimpol n’est concerné par aucune suppression de poste et l’ironie veut d’ailleurs que, à l’inverse, des postes pour les urgences ont été ouverts de longue date pour subvenir aux besoins (env 2,5 ETP).
Certes, les postes demeurent non pourvus, et ce pour des raisons exogènes, mais des appels à candidature ont lieu tous les six mois et quiconque soucieux de rigueur intellectuelle pourra s’en assurer auprès des services administratifs de l’hôpital.
Ne nous voilons pas la face, les problématiques du recrutement et de l’attractivité des hôpitaux sont réelles, et il convient de les adresser avec la plus grande détermination. En revanche, ni la dramatisation excessive ni les exercices de communication infondée ne servent cette cause.
Il serait opportun que le conseil municipal de Kerbors garde ces éléments à l’esprit la prochaine fois qu’il souhaitera se saisir de la question. C’est pourquoi j’entends que la présente déclaration soit jointe lors de la prochaine réunion de son conseil municipal. »
Eric Bothorel
Député